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La révolte des jeunes belges de la diaspora africaine
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[QUOTE="compteblad, post: 14782397, member: 167672"] Car la deuxième génération refuse, elle, de faire profil bas. « Il existe aujourd’hui une jeunesse qui ne croit plus aux critères classiques de réussite sociale, explique l’anthropologue de l’UCL.Leurs parents, qui sont éduqués, les poussent, en leur mettant beaucoup de pression. Si certains s’engagent dans cette voie, d’autres rejettent l’école et développent une colère, qui s’affirme dans la musique, la religion… ou la violence. » On retrouve dans cette jeunesse le malaise des jeunes belgo-marocains de troisième génération : être né ici, vivre ici, mais être sans cesse renvoyé à son étrangeté. Et certains enfants de demander à leurs parents pourquoi ils sont noirs alors qu’ils sont nés en Europe… La colère de la jeunesseMireille Tsheusi Robert2, psychologue, éducatrice chez Bamko ASBL, chercheuse et présidente du collectif Bayaya, qui s’occupe des bandes urbaines, perçoit même un phénomène d’« auto-discrimination » et d’« auto-destruction » : les jeunes ont une image extrêmement dévalorisée d’eux-mêmes. Pour eux, la peau noire représente le mal, l’incompétence, le ridicule. « Je pense que dans le cadre des bandes urbaines, où des jeunes afro-belges agressent mortellement des autres jeunes afro-belges et non d’autres origines, il y a une volonté collective et inconsciente de donner la mort à cette communauté, à cette peau dite noire si méprisée et que leur socialisation en Belgique leur a appris à détester. Ce n’est pas en Afrique qu’ils ont appris à détester la peau africaine, d’autant plus que la majorité est née en Belgique… » Cette « révolte qui monte sur le terrain » Kalvin Soiresse la ressent de plus en plus. Et cela l’inquiète. Les jeunes de la diaspora africaine d’aujourd’hui sont-ils les Abaaoud et les Abdeslam de demain ? « Cela ne prendra sans doute pas la même forme, car ce n’est pas la même histoire. Pour l’instant, cette révolte n’a pas encore explosé, et elle est cantonnée à l’intérieur de la communauté. Mais qu’est-ce qu’elle donnera dans dix ans ? » [/QUOTE]
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