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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lacapitale.be/1192117/ar...ir-ete-victime-d-une-bavure-policiere-apres-l
Laeken: Redouane, 18 ans, affirme avoir été victime d'une bavure policière après l'émeute de Bockstael
Isabelle Anneet
Redouane, 18 ans, est un jeune Bruxellois. Le soir du 6 janvier, il raconte avoir été victime de violences policières et d’insultes racistes alors qu’il rentrait chez lui via la rue Marie-Christine à Laeken. Il a posté son témoignage sur les réseaux sociaux et est passé dans l’émission Oussama Live sur Maghreb TV jeudi soir.
Le 6 janvier au soir, une émeute éclate devant le commissariat du boulevard Emile Bockstael à Laeken. Au même moment, Redouane, 18 ans, passe la soirée en famille chez sa tante avant de rentrer chez lui vers 20h via la rue Marie-Christine.
« Je marchais tranquillement quand j’ai repéré qu’il y avait plusieurs policiers. J’ai continué mon chemin car je n’avais rien à me reprocher. Cela ne devait pas être pour moi si je constate qu’on me suit. Ensuite, une dizaine de policiers se sont dirigés vers moi avec des matraques et des bombes lacrymogènes. J’ai voulu fuir car j’ai eu peur mais je n’ai pas eu le temps. Ils m’ont plaqué au sol », raconte Redouane qui a partagé son récit sur les réseaux sociaux avant de témoigner, jeudi soir, dans l’émission Oussama Live sur Maghreb TV, la chaîne de télévision belgo-marocaine.
« Ils m’ont tapé et roué de coup avec des matraques et des coups de genoux. Et quand on m’a relevé du sol, une policière m’a dit tu verras ce qui t’arrive plus tard sale bougnoule. Ensuite, j’ai été emmené dans la fourgonnette où il y avait trois autres jeunes que je ne connaissais pas. Ils ne m’ont pas donné l’objet de mon arrestation. Ils m’ont dit « Tu as cru que tu allais fuir, maintenant monte dans la fourgonnette, on va te montrer ce que la Belgique est capable de faire, ici c’est l’Europe pas l’Afrique. » C’est choquant comme propos. Je suis un citoyen belge », poursuit Redouane sur Maghreb TV.
Retrouvez la suite du récit de Redouane dans l’édition du 17 janvier de La Capitale.
Réaction de la police
Les violences policières et insultes racistes dont se dit victime Redouane se sont déroulées sur le territoire de la zone Bruxelles-Ixelles puisque les faits ont eu lieu rue Marie-Christine à Laeken. À la zone, aucune plainte n’a été enregistrée. « J’ai vérifié et il n’y a pas eu de plainte à ce sujet auprès de notre service interne. S’il y a eu des coups et blessures, c’est bien entendu inadmissible et une enquête interne sera ouverte », a commenté Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone Bruxelles-Ixelles.
De plus elle a ajouté : « durant l’audition, la personne ne sait pas plainte de violences ni de coups de la part des policiers. Maintenant si c’est le cas, nous invitons la personne à déposer plainte », conclut Ilse Van de Keere sur le sujet.
Laeken: Redouane, 18 ans, affirme avoir été victime d'une bavure policière après l'émeute de Bockstael
Isabelle Anneet
Redouane, 18 ans, est un jeune Bruxellois. Le soir du 6 janvier, il raconte avoir été victime de violences policières et d’insultes racistes alors qu’il rentrait chez lui via la rue Marie-Christine à Laeken. Il a posté son témoignage sur les réseaux sociaux et est passé dans l’émission Oussama Live sur Maghreb TV jeudi soir.
Le 6 janvier au soir, une émeute éclate devant le commissariat du boulevard Emile Bockstael à Laeken. Au même moment, Redouane, 18 ans, passe la soirée en famille chez sa tante avant de rentrer chez lui vers 20h via la rue Marie-Christine.
« Je marchais tranquillement quand j’ai repéré qu’il y avait plusieurs policiers. J’ai continué mon chemin car je n’avais rien à me reprocher. Cela ne devait pas être pour moi si je constate qu’on me suit. Ensuite, une dizaine de policiers se sont dirigés vers moi avec des matraques et des bombes lacrymogènes. J’ai voulu fuir car j’ai eu peur mais je n’ai pas eu le temps. Ils m’ont plaqué au sol », raconte Redouane qui a partagé son récit sur les réseaux sociaux avant de témoigner, jeudi soir, dans l’émission Oussama Live sur Maghreb TV, la chaîne de télévision belgo-marocaine.
« Ils m’ont tapé et roué de coup avec des matraques et des coups de genoux. Et quand on m’a relevé du sol, une policière m’a dit tu verras ce qui t’arrive plus tard sale bougnoule. Ensuite, j’ai été emmené dans la fourgonnette où il y avait trois autres jeunes que je ne connaissais pas. Ils ne m’ont pas donné l’objet de mon arrestation. Ils m’ont dit « Tu as cru que tu allais fuir, maintenant monte dans la fourgonnette, on va te montrer ce que la Belgique est capable de faire, ici c’est l’Europe pas l’Afrique. » C’est choquant comme propos. Je suis un citoyen belge », poursuit Redouane sur Maghreb TV.
Retrouvez la suite du récit de Redouane dans l’édition du 17 janvier de La Capitale.
Réaction de la police
Les violences policières et insultes racistes dont se dit victime Redouane se sont déroulées sur le territoire de la zone Bruxelles-Ixelles puisque les faits ont eu lieu rue Marie-Christine à Laeken. À la zone, aucune plainte n’a été enregistrée. « J’ai vérifié et il n’y a pas eu de plainte à ce sujet auprès de notre service interne. S’il y a eu des coups et blessures, c’est bien entendu inadmissible et une enquête interne sera ouverte », a commenté Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone Bruxelles-Ixelles.
De plus elle a ajouté : « durant l’audition, la personne ne sait pas plainte de violences ni de coups de la part des policiers. Maintenant si c’est le cas, nous invitons la personne à déposer plainte », conclut Ilse Van de Keere sur le sujet.
