lebarrus
VIB
qui a t'il d'illégale que 93% de la population réclame le rattachement a la Russie? un référendum populaire est il illégale?
La russie menace les américains d’abandonner le dollar us
- Initiateur de la discussion lm741
- Date de début
lebarrus
VIB
ils ont jamais servit a rien, a endetté oui....
lebarrus
VIB
l'occident est fini ils le savent, une guerre ouverte contre les russes, signifierais l'extinction de l'occident, ils grincent les dents, mais ne ferons jamais rien pour les contrariés, juste des coups de ballerines histoires de chatouillé l'orge russe....
A
AncienBladinaute
Non connecté
les russes ne font plus peur aux européens depuis bien longtemps
lebarrus
VIB
c'est pas la question, c'est l'occident qui cherche des poux au russes, ils vont l'apprendre a leur dépend....
shivvah
VIB
Mais arrêtez de tripper il y'aura pas de guerre tu crois que l'Europe va se lancer dans une guerre pour la Crimée (bon si Poutine décide de 's'attaquer à d'autres pays je dis pas) mais l’Europe ne va pas partir en guerre pour ça tout comme Poutine qui ne souhaite pas non plus une guerre.
Vous fantasmez
Quant à l'occident tu l'enterre bien vite dis-donc je ne sais pas si t'es au courant mais les pays émergents traversent de graves crises en ce moment (l'onde de choc de 2008 qui se propage et qui n' arrive chez eux maintenant)
Donc bon....
lebarrus
VIB
bien sur que l'occident est a entérré, elle fait partie du vieux monde, elle pensais encore etre la seule a dicté ses lois ,sa façon de pensé, a imposé ses regles, bien sur elle se méprend, sans compté que d'autres leaderchip on émérger, elle n'a plus d'autres choix de ce soumettre a la nouvelle tendence mondial, si elle continue son jeu a diviser a s'impliquer dans les affaires des autres, elle va de pire en pire.....
shivvah
VIB
Lol c'est la loi du plus fort.
Tu crois que les futures puissances réagiront différemment c'est ainsi que ça se passe depuis l'aube de l'humanité les plus forts mangent les plus faibles. Les plus forts dictent leurs conduites au plus faibles ce n'est pas propre à l'occident c'est propres aux pays puissants.
lebarrus
VIB
ta pas compris, d'autres puissances sont a égale et sont en mesure de dépassé l'europe, economiquement et militairement parlant, mais l'arrogence et la megalomanie occidentale continue de nargé et qui lui sera fatale; elle sde crois encore au siecle dernier, elle n'a demontré sa force que aux pays du tiers monde, mais aujourdui elle vois que ça ce gate notament face au BRICS , qui s'en tapent de faire partie du G8....
C'est de gens comme toi dont le monde a besoin , des géopoliticiens éclairés qui ont tout compris , un BEPC et une connexion internet et la planète est sauvée
Merci de nous confirmer l'adage de la culture et de la confiture
shivvah
VIB
J'ai très bien compris ce que tu veux dire c'est toi qui ne veut pas comprendre que les futures puissances une fois qu'elles auront atteints le sommet seront aussi arrogantes et posséderont les mm défauts que tu reproche à l’occident.
Quand on est puissant on peut tout se permettre.
Quand la Russie était puissante (ex URSS elle avenvahi toute l'Europe de l'Est)
Quand le Japon était puissant il a fait de mm avec ses pays voisins (notamment avec la Chine et la Corée)
Etc etc....
