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la rose et le réséda
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devrait être partout une priorité»


INTERVIEW - Ancienne ministre des Finances d'Indonésie, Sri Mulyani Indrawati, 55 ans, est la directrice générale de la Banque mondiale depuis 2010.

LE FIGARO. - Le ralentissement de l'économie mondiale est-il général ?

Sri MULYANI INDRAWATI. - L'année 2016 a commencé alors que de grands défis se sont manifestés en termes de croissance.

À l'exception des États-Unis dont la reprise paraît saine, la zone euro et le Japon sont dans des situations moins favorables. Les pays émergents ou en développement sont actuellement en train de ralentir de façon significative. Tous éprouvent des difficultés à atteindre leurs objectifs de croissance, alors qu'ils doivent faire face à des problèmes de pauvreté et apporter des réponses au changement climatique.

Le Brésil et la Russie sont en récession, la Chine, la deuxième économie mondiale par sa taille, est en train de revoir son modèle de croissance et est passée en rythme annuel de 10% il y a 10 ans à 6,7% estimés pour 2017.

L'autre grand défi est celui des réfugiés. Que fait la Banque mondiale, très impliquée pour traiter des conséquences économiques des conflits?

On compte aujourd'hui 60 millions de gens déplacés.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, il n'y a jamais eu autant de populations obligées de fuir leur pays en raison de conflits armés et dans une moindre mesure du fait de catastrophes naturelles.

La Banque mondiale dispose de mécanismes financiers et d'une expertise pour répondre à ces situations de détresse. [ah bon ? :eek: comment ça ? :rolleyes:]

En amont des conflits et des réfugiés, n'est-ce pas la mondialisation qui est en cause, beaucoup de pays étant à l'abandon et incapables de répondre aux besoins de leurs populations ?

Il faut en effet être extrêmement vigilant.

Plus que jamais l'objectif prioritaire doit être la réduction de la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie dans des pays touchés par les conflits ou dans des pays fragiles.

L'objectif doit être de redonner de l'espoir aux populations.

Beaucoup s'enfuient de chez eux parce qu'ils ne voient pas d'autre option.

La croissance économique doit par conséquent aussi être inclusive et se soucier d'abord des 40% de la population la plus pauvre. La lutte contre les inégalités devrait être partout une priorité.
[au pays des bisounours, certainement...]

Plus que jamais les questions de gouvernance, de réforme des institutions et de lutte contre la corruption doivent être traitées pour créer des sociétés justes qui permettent aux populations de réaliser leur potentiel.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...galites-devrait-etre-partout-une-priorite.php

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