LAFFAIRE Comanav/Tanger Med se précise enfin. Dans un communiqué diffusé hier, le procureur général près la Cour dappel de Rabat a détaillé les chefs daccusation: «constitution dun bande criminelle, en vue de saboter des structures, des ports et des bateaux, et atteinte à la sécurité de lEtat». Le procureur relève aussi «la divulgation de secrets professionnels et lentrave à la liberté de travail». Selon les explications produites par le procureur général, les personnes interpellées «auraient profité des conflits sociaux qui secouent Tanger
Med depuis plusieurs mois, pour porter atteinte à lactivité du port». Des conflits qui ont fini par paralyser la mégastructure en mai dernier, après la mobilisation de deux navires par des employés, à laide de grues. Les mouvements de protestations ont bloqué les bateaux de la compagnie italienne GNV, qui remplace Comarit-Comanav dans lopération de transit de MRE sur le Détroit, ainsi que tous les navires à Tanger
Med et au port de Béni Nsar. Pour lheure, six personnes impliquées dans cette affaire, dont Taoufik Ibrahimi, ont été mises en détention préventive à la prison locale de Salé. Un septième prévenu a, en outre, été mis sous contrôle judiciaire.
http://www.leconomiste.com/article/895725-l-affaire-comanav-devient-l-affaire-tangermed
Med depuis plusieurs mois, pour porter atteinte à lactivité du port». Des conflits qui ont fini par paralyser la mégastructure en mai dernier, après la mobilisation de deux navires par des employés, à laide de grues. Les mouvements de protestations ont bloqué les bateaux de la compagnie italienne GNV, qui remplace Comarit-Comanav dans lopération de transit de MRE sur le Détroit, ainsi que tous les navires à Tanger
Med et au port de Béni Nsar. Pour lheure, six personnes impliquées dans cette affaire, dont Taoufik Ibrahimi, ont été mises en détention préventive à la prison locale de Salé. Un septième prévenu a, en outre, été mis sous contrôle judiciaire.
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