Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Le Maroc près de chez vous
Maroc / Canada
la situation de l`economie au canada?au quebec?
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="milady, post: 5809556, member: 41005"] Quelles conséquences sur l’économie du Canada ? Conséquence immédiate, la devise canadienne est en train de poursuivre en 2009 le repli record qu’elle a connu en 2008, alors que la chute des cours du brut compromet les investissements étrangers nécessaires à l’exploitation des gisements pétroliers du pays. Le dollar canadien s’est déprécié de 20% cette année, la récession mondiale ayant eu raison de la demande de matières premières, lesquelles comptent pour la moitié des exportations du pays. Cette situation n’est pas du tout favorable à l’investissement étranger direct et les baisses ont un effet négatif sur le dollar canadien. Selon des économistes qui suivent particulièrement ce secteur d’activité intéressant les banques, il est évident que «si on investit moins dans les sables bitumineux, la production et les exportations de pétrole finiront par chuter. Selon l’estimation médiane de 42 analystes et économistes sondés par Bloomberg [Agence], la dévaluation du huard [Le dollar canadien] pourrait le porter à 1,28 $ pour 1 $ US (78 cents US) d’ici la fin du premier trimestre ; niveau atteint déjà fin mars et la chute ne semble pas s’estomper. Le déclin du dollar canadien cette année est survenu après que la devise eut atteint la parité avec le dollar américain en septembre 2007. Pendant les cinq années précédentes, il avait fait un gain de 60%, porté par la hausse des cours des produits de base. L’investissement étranger dans le secteur énergétique canadien a bondi de près de 50% au cours de cette période pour atteindre les 86,7 milliards $, selon Statistique Canada, dont le pétrole. Un débat s’est ouvert depuis 2008 sur l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta, cette province canadienne qui regorge de cette richesse, mais dont l’exploitation, depuis la baisse du prix du pétrole, est remise en question. D’ailleurs l’ONU, dans un récent rapport sur l’avenir de l’eau, dénonce le gaspillage éhonté des ressources en eau subventionnée par Ottawa qui permet aux pétrolières de bénéficier de subventions, dont les estimations par les spécialistes font état de 66 milliards de dollars entre 1970 et 1999 seulement. C’est dire que les énergies renouvelables ont été complètement ignorées. Une affaire présumée rentable à moyen et long terme Les sables d’Alberta renfermeraient plus de 174 milliards de barils de pétrole, ce qui constitue un énorme gisement et une richesse fabuleuse, après l’eau, dont peut s’enorgueillir le Canada. Seulement l’extraction du pétrole risque, selon diverses études, d’être fatale à l’environnement, aux millions d’oiseaux migrateurs dont la reproduction se déroule dans les forêts boréales canadiennes, de détruire le paysage d’une grande partie de la province et, enfin, de coûter bien trop cher économiquement, au moment où le baril dépasse à peine les 40 dollars.En effet, l’extraction du brut dans les schistes bitumineux coûte bien plus cher que dans d’autres gisements car elle requiert deux fois plus d’énergie, selon l’industrie, et trois fois plus, selon les écologistes. «Dans les sables bitumineux, le prix de revient est au-delà des 60 dollars le baril». Cette situation, à elle seule, découragerait les plus téméraires des investisseurs qui, il y a seulement quelques mois, se plaignaient du manque de main-d’œuvre avec des chantiers qui travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Barack Obama, à la veille de sa première visite officielle à l’étranger et qu’il a réservée au Canada, n’a pas manqué de mettre l’accent sur les relations économiques denses et solides qui lient les deux pays limitrophes et a rappelé en ces termes les liens qui les unissent : «Nous dépendons largement du Canada, il y a un commerce quotidien de 1,5 milliard US par jour entre les deux pays et ce n’est dans l’intérêt de personne que ces échanges diminuent.» Le Canada est déjà le premier fournisseur de pétrole des États-Unis, mais l’importante pollution causée par l’extraction du pétrole des sables bitumineux fait tiquer les écologistes américains. «Le président Obama est pris entre sa volonté de réduire les gaz à effet de serre et celle de disposer d’approvisionnements énergétiques sûrs», explique un écologiste américain. «Il est très réaliste, dans le sens qu’il comprend la hiérarchie de l’intérêt national, qui penche d’abord du côté de l’indépendance énergétique. Mais il considère important que des progrès soient faits sur le plan de la réduction de l’empreinte écologique des sables bitumineux.» Le coup de semonce de cette revue très réputée dans le monde et appréciée par plus de 10 millions de lecteurs annonce peut-être quelque chose de nouveau, à moins que ce ne soit qu’une manœuvre pour distraire les Américains de leur propre pollution et de leur propre abandon de responsabilité planétaire, les obligeant à corriger les conséquences de leur pollution. [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Le Maroc près de chez vous
Maroc / Canada
la situation de l`economie au canada?au quebec?
Haut