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Le président helvétique, Hans-Rudolf Merz, a cherché à rassurer la population, mardi 17 novembre, en promettant aux Suisses que le "muezzin" ne retentirait pas dans la Confédération, et ce quelle que soit l'issue de l'initiative populaire visant à interdire la construction de minarets dans la Confédération.
"L'appel du muezzin ne retentira pas" en Suisse, a assuré M. Merz dans un message vidéo adressé à la nation, où il réitère un appel à la population helvétique "à dire non à l'initiative populaire contre la construction de minarets" prévue le 29 novembre. "Les musulmans doivent pouvoir pratiquer leur religion et disposer de minarets en Suisse également", a insisté M. Merz rappelant que "la tolérance religieuse [avait] une longue tradition" dans le pays "qui a souvent constitué une terre d'asile pour les adeptes d'autres croyances".
400 000 SUISSES MUSULMANS
Cette déclaration du président vient s'ajouter aux multiples appels du gouvernement à rejeter une initiative pouvant, selon Berne, mettre "en péril la paix religieuse" alors que la campagne ne cesse de faire des remous en Suisse. Les autorités ont ainsi répété que les dispositions relatives aux nuisances sonores permettent d'interdire tout ce qui pourrait générer du bruit (haut-parleurs ou appels à la prière) sur le territoire.
Toutefois, l'argument défendu par le groupe d'élus de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) qui a lancé une initiative en 2008 pour interdire la construction de nouveaux minarets est autre. Ils considèrent que ces édifices n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".
La Suisse compte, selon les dernières données de Berne, quelque 400 000 musulmans, dont 50 000 sont pratiquants, sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme. Jusqu'à présent quatre minarets ont été construits à côté de mosquées en Suisse.
"L'appel du muezzin ne retentira pas" en Suisse, a assuré M. Merz dans un message vidéo adressé à la nation, où il réitère un appel à la population helvétique "à dire non à l'initiative populaire contre la construction de minarets" prévue le 29 novembre. "Les musulmans doivent pouvoir pratiquer leur religion et disposer de minarets en Suisse également", a insisté M. Merz rappelant que "la tolérance religieuse [avait] une longue tradition" dans le pays "qui a souvent constitué une terre d'asile pour les adeptes d'autres croyances".
400 000 SUISSES MUSULMANS
Cette déclaration du président vient s'ajouter aux multiples appels du gouvernement à rejeter une initiative pouvant, selon Berne, mettre "en péril la paix religieuse" alors que la campagne ne cesse de faire des remous en Suisse. Les autorités ont ainsi répété que les dispositions relatives aux nuisances sonores permettent d'interdire tout ce qui pourrait générer du bruit (haut-parleurs ou appels à la prière) sur le territoire.
Toutefois, l'argument défendu par le groupe d'élus de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) qui a lancé une initiative en 2008 pour interdire la construction de nouveaux minarets est autre. Ils considèrent que ces édifices n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".
La Suisse compte, selon les dernières données de Berne, quelque 400 000 musulmans, dont 50 000 sont pratiquants, sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme. Jusqu'à présent quatre minarets ont été construits à côté de mosquées en Suisse.