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[QUOTE="milady, post: 5809564, member: 41005"] De quoi sera fait demain ? L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), qui fixe à 2020 le pic de production pétrolière et se voulait jusqu’alors rassurante, se défend aujourd’hui d’avoir fait preuve d’optimisme. Son rapport 2007 prévoyait un taux de déclin de la production des champs pétrolifères existants de 3,7% par an. Le rapport 2008 l’évalue, lui, à 6,7%, ce qui change complètement la donne. Résultat : alors qu’on se croyait à l’abri jusqu’en 2030, la pénurie de pétrole pourrait bien se produire dans une dizaine d’années. Ce nouveau taux est justifié par une étude fondée non pas sur des estimations, comme par le passé, mais sur une enquête menée pays par pays, gisement par gisement et sur les champs terrestres et offshore. Une enquête jamais réalisée jusqu’alors, et qui fait froid dans le dos. Car, selon l’expert pétrolier Robert L. Hirsch, «en l’absence d’une adaptation en temps voulu, les coûts économiques, sociaux et politiques» du pic de l’offre pétrolière mondiale «seront sans précédent». Il estime que, même si le monde développait une réponse en urgence «10 ans avant le pic pétrolier mondial», on subirait «un déficit de combustibles liquides durant à peu près une décennie» après ce pic. Il conclut qu’«afin d’éviter l’effondrement de l’économie mondiale, nous devons entreprendre un programme d’adaptation en urgence 20 ans avant le pic». Les nouvelles prévisions de l’AIE indiquent donc qu’il va nous manquer 10 ans pour nous adapter, même en investissant au maximum dans l’exploitation, particulièrement destructrice pour l’environnement, des gisements non conventionnels comme les sables bitumineux canadiens. En fait, l’AIE s’attend à ce que les pays producteurs hors OPEP connaissent une baisse de production d’ici trois à quatre ans. Tous pays producteurs confondus, le déclin devrait s’amorcer à partir de 2020, même si les pays membres de l’OPEP investissent en temps voulu. Alors où réside la solution aux problèmes énergétiques qui se poseront de manière cruciale au monde ? La réponse est simple. Elle est même connue depuis bien longtemps : l’Arctique. Demain, l’Arctique ! L’Arctique canadien, 30 millions de mètres carrés, sera l’Alberta du futur, tant la région polaire est riche en pétrole et, surtout, en gaz naturel. Les réserves sont telles dans le grand désert blanc qu’elles dépassent l’imagination. Et les moyens à mettre en œuvre demeurent colossaux. «L’Arctique est la dernière frontière de l’exploration», expliquent les géologues. La crise économique actuelle et la baisse du prix du pétrole ralentissent les ardeurs des pétrolières. Malgré ça et les appels internationaux à la réduction des gaz à effet de serre, la demande sera sans cesse croissante avec l’émergence des pays du BRIC (l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine) alors que s’est amorcé le déclin des réserves mondiales exploitables (le pic pétrolier), déclare M. Beauchamp, qui est professeur à l’Université de Calgary. Selon ce dernier, les compagnies auront tout de même de grands défis à surmonter dont le moindre n’est pas celui de l’impact écologique dans un environnement presque vierge. Curieusement, l’effet des changements climatiques sur la fonte des glaces, qui facilite l’accès par bateau, s’avère un cauchemar pour l’industrie, dans la mesure où sols et eaux sont moins stables. L’exportation de la ressource une fois celle-ci extraite, de même que la réglementation pour le faire, sont aussi de puissants freins. L’Arctique sera également le terrain de bataille d’âpres guerres territoriales alors que les glaces se retirent. Cinq pays (canada, Russie, Danemark, Norvège et Etats-Unis) revendiquent des droits sur les limites territoriales. Même si la plupart des gisements évoqués plus haut font bel et bien partie du territoire canadien, d’éventuelles revendications territoriales risquent de ralentir les possibilités d’exploitation. La cause : le fameux plateau continental qui change avec la fonte de la banquise ! Ainsi, l’avenir de la région risque de connaître bien des changements et des bouleversements importants sont à attendre au cours de la prochaine décennie. Déjà, bien des manœuvres sont entamées. N’a-t-on pas vu des avions russes frôler l’espace aérien canadien récemment ? Plus précisément la veille de la visite de Barack Obama au Canada. Alors, la fabuleuse histoire des sables bitumineux aurait-elle lieu ? Seul le cours du baril de pétrole peut permettre de répondre précisément à cette question. Mais en l’état actuel de l’économie mondiale et de la déprime des économies les plus fortes, il est hors de doute que le niveau des prix du brut restera longtemps sous la barre des cinquante dollars, ce qui confirmera l’état moribond, temporairement, de l’exploitation des sables bitumineux. Y. B. [/QUOTE]
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