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Actualités marocaines
La faillite de l'enseignement public
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[QUOTE="mamalich, post: 10723777, member: 335669"] on va dire que Mr le ministre a deja définit cela en parlant des menages a moins de 10000 Dh/mois. Dans ce sens, je ne crois pas que mon chiffre soit très loin de la réalité. Ajouter a cela mon vague souvenir de quand on faisait le trajet pour collecter la bourse en groupes, et si mes souvenirs sont bons, l'ecrasante majorite d'entre nous la recevait. Alors, si deja la bourse ne devrait etre attribuée qu'aux nécessiteux, on etait bien nombreux alors. comme j'ai dit avant, il n'est pas question de mettre les batons dans les roues d'une quelconque machine, mais de s'informer sur les détails d'une mesure aussi importante que l'a été l'arabisation de l'enseignement par exemple. Surtout que d'après ce que je vois en ce moment, la vision du "payage" (autant dire de collecte) est assez clairement définie, mais pas celle de l'investissement pour l'augmentation des capacités de ces écoles. Une chose qui n'est absolument pas logique, surtout avec l'abondon du projet de taxation des riches. Je veux bien que l'on investisse dans la création de nouvelles écoles d'ingénieurs, on en a grandement besoin. Je veux bien régionaliser ces formations, je veux étendre leurs champs, et je veux bien payer en taxes ce qu'il faut pour soutenir de tels investissements. Un autre point. La raison pour laquelle les ecoles d'ingenieurs sont si convoitées, est qu'elles sont presque (avec les ecoles de commerce et la faculté de medecine) la seule issue pour avoir un avenir professionnel. L'université étant depuis deux décennies au moins en faillite. Alors que l'on dise que les grandes écoles coutent très cher au gouvernement au point de les rendre payantes, il faut vraiment questionner ou va la somme allouée a l'enseignement supérieur : Le maroc forme 10000 ingénieurs par année, autour de 1000 médecins par an......sur combien de bacheliers déjà?... autour de 120 000, qui seront repartis sur les écoles de commerce pour les chanceux, et entasses dans les universités pour le reste. Alors j'ai de la misère a croire que les écoles d'ingénieurs bouffent le budget de l'enseignement même en prenant en considération que la formation d'un ingénieur coutera naturellement plus que la formation d'une licence en littérature anglaise. Ce que je veux dire par tout cela, est que le probleme de financement de l'enseignement supérieur ne vient pas des ecoles d'ingénieurs, mais des universités. Reformer les universites serait plus judicieux a long terme que d'utiliser la seule composante de l'enseignement superieur qui "fonctionne" comme laboratoire de test. S'il faut augmenter la capacite de ces ecoles, c'est en prenant du budget gaspille des universites qu'ils faut chercher l'argent...pas dans la poche des étudiants, aussi riches soient-ils. [/QUOTE]
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