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La révolte des jeunes belges de la diaspora africaine
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[QUOTE="compteblad, post: 14782395, member: 167672"] L’impensé colonialAlors que le mouvement noir revient en force aux Etats-Unis, avec le courant «Black lives matter» « La condition noire est très peu étudiée en Belgique, entame l’anthropologue. Or, en restant dans le non-dit, sans prendre la peine de creuser la question coloniale et post-coloniale, c’est une vraie poudrière qui couve. » Cet « impensé » laisse dès lors toute la place à un racisme ordinaire, tellement ancré qu’il en devient inconscient, pointe Jacinthe Mazzocchetti. Elle évoque ici des études à grande échelle qui ont révélé que les personnes noires faisaient l’objet des stéréotypes les plus négatifs en termes de compétences : « On les pense un peu «bête», plus lents… Il y a là un imaginaire lié à l’histoire coloniale qui rejaillit dans le racisme ordinaire et par conséquent dans la discrimination à l’embauche. Nous avons même des stéréotypes dans l’autre sens : puisqu’on a l’image qu’en Afrique on s’occupe bien des aînés, on va proposer aux femmes issues de la diaspora, qui ont un diplôme universitaire en droit ou autre, d’être aides-soignantes ! » Lire aussiLa police américaine ébranlée Kalvin Soiresse est le coordinateur du collectif « Mémoire coloniale et lutte contre les discriminations », qui regroupe une centaine d’associations belges. Ce professeur de sciences sociales plaide depuis des années pour un travail de mémoire : « La colonisation fait partie de l’histoire de la Belgique. Or, elle n’est presque pas, voire pas du tout, enseignée dans les écoles ! » Conclusion : une ignorance immense chez les « belgo-belges » et une difficulté de filiation citoyenne chez les jeunes issus de la diaspora subsaharienne. Le professeur pointe par ailleurs une propagande coloniale qui, dans le même temps, n’a jamais été véritablement déconstruite. DéclassementPourtant, contrairement aux images véhiculées, la diaspora africaine est globalement plus éduquée que la moyenne. Ainsi, les nombreux jeunes Africains qui viennent faire des études en Belgique, ou les familles aisées qui émigrent, pour obtenir l’asile en Europe. L’immigration subsaharienne est en cela très différente des immigrations marocaines et turques. Elle est aussi plus tardive (elle débute dans les années 70). Cette première génération de migrants a ainsi vécu un déclassement social important. Arrivés sur le sol belge avec des diplômes universitaires difficiles à faire reconnaître, les immigrés africains se sont vus contraints d’accepter des emplois pour lesquels ils étaient surqualifiés. Ce qui donne lieu aujourd’hui à des conflits intergénérationnels importants : « on se retrouve avec des parents titulaires d’un doctorat dont les enfants ne veulent plus aller à l’école ! », rapporte Jacinthe Mazzocchetti. [/QUOTE]
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