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Islam
La place de l'éducation dans la religion
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[QUOTE="mithys, post: 7186715, member: 195355"] Vouloir donner à ses enfants une éducation religieuse est certes un droit légitime et constitutionnel, mais, à notre époque de pluralisme des cultures et des convictions, la foi, au lieu dêtre imposée comme suite logique et traditionnelle du baptême, ne devrait-elle pas être choisie, le plus tard et le plus librement possible, en connaissance de cause ? Par simple honnêteté intellectuelle Dès 1966, le psychologue religieux Antoine VERGOTE, notamment, alors professeur à lUniversité catholique de Louvain, a bien décrit les motivations psychologiques de la foi, et confirmé que sans une éducation religieuse (basée sur la confiance et lexemple des parents, et donc imposée de manière affective), elle napparaît pas spontanément, et que la religiosité ultérieure en dépend. Certains agnostiques ou athées, et déjà certains croyants, remettent donc question léducation religieuse, fût-elle sincère, « de bonne foi » et donc légitime, mais aussi, parce ce quà leurs yeux, elle est, n'en déplaise à certains : - dogmatique, puisquelle impose la soumission à un dieu dont lexistence nest que subjective, à un livre « sacré », différent dans chaque religion, ainsi quà une « Vérité » absolue, à lorigine de lintolérance, de guerres, alors que la « vérité » ne devrait jamais être que personnelle, partielle et provisoire, - unilatérale et donc exclusive, puisquelle occulte les alternatives dautres religions et surtout de la laïcité philosophique, de lhumanisme laïque, de la morale laïque, de la spiritualité laïque, , et quelle ne favorise donc pas lautonomie, lesprit critique, le libre examen , la liberté de pensée, les options laïques, Quant lenseignement confessionnel, survivance du Moyen Âge, même sil a récupéré hypocritement certaines valeurs laïques, telles quune certaine autonomie concédée aux adolescents : - il reste fidèle à son projet éducatif visant à conserver autant que possible une mainmise sur les consciences, - il reste fondamentalement élitiste, inégalitaire, communautariste, identitaire, prosélyte, évangélisateur, fermé à la différence de lautre, - il occulte volontairement, au mépris de la plus élémentaire honnêteté intellectuelle, toutes les options susceptibles de lui faire perdre de son influence, - il est inadapté à notre époque de pluralisme des cultures et des convictions, - il est donc obsolète et incompatible avec les valeurs humanistes. Cela ne me paraît possible quà la condition dorganiser enfin un système éducatif pluraliste proposant à tous les jeunes une information minimale, non prosélyte, progressive, adaptée à lentendement de chaque âge et aussi objective que possible. Cela leur ferait découvrir : - dune part, le « fait religieux », qui fait partie de la culture générale (les différentes options religieuses, mais en les laissant découvrir à leur rythme ce que toutes les religions ont hélas un commun, à des degrés divers : la soumission à un dieu et à un livre « sacré »), le déisme, ..., - ET dautre part, le « fait laïque » (les différentes options laïques que sont lagnosticisme, lincroyance et lathéisme, et ce quelles ont en commun : le libre examen, lesprit critique à tous égards, la liberté de pensée, lautonomie de la conscience, la liberté individuelle, lacceptation de la différence enrichissante de lautre (si elle n'est pas fondamentaliste), en bref, lhumanisme laïque). Cela réduirait aussi linfluence des inégalités intellectuelles inhérentes aux différences de niveau socioculturel des familles. Léducation religieuse, renforcée par un milieu croyant unilatéral, laisse évidemment des traces indélébiles dans le cerveau émotionnel, ce qui anesthésie, à des degrés divers, le cerveau rationnel et lesprit critique dès quil est question de religion, et perturbe donc le libre choix ultérieur des convictions philosophiques ou religieuses. Léducation coranique, exemple extrême, en témoigne hélas à 99,99 % Dailleurs, lIRM fonctionnelle tend à expliquer la persistance neurophysiologique de la sensibilité religieuse, par plasticité neuronale et synaptique, et donc la fréquente imperméabilité de tant de croyants, notamment créationnistes, aux arguments rationnels et scientifiques. Dans cette optique, lenseignement confessionnel, devrait fusionner avec lenseignement officiel et devenir pluraliste. Mais on en est loin car, en réaction à la laïcisation et à la déconfessionnalisation croissantes de nos sociétés intellectualisées, les religions semploient à reconfessionnaliser les consciences, à réinvestir lespace public et à recléricaliser la politique, notamment européenne A moins que lhumanisme laïque, qui nest ni antireligieux, ni prosélyte, apparaisse finalement comme une alternative « salutaire » Dans une ou deux générations, peut-être ? Michel THYS à Waterloo. [url]http://michel.thys.over-blog.org[/url] [/QUOTE]
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