Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'armée égyptienne dissout le Parlement!
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 10444815, member: 174325"] Alain Grech. Directeur adjoint au Monde diplomatique et spécialiste du Moyen-Orient «L’armée contrôle l’économie Plus d’une année après la chute de Hosni Moubarak, l’Egypte s’apprête à élire un nouveau Président sur fond de tensions politiques. Quel regard portez-vous sur ce pays qui a connu un des soulèvements le plus importants du Printemps arabe ? On est dans une transition qui, visiblement, va être certainement longue. L’insurrection tunisienne et égyptienne – qui ont conduit à une chute rapide de Ben Ali et de Moubarak – a donné l’illusion que les transformations allaient être simples. Je pense qu’on n’a pas vu, aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, que c’est le chef de l’Etat qui était tombé et non le pouvoir. On s’est débarrassé de la tête, mais l’ancien régime reste en place. Ici, en Egypte en particulier, le Conseil suprême des forces armées joue un rôle important et veut contrôler le processus. Il veut empêcher, au final, l’émergence d’un pouvoir démocratique. On le voit bien avec la dissolution du Parlement et avec une élection présidentielle dont ont sait bien que les pouvoirs du Président sont fixés par l’armée. Et que même si le candidat des Frères musulmans arrive au pouvoir, c’est l’armée qui va lui dicter ce qu’il peut ou ne peut pas faire. C’est un véritable blocage. Mais cela ne veut pas dire que ça va s’arrêter. Il y a un refus de la grande majorité d’un retour en arrière, à ce type de régime, aussi bien dans son autoritarisme que dans sa manière de faire fonctionner le pays, à savoir la corruption, la bureaucratie… Il ne faut pas oublier que le régime, ici, est profondément corrompu, que ses élites sont toujours présentes dans la gestion de l’économie et qu’elles bloquent le développement du pays. Ce qu’on peut dire, c’est que cette élection présidentielle est une étape d’un processus qui risque d’être encore assez long. - Comment expliquer que le candidat Ahmed Chafik, le symbole même de l’ancien régime, arrive au second tour et risque même de remporter l’élection ? Je crois que, là aussi, les élections législatives ont créé une illusion dans le sens où il n’y avait pas l’ancien parti qui représentait le régime étant donné que le PND avait été dissous. Avec l’arrivée de la candidature de Chafik, une candidature poussée par l’armée, tout l’appareil traditionnel, administratif et policier, qui n’a pas été détruit par la révolution, s’est mis au service de Chafik. Et c’est comme cela qu’il a pu obtenir 25% des voix. Les gens ont voté pour lui, en partie, parce qu’ils veulent de l’ordre et trouvent que la transition a trop duré. Il ne faut pas oublier que l’ancien régime a toujours ses supporters. Par ailleurs, le pouvoir continue à utiliser l’épouvantail des Frères musulmans pour dire qu’ils vont instaurer une dictature islamiste comme en Iran. Cela effraye une partie des élites urbaines, une partie des Coptes, etc., donc, il y a une tentative de regrouper toutes ces forces autour de Chafik. Mais ce qui m’a frappé chez les gens, y compris ceux qui disent voter Chafik, c’est qu’ils expriment une volonté de ne plus revenir en arrière .............. [URL="http://www.elwatan.com/international/l-armee-controle-l-economie-18-06-2012-175230_112.php"]La suite sur El Watan[/URL] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
L'armée égyptienne dissout le Parlement!
Haut