lebarrus
VIB
bah ont est 7 milliards, tu fait parti de quelle catégorie des crétins?C'est de gens comme toi dont le monde a besoin , des géopoliticiens éclairés qui ont tout compris , un BEPC et une connexion internet et la planète est sauvée
Pas la tienne , j'ai un minimum de dignité
lebarrus
VIB
a la bonheure la géopolitique aura changer de pole evidement, ça ne sera plus certains peuples qui seront opprimé, ça en sera fini
lebarrus
VIB
t'en a déja pas alors pourquoi monte tu les encheres ...Pas la tienne , j'ai un minimum de dignité
lebarrus
VIB
comme la fumé le tambour un autre moyen de communication, on vit avec son epoque, pas de doute tu fait partie des crétions je me suis pas trompé....Oups je retire le BEPC de toute évidence tu ne l'as pas , je te concède la connexion internet celle là tu l'as
shivvah
VIB
d'abord on en sais rien toi et moi et admettons que ce ne soit pas les mm peuples que maintenant ça sera d'autres peuples à la place (j'ai complété ma précédente intervention avec l'exemple de l'URSS et du Japon)
C'est effectivement ce qui est en train de ce passer, les USA sont très inquiet non pas vraiment de la monté des Russes mais plutôt Chinoise, d'ailleurs on a vite vue des demandes de négociations avec les Chinois émanant des USA lorsque ceux ci ont vidé leur réserve en dollars pour le yuan. Un autre aspect de l'alarmisme que cela sucite chez les US c'est le fait qu'ils ont peu après envoyer deux B52 dans l'espace aérien (ou pas loin je sais plus) chinois pour leur dire "hé ! l'espace aérien, on maîtrise encore ok...".
Si on rajoute à cela les demandes de cession de certains états d’Amérique (notamment les états du sud) qui compose les USA on comprend alors que les USA sont sur une très mauvaise passe, le seul truc qui fait que les USA tienne encore c'est qu'ils essaient de gagner du temps du mieux qu'ils peuvent face à la monté de la Chine en dépit de la rêverie qui consiste à dire que l'économie US remonte sous prétexte que leur industrie automobile reprend.
Sur le plan européen par contre c'est différent, l'Europe est considéré par les USA comme leur vassaux, c'est d'ailleurs dans cette optique que l'UE fut construite je vois déjà des bladinautes me ramener des discours concurrentiel de l'UE vis à vis des USA mais quand on sait que Jean Monnet qui est le père des pères de la construction de l'UE, été rémunéré par les USA on ce demande alors pourquoi les USA financerais la construction d'une chose qui est censé les concurrencer si ce n'est des intérêts cachée ? Comme disait Mittérand "les Américains sont vorace" entendons par là que tant que les USA n'auront pas le contrôle du monde, on aura jamais la paix.
Une fois que on sait tous ça, l'accusation d'occidentalophobie pathologique prête légèrement à sourire...
shivvah
VIB
C'est effectivement ce qui est en train de ce passer, les USA sont très inquiet non pas vraiment de la monté des Russes mais plutôt Chinoise, d'ailleurs on a vite vue des demandes de négociations avec les Chinois émanant des USA lorsque ceux ci ont vidé leur réserve en dollars pour le yuan. Un autre aspect de l'alarmisme que cela sucite chez les US c'est le fait qu'ils ont peu après envoyer deux B52 dans l'espace aérien (ou pas loin je sais plus) chinois pour leur dire "hé ! l'espace aérien, on maîtrise encore ok...".
Si on rajoute à cela les demandes de cession de certains états d’Amérique qui compose les USA on comprend alors que les USA sont sur une très mauvaise passe, le seul truc qui fait que les USA tienne encore c'est qu'ils essaient de gagner du temps du mieux qu'ils peuvent face à la monté de la Chine en dépit de la rêverie qui consiste à dire que l'économie US remonte sous prétexte que leur industrie automobile reprend.
Sur le plan européen par contre c'est différent, l'Europe est considéré par les USA comme leur vassaux, c'est d'ailleurs dans cette optique que l'UE fut construite je vois déjà des bladinautes me ramener des discours concurrentiel de l'UE vis à vis des USA mais quand on sait que Jean Monnet qui est le père des pères de la construction de l'UE, été rémunéré par les USA on ce demande alors pourquoi les USA financerais la construction d'une chose qui est censé les concurrencer si ce n'est des intérêts cachée ? Comme disait Mittérand "les Américains sont vorace" entendons par là que tant que les USA n'auront pas le contrôle du monde, on aura jamais la paix.
