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La frontière algero-marocaine vraiment fermée?
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[QUOTE="rochival, post: 9512510, member: 307903"] LOriental vit au rythme des échanges illégaux avec lAlgérie. Le long du chemin menant de Nador à la frontière, de jeunes contrebandiers risquent leur vie dans des véhicules remplis de carburant. Récit. Nador, un vendredi comme les autres. La ville, à peine remise des inondations du mois d'octobre qui lont littéralement plongée sous les eaux pendant plusieurs jours, se réveille lentement. Depuis quelques semaines seulement, les routes sont à nouveau praticables. Tout comme le reste de la ville rifaine, les rares stations-services sont quasi désertes en cette matinée. Et pour cause, ici, presque personne ne fait le plein à la pompe, à moins d'y être obligé. On préfère généralement les petits vendeurs d'essence. Avant de prendre la route pour Oujda, nous ferons donc comme tout le monde. Nous nous rendons dans la commune de Beni Enzar, non loin de la frontière de Melilia. Pour signaler les points 'approvisionnement, un bidon ou un entonnoir, posé au coin d'une ruelle. Deux objets qui pourraient presque figurer sur l'emblème de la région. A peine avons-nous stationné que Ali, un jeune vendeur, se dirige vers notre véhicule pour prendre notre commande : un bidon de super algérien, le produit le plus prisé, pour 200 DH le bidon de 30 litres, contre 300 pour le super marocain à la pompe. Ali en vend jusqu'à 600 litres par jour, et engrange une marge de 30 DH par bidon écoulé. Ali vend aussi un peu de gasoil, à 140 DH le bidon, mais la marge est moins intéressante. Des vendeurs comme lui, il en existe une vingtaine rien que dans la commune de Beni Enzar. Selon Saïd Chramti, militant au sein dune association pour le développement basée à Nador, pas moins de 500 familles vivent du commerce de carburant dans la région de Nador. Une manne pour la région ? Pas sûr Cette contrebande est un frein au développement, estime Saïd Chramti.La raison ? Depuis plusieurs années, beaucoup de pompes ont fermé, ce qui représente une perte de vrais contrats de travail. D'autres sont vétustes, car les investisseurs se détournent du secteur dans la région. L´mouqatilat et l'boulice Nous laissons Nador et prenons la direction de la frontière algérienne, en remontant la route de l'essence. Mais avant darriver à bon port, il faut franchir les nombreux barrages dressés sur la route nationale, suite au démantèlement la semaine passée dun réseau terroriste à Berkane, située entre Nador et Oujda. Mais le contrôle se réduit à un zigzag entre les barrières cloutées qui ne semblent pas incommoder les trafiquants d'essence. Dès la tombée de la nuit, des Renault 18, véritables vestiges de lautomobile, défilent à vive allure sur la route étroite. Chargées d'une cinquantaine de bidons casés dans le coffre, à l'arrière et sur le toit, la plupart des voitures nont pas de plaques dimmatriculation. Et apparemment, elles ont raté plus d'un contrôle technique. Ici, on les appelle les mouqatilat (guerrières). [/QUOTE]
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