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La souffrance cachée des garçons de banlieues
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[QUOTE="compteblad, post: 6976466, member: 167672"] Aujourd'hui ses délires ont plus ou moins disparu mais sa dépression s'est trouvée un autre point de fixation : la religion. En effet, nombreux sont ceux qui dans la souffrance et dans la détresse se replient vers une religion dans laquelle ils retrouvent bien-être et soutien. Seul hic, les religions nécessitent une certaine santé mentale pour être appréhendées de manière sereine. Ce qui n'est clairement pas le cas de Karim qui se réfugie dans l'islam avec autant de lucidité que lors de ses délires paranoïaques, se refusant à toute consultation psychologique ou psychiatrique. Le repli religieux pendant une dépression est habituel. D'une part il donne l'impression d'entrer dans une quête de savoir. Quête qui pourrait combler celle perdue après un échec scolaire ou professionnel. Mais aussi et surtout, la religion c'est quelque chose de gratuit. On entre gratuitement dans une église, une mosquée ou un temple. Lorsqu'on est exclu du système socioprofessionnel et que les revenus sont limités, ce détail prend toute son importance. Mais parfois malheureusement, c'est aussi une étape qui peut s'avérer dommageable. Fragilité psychologique et apprentissage religieux n'ont jamais fait bon ménage. Équation aléatoire qui peut par moment mener au fondamentalisme. Le jeune est une proie facile, mais il peut aussi être son propre gourou. Quand on n'a pas la lucidité et les bases saines pour interpréter les textes religieux, c'est la porte ouverte à tous les amalgames. Alors évidemment, d'aucuns s'empressent de crier au loup, à l'intégrisme ou à l'insécurité, mais le véritable problème est bien plus profond que ça. C'est un mal être ancré depuis des années qu'il faut soigner. Et contre ça, le Kärsher ne peut rien. Widad Kefti [/QUOTE]
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