L’arabie saoudite souffre de l’effondrement du cours du pétrole

Benyettou

Benyettou

Bladinaute averti
L'Arabie saoudite, premier pays exportateur de pétrole, souffre aussi des conséquences de l'effondrement des cours du baril depuis un an. Des économies budgétaires et l'augmentation de la dette publique sont à l'ordre du jour.

Avec un baril à 46 dollars, l'Arabie saoudite est contrainte, après bien d'autres pays producteurs de pétrole, de resserrer les cordons de la bourse, en dépit d'une production record ces derniers mois. Pour faire des économies, des projets de développement programmés, mais pas encore lancés, vont être retardés en attendant des jours meilleurs. A l'exception cependant des projets liés à l'éducation, la santé et aux infrastructures.

Le gouvernement va également émettre davantage de bons du Trésor et de sukuk, les obligations conformes à la loi islamique, afin de financer son déficit budgétaire. Un déficit qui pourrait atteindre, en 2015, 39 milliards de dollars, soit plus du double du déficit de 2014.

Mais le FMI se montre encore plus pessimiste que les statistiques officielles, en estimant que le déficit budgétaire s'établira à 130 milliards de dollars à la fin de l'année, soit 20 % du PIB, et en ramenant les prévisions de croissance à 2,8 % cette année contre 3,5 % en 2014.

http://www.rfi.fr/economie/20150906-arabie-saoudite-souffre-effondrement-cours-petrole-roi-salman

Les saoudiens vont tomber avant l'Iran à ce rythme :D
 
31Toulousain

31Toulousain

c est le monde entier qui va en pâtir , car les pays pétroliers sont pourvoyeurs de capitaux et financent la planète entière à commencer par les pays industrialisés dans lesquels ils investissent massivement
 
superzembo

superzembo

VIB
Benyettou à dit:
L'Arabie saoudite, premier pays exportateur de pétrole, souffre aussi des conséquences de l'effondrement des cours du baril depuis un an. Des économies budgétaires et l'augmentation de la dette publique sont à l'ordre du jour.

Avec un baril à 46 dollars, l'Arabie saoudite est contrainte, après bien d'autres pays producteurs de pétrole, de resserrer les cordons de la bourse, en dépit d'une production record ces derniers mois. Pour faire des économies, des projets de développement programmés, mais pas encore lancés, vont être retardés en attendant des jours meilleurs. A l'exception cependant des projets liés à l'éducation, la santé et aux infrastructures.

Le gouvernement va également émettre davantage de bons du Trésor et de sukuk, les obligations conformes à la loi islamique, afin de financer son déficit budgétaire. Un déficit qui pourrait atteindre, en 2015, 39 milliards de dollars, soit plus du double du déficit de 2014.

Mais le FMI se montre encore plus pessimiste que les statistiques officielles, en estimant que le déficit budgétaire s'établira à 130 milliards de dollars à la fin de l'année, soit 20 % du PIB, et en ramenant les prévisions de croissance à 2,8 % cette année contre 3,5 % en 2014.

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Les saoudiens vont tomber avant l'Iran à ce rythme :D
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Pourquoi il y a d'autre pays qui "souffre" aussi ? Tu penses à l'Algérie ?
 
biiovibs

biiovibs

Benyettou à dit:
L'Arabie saoudite, premier pays exportateur de pétrole, souffre aussi des conséquences de l'effondrement des cours du baril depuis un an. Des économies budgétaires et l'augmentation de la dette publique sont à l'ordre du jour.

Avec un baril à 46 dollars, l'Arabie saoudite est contrainte, après bien d'autres pays producteurs de pétrole, de resserrer les cordons de la bourse, en dépit d'une production record ces derniers mois. Pour faire des économies, des projets de développement programmés, mais pas encore lancés, vont être retardés en attendant des jours meilleurs. A l'exception cependant des projets liés à l'éducation, la santé et aux infrastructures.

Le gouvernement va également émettre davantage de bons du Trésor et de sukuk, les obligations conformes à la loi islamique, afin de financer son déficit budgétaire. Un déficit qui pourrait atteindre, en 2015, 39 milliards de dollars, soit plus du double du déficit de 2014.

Mais le FMI se montre encore plus pessimiste que les statistiques officielles, en estimant que le déficit budgétaire s'établira à 130 milliards de dollars à la fin de l'année, soit 20 % du PIB, et en ramenant les prévisions de croissance à 2,8 % cette année contre 3,5 % en 2014.

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ce sont eux qui sont responsables de la chute des prix.
 
biiovibs

biiovibs

a3lash à dit:
Juste!
L'objectif était de faire les yeux doux à l'occident et affaiblir l'iran... ;)
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Au contraire.
L'objectif était d'affaiblir les USA en faisant tomber les prix sous le seuil de rentabilité du gaz de schiste.
Rappelons que les gisement américains leur permettront d'être autonome en 2020.
Et par la même de ne plus être dépendant de l'AS qui perdrait son principal allié
 
shivvah

shivvah

VIB
Tout à fait! c'est plus pour "forcer" les Américains à arrêter l’exploitation du gaz de schiste (trop onéreuse par rapport au prix du pétrole) mais la méthode n'a pas marché et s'est retourné contre eux.
Quand aux Américains ils produisent presque assez pour leur consommation personnelle ce qui de fait les affranchis du pétrole Saoudien et surtout "du Boulet" Saoudien. (la raison pour laquelle ils se sont rapprochés de l'ennemi des Saoudiens à savoir l'Iran)

biiovibs à dit:
Au contraire.
L'objectif était d'affaiblir les USA en faisant tomber les prix sous le seuil de rentabilité du gaz de schiste.
Rappelons que les gisement américains leur permettront d'être autonome en 2020.
Et par la même de ne plus être dépendant de l'AS qui perdrait son principal allié
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fracasse

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Benyettou à dit:
L'Arabie saoudite, premier pays exportateur de pétrole, souffre aussi des conséquences de l'effondrement des cours du baril depuis un an. Des économies budgétaires et l'augmentation de la dette publique sont à l'ordre du jour.

Avec un baril à 46 dollars, l'Arabie saoudite est contrainte, après bien d'autres pays producteurs de pétrole, de resserrer les cordons de la bourse, en dépit d'une production record ces derniers mois. Pour faire des économies, des projets de développement programmés, mais pas encore lancés, vont être retardés en attendant des jours meilleurs. A l'exception cependant des projets liés à l'éducation, la santé et aux infrastructures.

Le gouvernement va également émettre davantage de bons du Trésor et de sukuk, les obligations conformes à la loi islamique, afin de financer son déficit budgétaire. Un déficit qui pourrait atteindre, en 2015, 39 milliards de dollars, soit plus du double du déficit de 2014.

Mais le FMI se montre encore plus pessimiste que les statistiques officielles, en estimant que le déficit budgétaire s'établira à 130 milliards de dollars à la fin de l'année, soit 20 % du PIB, et en ramenant les prévisions de croissance à 2,8 % cette année contre 3,5 % en 2014.

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C'est trop triste je vais pleurer :pleurs:
 
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