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La variabilité de la notion du bien et du mal.
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[QUOTE="Jiimmy, post: 13867810, member: 376992"] [USER=367142]@Miilka2[/USER] Je suis d'accord sur ton analyse qui démontre clairement que les opinions sont fluctuantes de par le temps et de par l'espace. Ainsi vérité en deça des pyrénées erreur au delà. De même, ce qui est vrai aujourd'hui peut être faux demain et vice et versa. Là où je ne te suis pas c'est concernant la conclusion qui en est tirée, à savoir que cela impliquerait que tout se vaudrait. En effet, je pense qu'il est incontestable que les actes peuvent être hiérarchisés selon une échelle de valeur et qu'ainsi certaines actions valent mieux que d'autres. Il s'agit là non pas d'un fait scientifiquement démontrable mais d'une croyance mêlée à une intuition que tout être humain possède en lui. C'est ainsi que nous effectuons tous, selon nos paradigmes respectifs, un échelonnement des actes du fait que nous possédons la ferme conviction que le bien et le mal existent et ce, que nous soyons à l'état de nature ou non (l'homme sauvage élève sa progéniture et ne la tue pas pour se réserver plus de nourriture, de même qu'il ne viole pas systématiquement son prochain afin de se procurer du plaisir et donc d'assouvir ses pulsions sexuelles). En conséquence, si tout humain est convaincu de l'existence du bien et du mal, quelles que soient ses croyances, je ne pense pas que la conclusion devrait être que, du fait que ces notions sont profondément subjectives car leur contenu est pleinement tributaire des paradigmes de chacun, le bien et le mal n'existent pas. Une conclusion plus judicieuse affirmerait plutôt qu'il est tout à fait impossible de les détecter (le bien et le mal) parfaitement sans un guide transcendant l'être humain. C'est ainsi que nous ne pourrons jamais trouver la perfection, l'adhésion massive des gens envers un corpus de règles humaines. Le relativisme est donc l'aboutissement nécessaire du délaissement des injonctions Supérieures. Quant à l'orgueil et le sentiment de supériorité qu'il y aurait dans l'acte du prosélyte, je pense qu'il s'agit plutôt d'une bonté de coeur qui voudrait que l'on veuille que les gens soient sauvés en fonction des vérités que l'on perçoit. Ainsi, si je considère un chemin comme étant celui qui mène aux délices, tandis que je considère un autre comme étant celui qui mène aux tourments, je serais extrêmement égoiste et individualiste si je ne tentais pas de convaincre mon prochain, qui s'apprêterait à prendre le mauvais chemin, de la nécessité d'emprunter celui dont j'ai la ferme conviction qu'il mènera à la félicité. De la même façon, le parent inculque à l'enfant ses visions de la bienséance et le dote de ses propres grilles de lecture. Nous voulons le meilleur pour notre prochain et en conséquence tentons de le faire adhérer à nos visions du bien. [/QUOTE]
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