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Islam
La possession par les Djinns : Deconstruction d'un mythe.
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[QUOTE="Zailachi, post: 4747776, member: 174446"] Analyse du phénomène La possession et l’exorcisme qui en découlent sont le tronc commun de tous les peuples sur terre. Cette pratique est universelle, elle est largement attestée sur le continent eurasien : chamanisme, taoïsme, hindouisme, bouddhisme, ainsi que les monothéismes (islam, judaïsme, christianisme). Chacun prétendant user d’un pouvoir divin ou surnaturel lui permettant de déloger l’encombrant invité. Concrètement la crise de possession ne se distingue pas d'une crise d'hystérie. On distingue un état de calme et un état de crise. L'état de crise se traduit par des contorsions, des éclats de rage, des paroles impies et blasphématoires. Pendant la période de calme, tout est généralement oublié et le comportement redevient bien adapté, voire très pieux. La schizophrénie [21] peut aboutir elle aussi au sentiment d'être possédé. Un élément est aussi avancé c’est le changement physique de l’individu lors de la « possession » mais il est aujourd’hui avéré que le psychique peut avoir des effets sur le morphologique. Ce phénomène appelé effet placebo a été définit comme l'écart positif constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Tout geste thérapeutique, valide ou non, comporte d'ailleurs une part plus ou moins grande d'effet placebo[]. Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. Certains patients sont même parfois améliorés objectivement d'affections pouvant être réputées 'incurables [22]. La Force disproportionnée est souvent citée comme une preuve de "surhumanité" chez le possédé. Les cas de "force surhumaine" peuvent cependant s'attester, y compris dans le monde "normal" de la névrose, de l'enthousiasme, de la colère ou de l'amour. Une violente émotion peut conduire un être de musculature peu exercée à développer pour une courte période une force étonnante. Quant à la réaction aux gestes religieux (Lecture de la Bible, Crucifix, eau bénite, pour les chrétiens, Coran pour les musulmans) par la colère, Il est évident que le « possédé » se doit d'étaler un comportement réprouvé en quelque manière par l'entourage, actuel ou ancien... Ainsi d'employer des mots orduriers, scatologiques, de tirer la langue, de faire des gestes obscènes, etc... [23] Jacques Donnars [24] réunit, quant à lui, l'ensemble des états de possession, extase, etc... sous le terme générique de transe qu'il définit comme une « manifestation corporelle qui traverse la plupart du temps, avec une certaine brutalité, la vie comportementale d'un sujet et semble, pour l'observateur du dehors, arrêter la façon dont la conscience du sujet le mettait en rapport avec son entourage et avec lui-même, manifestation sans lésion neurologique résiduelle ». Voici un exemple de transe (Donnars, 1981) qui dans un contexte approprié serait rangé parmi les possessions : " Soudain ses traits se convulsent, un cri de bête qu'on égorge lui sort du gosier, un rictus se précise, tandis que ses bras, ses jambes se tordent, comme si elle tentait de s'opposer vainement à la charge de souffrance qui semble monter de ses profondeurs. Elle tente de fuir. Tout son corps manifeste l'effroi, l'angoisse. Sa tête tourne maintenant sur son cou à s'en décrocher, tandis qu'elle écume et commence à ruisseler de sueur. on corps gesticule dans une totale dissociation, comme si chaque membre illustrait l'énorme division dont elle est le siège ". Elle évoque plus loin la lutte avec des " êtres inquiétants qui s'approchent pour abuser d'elle ". Le rapide coup d'œil que nous venons de jeter sur ces phénomènes nous permettent de proposer les hypothèses suivantes : Mis à part les considérations d'ordre dogmatique et le contexte éthique, · on peut rapprocher la possession de l'extase et de la transe en général. · les phénomènes de possession concernent plus facilement des sujets à forte capacité de dissociation (par exemple de nature hystérique ou parfois psychotique) · Le contexte groupal semble essentiel, non seulement en raison du support théologique qu'il fournit, mais comme structure nécessitant pour s'équilibrer la production, en l'un au moins de ses membres, de phénomènes exprimant publiquement l'envers des excès dont elle est porteuse. Hystérie/possession et féminité Notons qu’une grande partie des prétendues possédées sont de la gente féminine. Il s’avère souvent après analyse plus approfondie que ces personnes souffrent de troubles psychiques, de stress …. Les psychanalystes ont souvent considéré que l'hystérie était probablement une pathologie fortement associée aux femmes non parce que les femmes y seraient plus sensibles que les hommes mais parce que, dans des sociétés où la femme est opprimée et où la féminité est réprimée, les femmes l'utilisent comme médium pour exprimer leur malaise psychologique profond sous l'influence de la société qui oriente leur peine vers une expression de type hystérique [25]. Cette hypothèse expliquerait pourquoi il semble y avoir des effets de mode ou des épidémies d'hystérie dans nos sociétés, dites « islamiques » et à certaines époques, et pourquoi l'hystérie a beaucoup régressé en Occident. [/QUOTE]
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