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La cause profonde des mariages tristes, des familles malheureuses et des problèmes émotionnelles est
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[QUOTE="SoumaSoum078, post: 12480959, member: 251650"] Autrefois, quand les médecins prenaient tout leur temps pour vraiment écouter leurs patients parler de leurs vies, il était évident que pour beaucoup, la coercition était la cause de leur malheur. Mais la plupart des médecins, ainsi que des psychiatres, ne se plongent plus dans la vie de leurs patients. Selon le New York Times en 2011 : »Une étude gouvernementale de 2005 a révélé que seulement 11 pour cent des psychiatres accordait une thérapie par la parole à tous les patients. » L’article souligne qu’il est beaucoup plus rentable pour les psychiatres de faire de la « gestion des médicaments, » qui consiste seulement à relever les symptômes et ajuster la médication. Depuis les années 1980, la psychiatrie biochimique en partenariat avec Big Pharma domine la psychiatrie, et a réussi à passer sous silence les vérités sur la coercition, autrefois évidentes pour les professionnels qui écoutaient réellement et longuement leurs patients - des vérités évidentes pour, par exemple, Sigmund Freud (Malaise dans la civilisation, 1929) et R.D. Laing (La Politique de l’expérience, 1967). Ce n’est pas pour autant que la psychanalyse de Freud et l’approche existentielle de Laing ont toujours été thérapeutiques. Mais les médecins qui ne se concentrent que sur les symptômes et prescrivent des médicaments passent à côté de la réalité évidente des répercussions multiples que peuvent avoir les différentes coercitions sociétales sur les coercitions familiales, les ressentiments et les problèmes émotionnels et comportementaux. La modernité est remplie de coercitions institutionnelles absentes de la plupart des cultures autochtones. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne la scolarité et l’emploi, que la plupart des américains, selon les derniers sondages, trouvent aliénants, inintéressants et pas amusants. Comme je l’ai signalé en juillet, un sondage Gallup publié en janvier 2013 a rapporté que plus les élèves restaient à l’école, moins ils étaient intéressés, et dans le secondaire, seulement 40% d’entre eux disaient être intéressés. Les critiques de l’école, depuis Henry David Thoreau et Paul Goodman jusqu’à John Holt et John Taylor Gatto ont compris qu’une scolarité coercitive et peu engageante était nécessaire pour s’assurer que les jeunes acceptent plus facilement un emploi coercitif et peu engageant. Comme je l’ai signalé dans le même article, un sondage Gallup de juin 2013 a révélé que 70% des américains détestaient leur emploi ou travaillaient comme des zombies. Un emploi et une scolarité peu engageants exigent toutes sortes de coercitions pour y participer, et les êtres humains payent le prix psychologique. En près de trois décennies de pratique clinique, j’ai découvert que la coercition était souvent la source de la souffrance. Voici une situation que j’ai vu des centaines de fois. Un enfant ou un adolescent intelligent est moins performant que d’habitude dans une école standard, et commence à avoir des problèmes émotionnels et/ou comportementaux. L’enfant se sent souvent contraint par la scolarisation standard à prêter attention à ce qui est ennuyeux, à faire des devoirs qui n’ont pas de valeur apparente, et de rester dans un bâtiment étouffant et aseptisé. Selon le tempérament de l’enfant, cette contrainte conduit à des résultats différents – jamais positifs. Certains de ces enfants sont déprimés et anxieux. Ils craignent que leur manque d’attention et d’intérêt se traduira par des conséquences désastreuses dans la vie. Ils croient que comme l’avertissent les autorités, s’ils ont de mauvais résultats à l’école ils devront bosser toute leur vie dans un fast-food. Il est de plus en plus courant pour les médecins de prescrire des antidépresseurs et autres médicaments psychiatriques à ces enfants anxieux et déprimés. D’autres enfants inattentifs ne sont pas inquiets. Ils ne prennent pas au sérieux leur scolarité ni les avertissements des autorités, et ils trouvent légitime de résister à la coercition. Les professionnels de la santé mentale parlent souvent de « rébellion », et les diagnostiquent avec un « trouble oppositionnel avec provocation », ou un « trouble des conduites ». Leurs parents cherchent souvent à les punir, mais ne parviennent en général pas à briser la résistance de ces enfants. Les parents sont alors frustrés et mécontents du stress que leur cause leur enfant. L’enfant perçoit la frustration et le ressentiment des parents, et pense que ses parents ne l’aiment pas. De sorte que ces enfants cessent d’aimer leurs parents, cessent de faire attention aux sentiments des parents, et cherchent d’autres jeunes qui semblent faire comme eux, même si ces jeunes sont impliqués dans des activités criminelles. Dans toutes les sociétés, ce qui est culturellement admis est régi par des contraintes comportementales. Par exemple, dans de nombreuses cultures indigènes, les pairs font pression pour être courageux et honnête. Cependant, dans la modernité, nous avons des contraintes institutionnelles qui nous obligent à adopter des comportements que nous ne respectons pas ou n’estimons pas. Les parents, de peur que leurs enfants n’obtiennent pas la reconnaissance nécessaire à un emploi, contraignent systématiquement leurs enfants à se conformer à la scolarité coercitive qu’eux-même trouvaient désagréable quand ils étaient enfants. Et bien que 70% d’entre nous détestions notre travail ou l’accomplissions comme des zombies, nous sommes contraints de chercher et de conserver un emploi par crainte de la pauvreté et de se retrouver sans abri. Dans notre société, on nous apprend qu’accepter la coercition institutionnelle est nécessaire pour survivre. Nous découvrons différentes manières - y compris les drogues et l’alcool – de nier le ressentiment. Nous dépensons beaucoup d’énergie pour nier les effets létaux de la coercition sur les relations. Et, contrairement à de nombreuses cultures indigènes, nous dépensons peu d’énergie à créer une société ayant une coercition réduite. Comme nous acceptons la coercition comme allant de soi, nous contraignons facilement les autres dès que l’occasion se présente. Cette opportunité se présente par exemple quand nous devenons des supérieurs hiérarchiques au travail et que nous sentons la sécurité que donne le pouvoir, ou quand, après avoir séduit notre conjoint en étant le moins coercitif possible, nous sentons la sécurité du mariage. Le mariage et les autres relations dégénèrent rapidement quand une personne est obsédée par le contrôle coercitif; ce qui produit du ressentiment chez l’autre personne, qui utilise alors des mesures anti-coercitives. Nous pouvons contraindre par l’intimidation physique, la critique constante et bien d’autres moyens. De telles contraintes produisent du ressentiment, véritable poison qui tue les relations et crée de graves problèmes émotionnels. La nature interactionnelle de la dépression (1999), édité par les psychologues Thomas Joiner et James Coyne, documente par des centaines d’études la nature interpersonnelle de la dépression. Dans une étude sur les femmes mariées malheureuses, diagnostiquées avec la dépression, 60 pour cent d’entre elles pensaient que leur mariage malheureux était la principale cause de leur dépression. Dans une autre étude, le meilleur indicateur de rechute de la dépression s’est révélé être la réponse à cette seule question : « A quel point votre conjoint vous critique ? » Dans les années 1970, avant la domination du partenariat Big Pharma/biopsychiatrie, de nombreux professionnels de la santé mentale prenaient au sérieux l’impact de la coercition et du ressentiment sur la santé mentale. Et dans un climat culturel plus favorable que celui d’aujourd’hui pour une réflexion critique de la société, des auteurs comme Erich Fromm, qui ont abordé la relation entre la société et la santé mentale, étaient pris au sérieux, même dans la culture populaire. Mais alors la psychiatrie s’est acoquinée avec Big Pharma et ses Gros Sous. Leur partenariat a permis de passer sous silence la réalité évidente qu’une société extrêmement coercitive crée une peur et un ressentiment énorme, ce qui se traduit par des mariages tristes, des familles malheureuses et des problèmes émotionnels et comportementaux. A propos de l’auteur : Bruce E. Levine est un psychologue clinicien en exercice. Son dernier livre s’intitule Allez hop debout ! Unir les populistes, renforcer les vaincus, et vaincre l’élite corporative.NewsOfTomorrow [url]http://rustyjames.canalblog.com/archives/2014/01/16/28963162.html[/url] [/QUOTE]
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