La militante tunisienne a annoncé mardi quitter le groupe féministe

Femen - Amina : Et si c'était "Israël" qui finançait ?LePoint.fr

La militante tunisienne a annoncé mardi quitter le groupe féministe, qu'elle accuse d'islamophobie et d'avoir un système de financement opaque.
La militante tunisienne Amina Sboui, libérée début août après deux mois et demi de détention, a annoncé mardi quitter le groupe féministe Femen, qu'elle accuse d'islamophobie et d'avoir un système de financement opaque. "Je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe. Je n'ai pas apprécié l'action où les filles criaient
"Je veux savoir"
La jeune fille de 18 ans a par ailleurs critiqué l'opacité du financement de Femen, une organisation féministe fondée en Ukraine et désormais basée à Paris, connue pour ses actions seins nus en soutien aux droits des femmes et contre les dictatures. "Je ne connais pas les sources de financement du mouvement. Je l'ai demandé à plusieurs reprises à Inna (Shevchenko, chef de Femen, ndlr) mais je n'ai pas eu de réponses claires. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux. Et si c'était Israël qui finançait ? Je veux savoir", a expliqué Amina, qui se dit désormais "anarchiste ".
Elle a mis du temps à comprendre mais à 18 ans cela se comprend c'est comme les arnaques de sos machin licra mrap ldh uejf halde que des trucs payés par l'argent des salariés pour soutenir l'entité illégale qui n'a rien
d'hébreu afin qu'il continue la colonisation en Palestine .
 
http://www.elle.fr/Societe/News/Femen-Amina-claque-la-porte-2569872

Les Femen l’avaient érigée en symbole. Ce mardi, Amina décide pourtant de leur tourner le dos en quittant définitivement leur organisation. Dans une interview au « Huffington Post », elle annonce son départ et évoque les raisons de cette décision inattendue. Sans détour, elle dénonce le financement « douteux » de cette « organisation islamophobe ». « Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux. Et si c'était Israël qui finançait ? Je veux savoir », s’interroge la militante tunisienne. Très critique vis-à-vis des actions anti-islam menées ces derniers mois par les Femen, elle ajoute : « Je n'ai pas apprécié l'action où les filles criaient "Amina Akbar, Femen Akbar" (Amina est grande) devant l'ambassade de Tunisie en France, ou quand elles ont brûlé le drapeau du Tawhid devant la mosquée de Paris. Cela a touché beaucoup de musulmans et beaucoup de mes proches. Il faut respecter la religion de chacun. »


« Je les remercie de m'avoir soutenue »

Amina Sboui était devenue une icône du mouvement en publiant des photos d’elle seins nus sur les réseaux sociaux, avec les messages « Mon corps m’appartient et il n’est l’honneur de personne » ou « Fuck your morals » inscrits sur le corps. Le 15 août dernier, elle a posté une nouvelle photo d’elle avec comme inscription : « Nous n'avons pas besoin de votre démocratie. »

Emprisonnée en Tunisie pour avoir tagué le nom du mouvement féministe ukrainien sur un muret à proximité de la mosquée Oqba-Ibn-Nafaâ, à Kairouan en mai dernier, la jeune militante avait été soutenue par les Femen. Trois militantes du mouvement avaient même été arrêtées pour avoir participé à une action seins nus devant le ministère de la Justice tunisien. « Je les remercie de m'avoir soutenue. Surtout Josephine, Marguerite et Pauline qui ont dû faire de la prison ici. Il y a eu de bonnes actions mais pas toutes. Elles auraient dû se renseigner auprès de mes avocats avant de faire certaines actions. Cela a aggravé mon cas », a expliqué Amina au « Huffington Post ». La jeune femme a toutefois précisé qu’elle restait engagée. Sans abandonner ses convictions féministes, elle revendique désormais un nouveau modèle : l’anarchie.

La leader des Femen, Inna Shevchenko, a appris la nouvelle en lisant le « Huffington Post ». « Amina n'a pas trahi FEMEN, mais des milliers de femmes qui ont mené la campagne "Free Amina", grâce à qui elle est libre maintenant », a-t-elle commenté sur Twitter.
 
Haut