13 MARS 2015 | PAR ERIC HERIOT
Crans Montana a choisi cette année d’organiser son forum dans la ville de Dakhla au Sud du Maroc. Les travaux qui ont débuté aujourd’hui auront pour objectif principal de placer l’Afrique au cœur des grandes préoccupations géopolitiques mondiales et de promouvoir davantage la coopération Sud-Sud.
Le forum qui s’est donné pour thème justement « Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud », vise à réunir décideurs, experts et hommes d’affaires africains et internationaux pour débattre notamment des questions du développement dans le continent. La coopération Sud-Sud n’exclut cependant pas les liens avec d’autres espaces économiques. Le Maroc a développé une stratégie qui lui a réussi et qui pourrait être généralisée à tout le continent.
« Le Royaume du Maroc qui a fait de la coopération sud-sud l’un des piliers de sa politique extérieure, développe, avec l’élan d’ouverture nécessaire, des partenariats tout aussi fructueux avec ses partenaires européens, nord-américains et asiatiques », souligne le roi du Maroc dans la lettre qu’il a envoyée aux participants. « C’est précisément ce modèle partenarial, à caractère multidimensionnel et mobilisant plusieurs acteurs, qu’il nous appartient de promouvoir avec persévérance, en faveur d’un développement accru de l’Afrique » insiste-t-il. L’intérêt de cette stratégie réside également dans le fait qu’elle intègre les opérateurs privés, désormais considérés comme des acteurs essentiels de la coopération africaine.
« L’originalité de cette politique réside également dans le fait qu’elle n’est plus l’apanage exclusif du gouvernement ou des acteurs institutionnels. Elle est, bien au contraire, de plus en plus assumée et prise en charge par les opérateurs économiques privés, et intègre les acteurs de la société civile » souligne le roi Mohammed VI.
Crans Montana a réussi son pari, puisque112 Etats sont représentés à haut niveau à cette rencontre pour la réussite de laquelle Crans Montana a tout mis en œuvre. Une occasion que les organisateurs considèrent comme « un acte de paix majeur et une opportunité pour tous de se retrouver, de se voir et de se parler ». C’est justement ce dont a besoin l’Afrique. Le continent qui connaît une croissance vigoureuse intéresse les investisseurs. Le commerce avec le reste du monde a augmenté de plus de 200 % depuis 2000.
D’énormes chantiers ont été ouverts, d’autres vont l’être bientôt couvrant les infrastructures, l’éducation, la santé, le logement…Par ailleurs, l’Afrique a améliore graduellement son image à l’international, bien que du point de vue gouvernance, il reste à conforter les principes démocratiques, pour certains pays.
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Quand l’Afrique se réveille à Dakhla
Crans Montana a choisi cette année d’organiser son forum dans la ville de Dakhla au Sud du Maroc. Les travaux qui ont débuté aujourd’hui auront pour objectif principal de placer l’Afrique au cœur des grandes préoccupations géopolitiques mondiales et de promouvoir davantage la coopération Sud-Sud.
Le forum qui s’est donné pour thème justement « Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud », vise à réunir décideurs, experts et hommes d’affaires africains et internationaux pour débattre notamment des questions du développement dans le continent. La coopération Sud-Sud n’exclut cependant pas les liens avec d’autres espaces économiques. Le Maroc a développé une stratégie qui lui a réussi et qui pourrait être généralisée à tout le continent.
« Le Royaume du Maroc qui a fait de la coopération sud-sud l’un des piliers de sa politique extérieure, développe, avec l’élan d’ouverture nécessaire, des partenariats tout aussi fructueux avec ses partenaires européens, nord-américains et asiatiques », souligne le roi du Maroc dans la lettre qu’il a envoyée aux participants. « C’est précisément ce modèle partenarial, à caractère multidimensionnel et mobilisant plusieurs acteurs, qu’il nous appartient de promouvoir avec persévérance, en faveur d’un développement accru de l’Afrique » insiste-t-il. L’intérêt de cette stratégie réside également dans le fait qu’elle intègre les opérateurs privés, désormais considérés comme des acteurs essentiels de la coopération africaine.
« L’originalité de cette politique réside également dans le fait qu’elle n’est plus l’apanage exclusif du gouvernement ou des acteurs institutionnels. Elle est, bien au contraire, de plus en plus assumée et prise en charge par les opérateurs économiques privés, et intègre les acteurs de la société civile » souligne le roi Mohammed VI.
Crans Montana a réussi son pari, puisque112 Etats sont représentés à haut niveau à cette rencontre pour la réussite de laquelle Crans Montana a tout mis en œuvre. Une occasion que les organisateurs considèrent comme « un acte de paix majeur et une opportunité pour tous de se retrouver, de se voir et de se parler ». C’est justement ce dont a besoin l’Afrique. Le continent qui connaît une croissance vigoureuse intéresse les investisseurs. Le commerce avec le reste du monde a augmenté de plus de 200 % depuis 2000.
D’énormes chantiers ont été ouverts, d’autres vont l’être bientôt couvrant les infrastructures, l’éducation, la santé, le logement…Par ailleurs, l’Afrique a améliore graduellement son image à l’international, bien que du point de vue gouvernance, il reste à conforter les principes démocratiques, pour certains pays.
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Quand l’Afrique se réveille à Dakhla