Une fois que on sait tous ça, l'accusation d'occidentalophobie pathologique prête légèrement à sourire...
"entendons par là que tant que les USA n'auront pas le contrôle du monde, on aura jamais la paix."
La paix n'a jamais vraiment régné sur terre chacun son tour les puissances naissent vivent et meurent et au passage elle se comportent comme les USA.
Ce que je disais plus haut à Lebarrus si vous pensez que les futures puissances réagiront différemment.
L'URSS, le Japon, l’Allemagne, les USA, Israél.... (et ça c'est en restant aux 100 dernières années)
Le truc c'est que vous pensez que la chute des USA (e't de l'occident tout entier) est synonyme de paix sur terre non d'autre reprendront le flambeau vous risquez d'être déçus si vous pensez que demain on va tous courir dans les champs mains dans la main en chantant lalalala
Les guerres, le pouvoir fontt partie de la nature humaine, l’avidité n'a ni couleur ni culture ni religion.
Bon de toute façon on tombera pas d'accord donc je vous laisse continuer de rêver tranquillement lol
"entendons par là que tant que les USA n'auront pas le contrôle du monde, on aura jamais la paix."
La paix n'a jamais vraiment régné sur terre chacun son tour les puissances naissent vivent et meurent et au passage elle se comportent comme les USA.
Ce que je disais plus haut à Lebarrus si vous pensez que les futures puissances réagiront différemment.
L'URSS, le Japon, l’Allemagne, les USA, Israél.... (et ça c'est en restant aux 100 dernières années)
Le truc c'est que vous pensez que la chute des USA (e't de l'occident tout entier) est synonyme de paix sur terre non d'autre reprendront le flambeau vous risquez d'être déçus si vous pensez que demain on va tous courir dans les champs mains dans la main en chantant lalalala
Les guerres, le pouvoir fait partie de la nature humaine, l’avidité n'a ni couleur ni culture ni religion.
Bon de toute façon on tombera pas d'accord donc je vous laisse continuer à rêver tranquillement lol
Personne n'as dit que la chute des USA entraînera de facto une paix mondial, c'est vous qui pensez ça car vous pensez que vos contestataire sont des anti-US maladif, avec un parti prit pareille (assez révélateur d'ailleurs) le débat ne peut pas aller très loin. Ce que la majeur parti des gens ici évoque c'est un changement de puissance ni plus ni moins qui risque de s'opéré par une guerre mondial et c'est surtout ça qui inquiètes : une 3éme guerre mondial.
JE SAIS ! personne ne veut la guerre et il n'y aura pas de 3éme guerre mondial, c'est ce que l'on disait pour la première et la seconde avant qu'elles n'éclatent.
Sinon j'ai jamais affirmer que l'occident tout entier sombrera.
Je ne cherche pas à "être d'accords", d'ailleurs si on devais passez son temps à être d'accords avec tous le monde plus personne ne ferait de débat.
shivvah
VIB
tu as confirmé les propos de leberrus qui lui parlait de tout l'occident et pas que des USA c'est la raison pour laquelle je dis vous)
relis ce qu'il a écrit.
Sauf que moi j'ai nuancé : les USA s'écroule et l'Europe "c'est différent" vue qu'ils sont les vassaux des USA (les états de l'UE plus précisément) et comme tous les états d'europe ne sont pas dans l'UE tu comprendras alors que pour moi les états occidentaux européen non membre de l'UE seront épargné (je penses à la Suède par exemple).
shivvah
VIB
Épargnés par quoi?
L'arrivé des ovnis sur terre pour la destruction de l'humanité ! Shivva sauve nous !
shivvah
VIB
Chacun sa M.....je sauve ma pomme point barre lol
Le feu d'artifice sera réel pourtant .
