LArabie saoudite a procédé à des essais visant à retirer ses défenses anti-aériennes pour permettre aux avions israéliens de bombarder les installations nucléaires iraniennes,affirme le Times . Le quotidien britannique révèle que Riyad aurait accepté douvrir un couloir aérien au nord du pays, ce qui permettrait à laviation israélienne de raccourcir son trajet jusquà lIran. Les quatre objectifs principaux pour un raid sur lIran seraient les installations denrichissement duranium à Natanz et Qom, le bâtiment de stockage de gaz à Ispahan et le réacteur à eau lourde dArak.
Ces objectifs se situent à 2.250 km dIsraël, cest-à-dire la limite de ce que peuvent parcourir les bombardiers israéliens, même ravitaillés en vol. Passer par le couloir saoudien arrangerait donc fortement Israël.
«Les Saoudiens ont donné leur accord pour laisser passer les Israéliens dun côté et ils regarderont de lautre», a déclaré au Times une source américaine. «Tout ceci a été fait avec laccord du Département dEtat américain.»
Selon les informations du Times, cet accord est de notoriété publique en Arabie Saoudite. Le quotidien britannique explique que, malgré la tension entre les deux gouvernements, Arabie Saoudite et Israël partagent une haine mutuelle de Téhéran et une crainte commune des ambitions nucléaires de lIran. «Nous le savons tous. Nous allons les laisser [les Israéliens] passer et ne rien voir», explique une source saoudienne du Times.
Les officiels israéliens nont pas voulu commenter ces révélations du Times. Le quotidien a également interrogé Aharaon Zeevi Farkash, chef du renseignement militaire israélien jusquen 2006. Ce dernier a déclaré: «Je sais que lArabie saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien quIsraël.»
Le 9 juin, le Conseil de Sécurité de lONU a adopté une nouvelle résolution, la quatrième depuis 2006, pour tenter de convaincre lIran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Ces sanctions nauront «aucun effet», a assuré deux jours plus tard le président iranien . Le 11 juin, l Mahmoud Ahmadinejad a également fustigé le président américain pour sa «grave erreur» et assuré quIsraël était«condamné».
Ces objectifs se situent à 2.250 km dIsraël, cest-à-dire la limite de ce que peuvent parcourir les bombardiers israéliens, même ravitaillés en vol. Passer par le couloir saoudien arrangerait donc fortement Israël.
«Les Saoudiens ont donné leur accord pour laisser passer les Israéliens dun côté et ils regarderont de lautre», a déclaré au Times une source américaine. «Tout ceci a été fait avec laccord du Département dEtat américain.»
Selon les informations du Times, cet accord est de notoriété publique en Arabie Saoudite. Le quotidien britannique explique que, malgré la tension entre les deux gouvernements, Arabie Saoudite et Israël partagent une haine mutuelle de Téhéran et une crainte commune des ambitions nucléaires de lIran. «Nous le savons tous. Nous allons les laisser [les Israéliens] passer et ne rien voir», explique une source saoudienne du Times.
Les officiels israéliens nont pas voulu commenter ces révélations du Times. Le quotidien a également interrogé Aharaon Zeevi Farkash, chef du renseignement militaire israélien jusquen 2006. Ce dernier a déclaré: «Je sais que lArabie saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien quIsraël.»
Le 9 juin, le Conseil de Sécurité de lONU a adopté une nouvelle résolution, la quatrième depuis 2006, pour tenter de convaincre lIran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Ces sanctions nauront «aucun effet», a assuré deux jours plus tard le président iranien . Le 11 juin, l Mahmoud Ahmadinejad a également fustigé le président américain pour sa «grave erreur» et assuré quIsraël était«condamné».