L'armée égyptienne dissout le Parlement!

C'est l'armée qu'ils devraient dissoudre pour le que l'Egypte puisse manoeuvrer comme elle veut.
Il y en a qui tire les ficelles depuis l'extérieur grâce à l'armée, ne trouviez-vous pas bizarre la position de l'armée lors de la révolution?
Je vous laisse deviner qui les manipule depuis Tel Aviv, oups depuis l'éxtérieur (exscusez le lapsus)
 

ArabianKnight

robotcopkiller
je vous le dis, on va finir par regretter Moubarak

voici l'état dans lequel ce trouve l'Égypte depuis ce fameux printemps arabe:

- plus un touriste$$$ dans le pays des pharaons

- la régression du statut de la femme, cela va de soi avec des islamistes, comment pourrait-il en être autrement?

- le pillage des sites archéologiques (dire que l'Égypte fut jadis une civilisation si brillante alors que l'occident était encore à l'âge de pierre)

- l'avancée de l'obscurantisme religieux à la sauce islamique (tout de même avec plus de 1500 ans de retard sur l'Europe médiévale:rolleyes:)

- évidemment, la menace de guerres civiles avec des milliers d'innocents torturés pour faire changement ...

- des chrétiens malmenés pour leur religion (évidemment, pour les islamistes, tout ce qui n'est pas musulmans n'est pas viable )

quel avenir rayonnant, vous ne trouvez pas?
 
C'est la catastrophe.
Des heures sombres se profile et le chaos guette les sociétés arabes....


Le même processus s'est déroulé en Algérie jadis et des années plus tard on a donné raison à l'armée et ce n'est pas la population algérienne aujourd'hui qui regrette ce qu'à fait l'état major algérien en interrompant le processus qui allait voir les islamistes arrivés au pouvoir en Algérie.

En Égypte,il en ira de même avec toutefois une guerre civile qui ne verra jamais le jour.
Les frères musulmans seront associés au pouvoir mais ne détiendront jamais le pouvoir.
 
- la régression du statut de la femme, cela va de soi avec des islamistes, comment pourrait-il en être autrement?


- l'avancée de l'obscurantisme religieux à la sauce islamique (tout de même avec plus de 1500 ans de retard sur l'Europe médiévale :rolleyes:)

- des chrétiens malmenés pour leur religion (évidemment, pour les islamistes, tout ce qui n'est pas musulmans n'est pas viable )

quel avenir rayonnant, vous ne trouvez pas?

Mais qu'est ce que tu raconte , ou sont ses méchants islamistes , ils ont eu une petite parcelle du pouvoir pendant quelques jours après l'armée leur a dit merci de votre participation , la fête est fini ! C'est l'armée qui est/était/resteras le seul et unique maître du pays.
 
je vous le dis, on va finir par regretter Moubarak

voici l'état dans lequel ce trouve l'Égypte depuis ce fameux printemps arabe:

- plus un touriste$$$ dans le pays des pharaons

- la régression du statut de la femme, cela va de soi avec des islamistes, comment pourrait-il en être autrement?

- le pillage des sites archéologiques (dire que l'Égypte fut jadis une civilisation si brillante alors que l'occident était encore à l'âge de pierre)

- l'avancée de l'obscurantisme religieux à la sauce islamique (tout de même avec plus de 1500 ans de retard sur l'Europe médiévale:rolleyes:)

- évidemment, la menace de guerres civiles avec des milliers d'innocents torturés pour faire changement ...

- des chrétiens malmenés pour leur religion (évidemment, pour les islamistes, tout ce qui n'est pas musulmans n'est pas viable )

quel avenir rayonnant, vous ne trouvez pas?


Tu racontes n'importe quoi,mais vraiment n'importe quoi,pfiouuuu...

Pour info le tourisme marche du tonnerre cet été,pour le reste,c'est du bullshit qu'on nous rabat à longueur de journée sur tes médias favoris
 

abounidal

Allahu akbar
voila ce que l on craignait est arrivé la soldatesk a dissout le parlement...

ca vous rapelle rien ...le fis en 1992 meme protocole...

se dirige t on vers une guerre civile en egypte ?

LA SOURCE :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/06/16/l-armee-egyptienne-dissout- le-parlement_1719843_3212.html

Sa ne m'étonne pas. La plupart des révolutions ont été soudoyés le résultat de celle d’Égypte ?

L'armée n'a dans le passé pas servit les intérêts des Égyptiens, je vois pas pourquoi elle le ferait aujourd'hui surtout si elle démontre une telle frivolité avec les aspirations des Égyptiens.