T'en a trop prit.
En effet ! le BRICS vient de déclarer sont soutient à la Russie en rejetant toute sanction contre elle :
Inde
Afrique du Sud
Brésil
Chine
http://www.presstv.ir/detail/2014/03/25/355941/brics-rejects-sanction-against-russia/
J'ai rien pris juste lu .
L'occident voulait prendre des sanctions contre la Russie je crois??
Le spectre d’une « guerre du gaz » entre la Russie et l’Ukraine
Moscou a annulé deux ristournes accordées à l’Ukraine sur ses livraisons gazières et réclame 11 milliards de dollars à son voisin. L’Ukraine dénonce une « pression politique inacceptable ».
L’Ukraine a rejeté samedi la hausse de 80% des prix du gaz imposée par son voisin russe et menacé de traîner Moscou devant une cour d’arbitrage, relançant le spectre d’une « guerre du gaz » qui affecterait toute l’Europe. « La Russie a échoué à s’emparer l’Ukraine par l’agression armée. Elle lance maintenant le plan pour s’emparer de l’Ukraine par l’agression gazière et économique », a tonné le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, lors d’un conseil des ministres. « La pression politique est inacceptable. Et nous n’acceptons pas le prix de 500 dollars », a-t-il poursuivi.
Moscou a annulé cette semaine coup sur coup deux ristournes accordées à l’Ukraine sur ses livraisons gazières, dont Kiev est très dépendant. En 72 heures le prix en est ainsi passé de 268 à 485 dollars les 1.000 mètres cube, un des plus élevés en Europe.
Le deux voisins ex-soviétiques sont en pleine crise depuis le renversement du régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch par des manifestants pro-européens fin février. La Russie s’est emparée en mars de la péninsule ukrainienne de Crimée, après un référendum que Kiev et les Occidentaux ne reconnaissent pas, parlant d’ « annexion », et a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l’Ukraine, la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.
Robinet coupé
Arseni Iatseniouk a agité le spectre d’une nouvelle « guerre du gaz » qui pourrait mettre en danger les approvisionnements européens, en disant s’attendre « à ce que la Russie restreigne ou stoppe les livraisons de gaz » à l’Ukraine. Le chef du gouvernement ukrainien sonne ainsi l’alarme au moment où les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) achevaient à Athènes une réunion informelle consacrée en grande partie à la crise ukrainienne.
A deux reprises, en 2005/6 et 2009/10, Moscou a déjà coupé le robinet de l’Ukraine lors de conflits entre les deux ex-républiques soviétiques, et par la même occasion le flux d’exportation vers l’Europe, encore très dépendante de la Russie en la matière. Gazprom, le géant gazier russe souvent accusé d’être un bras armé du Kremlin, fournit ainsi environ le tiers des approvisionnements de l’Union européenne, qui a une fois de plus à l’occasion de l’actuelle crise affiché son intention de réduire cette dépendance. Et près de 40% de ce gaz transite via l’Ukraine.
A l’issue de la réunion d’Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à « s’engager dans la désescalade » en Ukraine et a réaffirmé que l’UE était prête à imposer de « nouvelles sanctions », notamment d’ordre économique, si la crise s’aggravait. Plusieurs ministres présents ont mis en garde Moscou sur le risque d’un effondrement économique ou politique de l’Ukraine, alors que la Banque mondiale vient de réviser ses prévisions sur l’Ukraine, prévoyant une récession de 3% pour 2014 suite notamment à l’augmentation-sanction du prix du gaz russe. L’agence Moody’s a de nouveau abaissé vendredi soir la note de solvabilité de Kiev, ramenée dans la catégorie spéculative.
Reconnaissant le « rôle important » joué par Moscou, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a souligné que « c’est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences ».
