le ministre allemand de l'Intérieur, a insisté, dimanche 2 octobre, pour que les demandeurs d'asile entrés en Europe par la Grèce puissent être à nouveau renvoyés dans ce pays.
En parallèle, il a exhorté Athènes à expulser davantage de migrants en Turquie. « Je voudrais voir la convention de Dublin s'appliquer à nouveau », a-t-il exprimé dans un entretien publié par le quotidien grec Kathimerinen, expliquant que « nous reprendrons la discussion à ce sujet lors d'une réunion des ministres [européens] de l'Intérieur » courant octobre.
Imposant aux pays de première arrivée dans l'UE la prise en charge des demandeurs d'asile, le règlement de Dublin y prévoit leur renvoi s'ils gagnent d'autres États membres avant l'examen de leurs cas. Mais cette clause a été suspendue pour la Grèce depuis 2011, après la condamnation du pays par la justice européenne pour les mauvais traitements alors réservés aux candidats à la protection internationale.
« Depuis, l'UE a fourni un soutien important, pas seulement financier » à la Grèce pour améliorer ses procédures d'asile, a rappelé Thomas de Maizière.
« La Grèce doit procéder à davantage d'expulsions » vers la Turquie
« Les critiques pour la non-application de la convention par la Grèce ne cessent d'augmenter en Allemagne », a souligné le ministre.
Cette perspective suscite de fortes critiques en Grèce, qui doit déjà assurer l'accueil de plus de 60 000 réfugiés et migrants bloqués après le verrouillage européen face à l'exode, notamment syrien, de 2015.
Mais l'Allemagne se plaint en retour de ce qu'Athènes, à ses yeux, ne respecte pas pleinement l'accord conclu entre l'Union européenne et la Turquie pour contenir le flux de migrants.
« La Grèce doit procéder à davantage d'expulsions » vers la Turquie, « si l'on veut que l'Allemagne puisse aller chercher davantage de gens ayant besoin d'une protection en Turquie », a ainsi critiqué Thomas de Maizière sur la chaîne de télévision allemande ARD.
En échange de tout réfugié syrien repris par la Turquie, l'UE s'est en effet engagée à en accueillir un autre installé sur le territoire turc et répondant aux critères du droit d'asile. Une telle idée est toutefois très contestée en Europe, notamment parmi les pays de l'Est.
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En parallèle, il a exhorté Athènes à expulser davantage de migrants en Turquie. « Je voudrais voir la convention de Dublin s'appliquer à nouveau », a-t-il exprimé dans un entretien publié par le quotidien grec Kathimerinen, expliquant que « nous reprendrons la discussion à ce sujet lors d'une réunion des ministres [européens] de l'Intérieur » courant octobre.
Imposant aux pays de première arrivée dans l'UE la prise en charge des demandeurs d'asile, le règlement de Dublin y prévoit leur renvoi s'ils gagnent d'autres États membres avant l'examen de leurs cas. Mais cette clause a été suspendue pour la Grèce depuis 2011, après la condamnation du pays par la justice européenne pour les mauvais traitements alors réservés aux candidats à la protection internationale.
« Depuis, l'UE a fourni un soutien important, pas seulement financier » à la Grèce pour améliorer ses procédures d'asile, a rappelé Thomas de Maizière.
« La Grèce doit procéder à davantage d'expulsions » vers la Turquie
« Les critiques pour la non-application de la convention par la Grèce ne cessent d'augmenter en Allemagne », a souligné le ministre.
Cette perspective suscite de fortes critiques en Grèce, qui doit déjà assurer l'accueil de plus de 60 000 réfugiés et migrants bloqués après le verrouillage européen face à l'exode, notamment syrien, de 2015.
Mais l'Allemagne se plaint en retour de ce qu'Athènes, à ses yeux, ne respecte pas pleinement l'accord conclu entre l'Union européenne et la Turquie pour contenir le flux de migrants.
« La Grèce doit procéder à davantage d'expulsions » vers la Turquie, « si l'on veut que l'Allemagne puisse aller chercher davantage de gens ayant besoin d'une protection en Turquie », a ainsi critiqué Thomas de Maizière sur la chaîne de télévision allemande ARD.
En échange de tout réfugié syrien repris par la Turquie, l'UE s'est en effet engagée à en accueillir un autre installé sur le territoire turc et répondant aux critères du droit d'asile. Une telle idée est toutefois très contestée en Europe, notamment parmi les pays de l'Est.
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