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L'Algérie, pays des miracles : la mystification continue !
Les pays industrialisés, englués dans la crise, la récession et le chômage et ne sachant quoi faire pour se sortir de cette situation, n'ont qu'à se mettre à l'exemple de l'Algérie qui, à en croire le bilan rendu public par les services de son Premier ministre, nage dans la croissance et serait sur le point d'atteindre au plein emploi.
L'exemple s'impose, d'autant que la prouesse algérienne, argumentée par des chiffres qui laissent pantois, aurait été réussie en un semestre. Comme quoi, l'Algérie est vraiment cette nation où le miracle est chose naturelle.
Il y a cependant que les Algériens eux-mêmes ont été sidérés par les performances déclinées par les services du Premier ministère. Ils ont ri jaune à leur annonce, car totalement en déphasage dans leur triomphalisme avec les réalités de la situation du pays telles que perçues par eux. Qui peut croire en effet que plus d'un million d'emplois ont pu être créés en à peine six mois et que les investisseurs, qui boudent ostensiblement le pays depuis des années, se bousculent maintenant pour participer à son développement, et cela alors que les autorités ont édicté des règles du jeu plutôt dissuasives pour cette participation.
Le bilan endossé par le Premier ministre a été sans nul doute perçu comme une mystification par les experts étrangers, au fait de l'incompétence des autorités algériennes à réunir les conditions pouvant rendre possible un pareil exploit.
Dans le pays, il a soulevé un tollé d'indignation. Politiques, experts et commentateurs nationaux n'ont pas lésiné sur les qualificatifs pour faire entendre ce qu'ils pensent du bilan surréaliste fabriqué par les services officiels du Premier ministère. «Blague ramadhanesque, mensonge d'Etat, couleuvre trop grosse à avaler, insulte à l'intelligence des citoyens», voilà quelques-uns des qualificatifs qui lui ont été accolés. Ils rendent bien compte de l'ahurissement provoqué par le surréalisme des chiffres et assertions avancés dans ce bilan.
Les pays industrialisés, englués dans la crise, la récession et le chômage et ne sachant quoi faire pour se sortir de cette situation, n'ont qu'à se mettre à l'exemple de l'Algérie qui, à en croire le bilan rendu public par les services de son Premier ministre, nage dans la croissance et serait sur le point d'atteindre au plein emploi.
L'exemple s'impose, d'autant que la prouesse algérienne, argumentée par des chiffres qui laissent pantois, aurait été réussie en un semestre. Comme quoi, l'Algérie est vraiment cette nation où le miracle est chose naturelle.
Il y a cependant que les Algériens eux-mêmes ont été sidérés par les performances déclinées par les services du Premier ministère. Ils ont ri jaune à leur annonce, car totalement en déphasage dans leur triomphalisme avec les réalités de la situation du pays telles que perçues par eux. Qui peut croire en effet que plus d'un million d'emplois ont pu être créés en à peine six mois et que les investisseurs, qui boudent ostensiblement le pays depuis des années, se bousculent maintenant pour participer à son développement, et cela alors que les autorités ont édicté des règles du jeu plutôt dissuasives pour cette participation.
Le bilan endossé par le Premier ministre a été sans nul doute perçu comme une mystification par les experts étrangers, au fait de l'incompétence des autorités algériennes à réunir les conditions pouvant rendre possible un pareil exploit.
Dans le pays, il a soulevé un tollé d'indignation. Politiques, experts et commentateurs nationaux n'ont pas lésiné sur les qualificatifs pour faire entendre ce qu'ils pensent du bilan surréaliste fabriqué par les services officiels du Premier ministère. «Blague ramadhanesque, mensonge d'Etat, couleuvre trop grosse à avaler, insulte à l'intelligence des citoyens», voilà quelques-uns des qualificatifs qui lui ont été accolés. Ils rendent bien compte de l'ahurissement provoqué par le surréalisme des chiffres et assertions avancés dans ce bilan.