Soutien américain
Vendredi, le vice-président américain Joe Biden a dénoncé l’utilisation de l’énergie comme « arme politique » dans une conversation téléphonique avec Arseni Iatseniouk, auquel il a promis le soutien américain.
Le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Prodan, a affirmé samedi vouloir continuer à chercher un accord avec Gazprom. A défaut, Naftogaz, la société publique ukrainienne, saisira une cour d’arbitrage, comme prévu par les contrats. Le président de Gazprom, Alexeï Miller, a, lui, accentué samedi la pression en affirmant que l’Ukraine devrait rembourser 11,4 milliards de dollars correspondant aux ristournes de ces quatre dernières années qui viennent d’être annulées.
Arseni Iatseniouk a enfin de nouveau évoqué la possibilité de négociations, notamment mardi à Bruxelles, avec des partenaires européens - Slovaquie, Pologne, Hongrie - pour qu’ils rétrocèdent à l’Ukraine une partie du gaz qu’ils reçoivent à des prix inférieurs à ceux désormais facturés à Kiev. Mais la Russie risque de ne pas apprécier un tel arrangement. Le patron de Gazprom a d’ailleurs averti vendredi à la télé russe les pays tentés de faire « très très attention à la légalité » d’une telle décision.
http://www.lesechos.fr/entreprises-...1-milliards-de-dollars-a-l-ukraine-662495.php
Le spectre d’une « guerre du gaz » entre la Russie et l’Ukraine
Moscou a annulé deux ristournes accordées à l’Ukraine sur ses livraisons gazières et réclame 11 milliards de dollars à son voisin. L’Ukraine dénonce une « pression politique inacceptable ».
L’Ukraine a rejeté samedi la hausse de 80% des prix du gaz imposée par son voisin russe et menacé de traîner Moscou devant une cour d’arbitrage, relançant le spectre d’une « guerre du gaz » qui affecterait toute l’Europe. « La Russie a échoué à s’emparer l’Ukraine par l’agression armée. Elle lance maintenant le plan pour s’emparer de l’Ukraine par l’agression gazière et économique », a tonné le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, lors d’un conseil des ministres. « La pression politique est inacceptable. Et nous n’acceptons pas le prix de 500 dollars », a-t-il poursuivi.
Moscou a annulé cette semaine coup sur coup deux ristournes accordées à l’Ukraine sur ses livraisons gazières, dont Kiev est très dépendant. En 72 heures le prix en est ainsi passé de 268 à 485 dollars les 1.000 mètres cube, un des plus élevés en Europe.
Le deux voisins ex-soviétiques sont en pleine crise depuis le renversement du régime pro-russe de Viktor Ianoukovitch par des manifestants pro-européens fin février. La Russie s’est emparée en mars de la péninsule ukrainienne de Crimée, après un référendum que Kiev et les Occidentaux ne reconnaissent pas, parlant d’ « annexion », et a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l’Ukraine, la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.
Robinet coupé
Arseni Iatseniouk a agité le spectre d’une nouvelle « guerre du gaz » qui pourrait mettre en danger les approvisionnements européens, en disant s’attendre « à ce que la Russie restreigne ou stoppe les livraisons de gaz » à l’Ukraine. Le chef du gouvernement ukrainien sonne ainsi l’alarme au moment où les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) achevaient à Athènes une réunion informelle consacrée en grande partie à la crise ukrainienne.
A deux reprises, en 2005/6 et 2009/10, Moscou a déjà coupé le robinet de l’Ukraine lors de conflits entre les deux ex-républiques soviétiques, et par la même occasion le flux d’exportation vers l’Europe, encore très dépendante de la Russie en la matière. Gazprom, le géant gazier russe souvent accusé d’être un bras armé du Kremlin, fournit ainsi environ le tiers des approvisionnements de l’Union européenne, qui a une fois de plus à l’occasion de l’actuelle crise affiché son intention de réduire cette dépendance. Et près de 40% de ce gaz transite via l’Ukraine.
