L'algérie autorise l'exploitation du gaz de schiste

Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
Le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 21 mai. Les réserves du pays sont estimées à 19 800 milliards de mètres-cubes, selon l'administration américaine.

Pour préparer l'après-pétrole, l'Algérie mise sur les hydrocarbures non conventionnels. Lors du conseil des ministres du 21 mai, le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. L'Algérie est classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon les données du département américain de l'information sur l'énergie. Elles sont estimées à 707 000 milliards de pieds cubes (environ 19 800 milliards de mètres cubes), situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf (Sud).
Avec cette décision, le pays se prépare à l'épuisement annoncé des réserves d'hydrocarbures conventionnels. Celles-ci sont estimées à 12,2 milliards de barils de pétrole et de 4,5 mille milliards de mètres cubes de gaz naturel. "C'est suffisant pour une génération", note Nazim Zouieouche, ancien PDG du groupe pétrolier public Sonatrach.

Capacités financières limitées

"Le gaz de schiste, dont l'exploitation est inévitable, permettra de couvrir la demande locale en énergie, mais il ne permettra pas d'obtenir des capacités financières importantes comme celles issues de la vente des hydrocarbures non conventionnels", avertit toutefois Mustapha Mekideche, spécialiste en énergie et vice-président du Conseil national économique et social (Cnes).
Au cours de ce même conseil des ministres, le président Bouteflika a demandé au gouvernement de préparer un nouveau plan d'investissements publics quinquennal 2015-2019, le quatrième du genre depuis 2001.
En ce qui concerne la diversification de l'économie trop dépendante des hydrocarbures, aucune action, ni mesure révolutionnaire, n'a été présentée dans le plan d'action du gouvernement.

http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=22175
 
Timimoun - In Salah

Enorme convoi transportant des produits pour le fracking

Ainsi, selon des témoignages de la population locale, un énorme convoi constitué de 150 camions semi-remorques loués au profit de la société Halliburton, transportant des matériaux et des produits chimiques destinés aux travaux de fracking, a quitté la ville de Timimoun en direction d’In Salah dans la matinée du 17 mars 2015.

Rien ne semblait anormal dans cette opération de transport assez courante dans le sud algérien, jusqu’à ce que des citoyens remarquent un dispositif de sécurité exceptionnel autour de ce convoi qui a décidé de faire une grande partie du parcours de son expédition sur des pistes loin des regards des curieux et des passants qui empruntent la RN1.

Des témoins, qui ont pris des photos et filmé une vidéo du convoi, dont El Watan détient une copie, confirment la particularité de cette opération. «Il ne s’agit certainement pas d’un déménagement ou de l’installation d’un RIG, les camions en question ne transportent aucune cabine saharienne et aucun équipement d’hébergement ou de restauration du personnel», dit un citoyen.

Pour un pétrolier que nous avons approché, «il est impossible de transporter autant de produits dans le cadre d’un simple approvisionnement de quelques forages, il s’agit d’une opération logistique de grande envergure pour les besoins de plusieurs forages». Aux dernières nouvelles, rapportées par des nomades de la région, les camions sont restés à Zaouiet Kounta, dans la wilaya d’Adrar. A priori, les forages concernés par cet approvisionnement en produits de fracking sont concentrés pour le moment à ksar Kahlouch à environ 80 kilomètres de Zawaiat Kounta. «Il est quasiment impossible d’approcher les camions ou de discuter avec l’un des chauffeurs. Il y a un gendarme sous chaque pierre», nous confirme un nomade.

Au moment où des appareils de forage ont rejoint Hassi Messaoud le week-end dernier, les militants antigaz de schiste, mobilisés depuis trois mois à In Salah, s’inquiètent quant aux véritables motivations de cette impressionnante opération logistique de Haliburton. Ils suspectent une volonté de maintenir la fracturation hydraulique dans la région en cachette et au détriment des aspirations légitimes des populations locales qui revendiquent l’arrêt pur et simple des travaux de forage dans le cadre de l’exploitation de ce gaz non conventionnel.

Source ( article du 23 Mars 2015) :Enorme convoi transportant des produits pour le fracking - Actu Sud - El Watan
 
Le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 21 mai. Les réserves du pays sont estimées à 19 800 milliards de mètres-cubes, selon l'administration américaine.

Pour préparer l'après-pétrole, l'Algérie mise sur les hydrocarbures non conventionnels. Lors du conseil des ministres du 21 mai, le président Abdelaziz Bouteflika a donné son feu vert pour l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. L'Algérie est classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon les données du département américain de l'information sur l'énergie. Elles sont estimées à 707 000 milliards de pieds cubes (environ 19 800 milliards de mètres cubes), situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf (Sud).
Avec cette décision, le pays se prépare à l'épuisement annoncé des réserves d'hydrocarbures conventionnels. Celles-ci sont estimées à 12,2 milliards de barils de pétrole et de 4,5 mille milliards de mètres cubes de gaz naturel. "C'est suffisant pour une génération", note Nazim Zouieouche, ancien PDG du groupe pétrolier public Sonatrach.

Capacités financières limitées

"Le gaz de schiste, dont l'exploitation est inévitable, permettra de couvrir la demande locale en énergie, mais il ne permettra pas d'obtenir des capacités financières importantes comme celles issues de la vente des hydrocarbures non conventionnels", avertit toutefois Mustapha Mekideche, spécialiste en énergie et vice-président du Conseil national économique et social (Cnes).
Au cours de ce même conseil des ministres, le président Bouteflika a demandé au gouvernement de préparer un nouveau plan d'investissements publics quinquennal 2015-2019, le quatrième du genre depuis 2001.
En ce qui concerne la diversification de l'économie trop dépendante des hydrocarbures, aucune action, ni mesure révolutionnaire, n'a été présentée dans le plan d'action du gouvernement.

L'Algérie autorise l'exploitation du gaz de schiste

Sujet instructif et riche d'informations ....MAIS......Attention car avec un tel sujet tu risques de te faire taxer gratuitement et sans fondement (en particulier par des bladinautes non marocains) de vouloir susciter la haine envers les Algériens et l'Algérie sur ce forum destiné aux marocains (même s'il est ouvert à tout le monde).

Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.
 
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