Je pense qu'étant un animal social, l'humain cherche une forme de stimulation mutuellement bénéfique plutôt que sous une forme émancipée et solitaire. Par exemple, au lieu de simplement t'interroger au sujet de la question de ton côté indéfiniment, tu as partagé ton interrogation sur un forum social. Puisque l'amour requiert au moins deux partenaires, cela remplit le requis social.
Au delà de cela, les gens bénéficient plus d'une relation à longue durée plutôt que de plusieurs relations à courte durée, parceque cela crée un système de solidarité via un réseau familial qui connais tes besoins et qui peut t'aider plus facilement en temps de crise.
C'est cela l'amour, une conséquence naturelle de notre besoin social et vital. Et puisque la dopamine est super addictive, on en redemande.
Et puis, vu qu'on veut se donner de l'importance, on créé toute une mythologie autour de cela. On se dit d'abord qu'on est vraiment seul, pas socialement, mais seul dans le sens où toutes ces pensées, images, idées dans nos têtes ne peuvent vraiment jamais être accessible à quelqu'un d'autre. Nous sommes maudits à jouer aux narrateurs, protagonistes et juges derrière le rideau de notre comportement. Nos mots flottent vers la surface et éclatent comme des bulles dans l'eau, alors que notre être intérieur se noie. Mais éventuellement, quelqu'un un jour vient, il semble comprendre ce qu'il y a en dessous de l'eau, même si l'image est réfléchit dans un premier temps. On parle, on passe du temps ensemble, on partage des histoires et des sentiments qui créent nos propres expériences. Éventuellement, on apprend à se connaître l'un l'autre si bien que la barrière de notre conscience qui semblait impénétrable commence à s'estomper. L'autre vous connaît alors, et connaît ce qu'il y a sous l'eau. Et après toutes ces années à penser que vous étiez seul, au lieu de maudire le temps que vous avez passé sans amour, vous serez émerveillés que quelqu'un ait pu faire le fantastique voyage entre vos deux esprits.
Mais ça, la romance, c'est juste pour se cirer les pompes.