Benyettou
Bladinaute averti
Ces dernières semaines Otman Douidi multiplie les navettes entre la France et l’Algérie. Depuis que le projet de loi dont il est l’inspirateur est entré en vigueur le 31 décembre 2014 en Algérie. Ce simple habitant d’Aubervilliers, ancien assistant sénatorial, vient rappeler aux autorités locales leur engagement.
« Sa » loi instaure un fonds de solidarité nationale financé par l’Etat algérien. Celui-ci doit prendre en charge « le transfert vers l’Algérie des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger ».
Otman a accompagné son bébé jusqu’aux marches de l’Assemblée populaire nationale algérienne. « Nous avons largement écrit le projet de loi qui a été voté à l’unanimité, souligne-t-il. Une vraie révolution. » Jusqu’à présent la communauté algérienne cotisait auprès des comités de village qui réglaient les coûteuses obsèques. Pour la première fois l’Etat va se substituer à la solidarité communautaire. Mais dans les faits l’application de la loi tarde. En France, le consulat général reste sourd aux sollicitations. « Nous sommes inquiets », confie Otman Douidi.
700 corps à rapatrier chaque année
Tous les ans, 700 Algériens et binationaux décèdent en France. Les familles doivent réunir entre 2 500 et 3 000€ pour rapatrier leurs défunts de l’autre côté de la Méditerranée.
Grâce à cet habitant d’Aubervilliers, l’Algérie va financer le rapatriement des défunts
Bonne nouvelle pour les algériens qui vivent à l'étranger
« Sa » loi instaure un fonds de solidarité nationale financé par l’Etat algérien. Celui-ci doit prendre en charge « le transfert vers l’Algérie des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger ».
Otman a accompagné son bébé jusqu’aux marches de l’Assemblée populaire nationale algérienne. « Nous avons largement écrit le projet de loi qui a été voté à l’unanimité, souligne-t-il. Une vraie révolution. » Jusqu’à présent la communauté algérienne cotisait auprès des comités de village qui réglaient les coûteuses obsèques. Pour la première fois l’Etat va se substituer à la solidarité communautaire. Mais dans les faits l’application de la loi tarde. En France, le consulat général reste sourd aux sollicitations. « Nous sommes inquiets », confie Otman Douidi.
700 corps à rapatrier chaque année
Tous les ans, 700 Algériens et binationaux décèdent en France. Les familles doivent réunir entre 2 500 et 3 000€ pour rapatrier leurs défunts de l’autre côté de la Méditerranée.
Grâce à cet habitant d’Aubervilliers, l’Algérie va financer le rapatriement des défunts
Bonne nouvelle pour les algériens qui vivent à l'étranger