A l’issue de la réunion d’Athènes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau appelé Moscou à « s’engager dans la désescalade » en Ukraine et a réaffirmé que l’UE était prête à imposer de « nouvelles sanctions », notamment d’ordre économique, si la crise s’aggravait. Plusieurs ministres présents ont mis en garde Moscou sur le risque d’un effondrement économique ou politique de l’Ukraine, alors que la Banque mondiale vient de réviser ses prévisions sur l’Ukraine, prévoyant une récession de 3% pour 2014 suite notamment à l’augmentation-sanction du prix du gaz russe. L’agence Moody’s a de nouveau abaissé vendredi soir la note de solvabilité de Kiev, ramenée dans la catégorie spéculative.
Reconnaissant le « rôle important » joué par Moscou, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a souligné que « c’est pour cela que nous devons dialoguer avec la Russie même si nous avons des divergences ».
Soutien américain
Vendredi, le vice-président américain Joe Biden a dénoncé l’utilisation de l’énergie comme « arme politique » dans une conversation téléphonique avec Arseni Iatseniouk, auquel il a promis le soutien américain.
Le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Prodan, a affirmé samedi vouloir continuer à chercher un accord avec Gazprom. A défaut, Naftogaz, la société publique ukrainienne, saisira une cour d’arbitrage, comme prévu par les contrats. Le président de Gazprom, Alexeï Miller, a, lui, accentué samedi la pression en affirmant que l’Ukraine devrait rembourser 11,4 milliards de dollars correspondant aux ristournes de ces quatre dernières années qui viennent d’être annulées.
Arseni Iatseniouk a enfin de nouveau évoqué la possibilité de négociations, notamment mardi à Bruxelles, avec des partenaires européens - Slovaquie, Pologne, Hongrie - pour qu’ils rétrocèdent à l’Ukraine une partie du gaz qu’ils reçoivent à des prix inférieurs à ceux désormais facturés à Kiev. Mais la Russie risque de ne pas apprécier un tel arrangement. Le patron de Gazprom a d’ailleurs averti vendredi à la télé russe les pays tentés de faire « très très attention à la légalité » d’une telle décision.
http://www.lesechos.fr/entreprises-...1-milliards-de-dollars-a-l-ukraine-662495.php
Poutine en tracasse plus d'un:
L'Allemagne s'interroge sur les moyens de réduire sa dépendance au gaz russe
Un débat sur un réexamen de la stratégie énergétique de l'Allemagne afin de réduire sa dépendance envers le gaz russe à la suite de la crise ukrainienne suscite des tensions au sein de la coalition gouvernementale dirigée par la chancelière Angela Merkel.
Plusieurs responsables du Parti social-démocrate (SPD), qui appartient à la "grande coalition" avec les conservateurs de Merkel, s'interrogent sur le bien-fondé d'une réorientation de la politique énergétique allemande. Berlin importe environ 35% de son gaz de Russie. La question sera certainement débattue le mardi 1er avril quand la chancelière rencontrera les dirigeants des seize Länder pour parler de la réforme des subventions sur les énergies vertes. Hannelore Kraft, ministre-présidente du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, fortement industriel, a exigé des explications de Merkel. "La chancelière doit nous dire exactement ce qu'elle veut", a-t-elle dit au Welt am Sonntag.
quelles alternatives au gaz russe ?
L'Allemagne s'est tournée ces dernières années vers les énergies renouvelables, un programme ambitieux qui prévoit notamment la fermeture de la filière nucléaire et une réduction de l'exploitation des énergies fossiles. Pour le ministre SPD de l'Economie et de l'Energie, Sigmar Gabriel, appuyé par les experts, il n'y a pourtant guère d'alternative au gaz russe et, malgré les tensions actuelles, il est peu probable que Moscou suspende ses exportations. Un avis partagé par le patron de Deutsche Post DHL, Frank Appel.
