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La double peine...
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[QUOTE="marocaindulux, post: 11931464, member: 322599"] L’établissement scolaire de la Providence, à Thionville, a adopté le rythme des vacances. Les portes se sont refermées, hier, sur une fin d’année « mouvementée », juge une enseignante. « Cette affaire est plutôt embarrassante… » L’affaire en question concerne deux collégiennes. Des adolescentes qui ont perdu « leurs illusions d’enfant » selon une maman, en même temps que leur place au sein de l’institution privée. Au départ, il y a un voyage de fin d’année. Le 28 mai, les élèves visitent Berlin. Ils sont logés dans une auberge de jeunesse. Les deux ados quittent leur chambre après le couvre-feu. Elles croisent un résident Polonais dans le couloir. « Ils se connaissaient un peu. D’après ce que nous a dit notre fille, il leur a proposé de venir regarder la télévision dans sa chambre. » Les élèves se retrouvent entourées de quatre hommes. « Et puis… » L’information parvient aux accompagnateurs deux jours après. Les collégiennes livrent leur vérité, décrivent cette nuit où elles ont bu de l’alcool, cette agression ressemblant à un viol, leur sentiment d’impuissance, leurs blessures de l’âme. Accompagnées de leurs professeurs, les victimes déposent plainte. Le dossier est toujours entre les mains du procureur de Berlin. En rentrant à Thionville, les familles espèrent « de l’aide, un soutien ». Mais c’est un conseil de discipline qui les attend. La sentence tombe : les deux élèves sont exclues définitivement « pour ne pas avoir respecté le couvre-feu, pour s’être rendues dans la chambre d’hommes majeurs et pour avoir consommé de l’alcool », explique Françoise Lallier, la directrice de l’établissement. Une douleur supplémentaire. « Ce conseil de discipline a été un moment très difficile , réagissent les parents d’une jeune fille. Nous avons été jugés, critiqués. Notre fille devait être sanctionnée mais pas comme ça. Qu’ont-ils fait de leur côté pour éviter que ce genre de chose arrive ? On leur avait confié nos enfants. » La directrice grince : « Nous ne pouvons pas mettre un professeur devant chaque chambre. Une charte avait été signée, elle n’a pas été respectée. Je n’ai pas à me justifier. » Les parents de l’adolescente ont mandaté l’avocat messin Frédéric Richard-Maupillier pour faire annuler « l a décision du conseil de discipline ». C’est une question de principe « car c’est disproportionné. C’est aussi important pour la reconstruction de la jeune victime , argumente-t-il. Et j’insiste sur ce mot : c’est une victime de viol. Il ne faut pas qu’elle développe un sentiment de culpabilité. L e règlement intérieur du collège est appliqué à la lettre sans prendre en compte le contexte. Et en même temps : aurait-elle été exclue sans cette agression ? » [URL="http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/07/13/apres-le-viol-la-sanction-de-l-ecole"]Source[/URL] [/QUOTE]
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