Dans une séquence consacrée à la justice algérienne, sur la chaîne -Canal Algérie-, la parole a été donnée à deux avocats très célèbres chez eux, les avocats BRAHIMI, ancien Président de la Ligue Algérienne des Droits de l’homme désignée par les militaires, et BOUDIAF, ancien bâtonnier d’Alger et ancien sénateur. Pour les deux juristes, la justice en Algérie n’est qu’un appareil mafieux aux ordres du pouvoir avec des magistrats – pour les affaires sensibles- obéissant aux ordres venus d’en haut et pour lequel le citoyen est devenu un ennemi.
BRAHIMI en pénaliste, dénonce en particulier la détention préventive. Devant toute infraction pénale, l’Algérien qui est en général convoqué 24 heures avant pour se présenter devant le tribunal passe une nuit cauchemardesque. Le magistrat « instruit » par le DRS peut le mettre en détention préventive et le citoyen écroué peut alors attendre des mois avant que son affaire ne soit instruite et jugé
BRAHIMI en pénaliste, dénonce en particulier la détention préventive. Devant toute infraction pénale, l’Algérien qui est en général convoqué 24 heures avant pour se présenter devant le tribunal passe une nuit cauchemardesque. Le magistrat « instruit » par le DRS peut le mettre en détention préventive et le citoyen écroué peut alors attendre des mois avant que son affaire ne soit instruite et jugé