Autre signe de la volonté allemande de ne pas rompre ses liens énergétiques avec la Russie, Der Spiegel rapporte que le gouvernement Merkel a décidé de ne pas s'opposer à deux accords bilatéraux largement critiqués dans les médias, l'un concernant DEA, filiale pétrolière et gazière de RWE, l'autre Wintershall, filiale de BASF.
Au sein de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière, pourtant, des voix s'élèvent pour réclamer une diversification des sources d'énergie. On rappelle les deux "guerres du gaz" de 2006 et 2009, quand l'approvisionnement de l'Europe avait été perturbé en raison des tensions russo-ukrainiennes. "A l'avenir, il faut que nous puissions obtenir du gaz d'autres pays que la Russie", a souligné Ilse Aigner, ministre bavaroise de l'Energie.
Experts et responsables politiques évoquent les réserves du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord - Algérie, Libye, Qatar, notamment. La Norvège est également citée. Le gaz de schiste est aussi une option mais l'idée est vivement combattue par les écologistes.
Avec Reuters (Madeline Chambers, Guy Kerivel)
http://www.usinenouvelle.com/articl...de-reduire-sa-dependance-au-gaz-russe.N252067
L'Allemagne s'interroge sur les moyens de réduire sa dépendance au gaz russe
Un débat sur un réexamen de la stratégie énergétique de l'Allemagne afin de réduire sa dépendance envers le gaz russe à la suite de la crise ukrainienne suscite des tensions au sein de la coalition gouvernementale dirigée par la chancelière Angela Merkel.
Plusieurs responsables du Parti social-démocrate (SPD), qui appartient à la "grande coalition" avec les conservateurs de Merkel, s'interrogent sur le bien-fondé d'une réorientation de la politique énergétique allemande. Berlin importe environ 35% de son gaz de Russie. La question sera certainement débattue le mardi 1er avril quand la chancelière rencontrera les dirigeants des seize Länder pour parler de la réforme des subventions sur les énergies vertes. Hannelore Kraft, ministre-présidente du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, fortement industriel, a exigé des explications de Merkel. "La chancelière doit nous dire exactement ce qu'elle veut", a-t-elle dit au Welt am Sonntag.
quelles alternatives au gaz russe ?
L'Allemagne s'est tournée ces dernières années vers les énergies renouvelables, un programme ambitieux qui prévoit notamment la fermeture de la filière nucléaire et une réduction de l'exploitation des énergies fossiles. Pour le ministre SPD de l'Economie et de l'Energie, Sigmar Gabriel, appuyé par les experts, il n'y a pourtant guère d'alternative au gaz russe et, malgré les tensions actuelles, il est peu probable que Moscou suspende ses exportations. Un avis partagé par le patron de Deutsche Post DHL, Frank Appel.
Autre signe de la volonté allemande de ne pas rompre ses liens énergétiques avec la Russie, Der Spiegel rapporte que le gouvernement Merkel a décidé de ne pas s'opposer à deux accords bilatéraux largement critiqués dans les médias, l'un concernant DEA, filiale pétrolière et gazière de RWE, l'autre Wintershall, filiale de BASF.
Au sein de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière, pourtant, des voix s'élèvent pour réclamer une diversification des sources d'énergie. On rappelle les deux "guerres du gaz" de 2006 et 2009, quand l'approvisionnement de l'Europe avait été perturbé en raison des tensions russo-ukrainiennes. "A l'avenir, il faut que nous puissions obtenir du gaz d'autres pays que la Russie", a souligné Ilse Aigner, ministre bavaroise de l'Energie.
Experts et responsables politiques évoquent les réserves du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord - Algérie, Libye, Qatar, notamment. La Norvège est également citée. Le gaz de schiste est aussi une option mais l'idée est vivement combattue par les écologistes.
Avec Reuters (Madeline Chambers, Guy Kerivel)
http://www.usinenouvelle.com/articl...de-reduire-sa-dependance-au-gaz-russe.N252067