Les médias officiel sont vraiment des ...... c'est vraiment flagrant comment ils utilisent de la propagande pour faire monter la pression, et lorsque les intérêts sont assouvit ils oublient totalement le sujet, quand bien même il aurait le pire chaos (Irak, Afghanistan,...).

D'un coup les répressions redeviennent "normal", des morts ? c'est normal...

Comme si : "Imotep sava...et toi sava ? Moi sava sava...Il pleut du fer là-bas mais les médias ont l'air content ils en parlent pas...c'est que sa doit être normal c'est le méchant qui doit prendre...".

Nan mais bref.

Salam
 
SALAM
je pense qu'il faut éviter les comparaisons trop faciles entre Égypte et Algérie.
Malgrè qq similitudes il y a beaucoup de différences entre l'évolution des islamistes dans les deux pays: La stabilité des institutions d'états, le rôle des contre pouvoirs.. leur poids dans la scène régionale.....
Pourquoi n envisagez vous pas que l Egypte peut évoluer plus vers un système comme en Turquie?!!
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Egypte. Les islamistes crient victoire, l'armée garde le pouvoir

Le candidat islamiste Mohamed Morsi serait arrivé en tête du second tour de l'élection présidentielle égyptienne de dimanche, mais l'armée s'est transféré le pouvoir législatif par un décret.

Les Frères musulmans ont revendiqué ce lundi la victoire de Mohamed Morsi, leur candidat à l'élection présidentielle en Egypte. Dans le même temps, les généraux ont publié un nouveau décret transférant le pouvoir législatif à l'armée quelques jours après la dissolution du parlement dominé par la confrérie islamiste.

Rendu public alors même que le dépouillement du scrutin présidentiel était en cours, ce texte élaboré par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) n'accorde en outre que des prérogatives limitées au futur chef de l'Etat. Cette « déclaration constitutionnelle » pourrait aussi permettre aux généraux de confier la rédaction de la future Constitution à une commission formée par leurs soins.

Révolutionnaires, libéraux et islamistes ont immédiatement dénoncé un « coup d'Etat ».

Pas de résultat officiel

Aucun résultat officiel n'a encore été communiqué après les deux jours de vote de l'élection présidentielle samedi et dimanche. Les Frères musulmans, qui disposent d'un vaste réseau d'observateurs, assurent cependant que leur candidat Mohamed Morsi arrive en tête avec 52,5% des suffrages après dépouillement de la quasi totalité des bulletins. Il sortirait ainsi vainqueur de son duel avec Ahmed Chafik, dernier chef de gouvernement d'Hosni Moubarak présenté par ses détracteurs comme le candidat de l'ancien régime et de l'armée.

« Mohamed Morsi est le premier président d'Egypte élu par le peuple », affirme sur son site internet le parti Liberté et Justice fondé par la confrérie islamiste. L'équipe de campagne d'Ahmed Chafik a pour sa part contesté la revendication de victoire formulée par les Frères musulmans.

« L'équipe de campagne d'Ahmed Chafik est stupéfaite par la conférence de presse (des Frères musulmans) qui constitue une violation des règles établies par la commission électorale », a déclaré Mahmoud Baraka, responsable des relations avec la presse d'Ahmed Chafik, accusant les Frères musulmans de « voler le résultat de l'élection ».

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http://www.ouest-france.fr/ofdernmi...-le-pouvoir_6346-2088369-fils-tous_filDMA.Htm
 
C'est l'armée qu'ils devraient dissoudre pour le que l'Egypte puisse manoeuvrer comme elle veut.
Il y en a qui tire les ficelles depuis l'extérieur grâce à l'armée, ne trouviez-vous pas bizarre la position de l'armée lors de la révolution?
Je vous laisse deviner qui les manipule depuis Tel Aviv, oups depuis l'éxtérieur (exscusez le lapsus)


En Tunisie, en Iran, en Syrie... et ce n est pas près de s arreter...
 

Drianke

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Contributeur
Alain Grech. Directeur adjoint au Monde diplomatique et spécialiste du Moyen-Orient

«L’armée contrôle l’économie

Plus d’une année après la chute de Hosni Moubarak, l’Egypte s’apprête à élire un nouveau Président sur fond de tensions politiques. Quel regard portez-vous sur ce pays qui a connu un des soulèvements le plus importants du Printemps arabe ?

On est dans une transition qui, visiblement, va être certainement longue. L’insurrection tunisienne et égyptienne – qui ont conduit à une chute rapide de Ben Ali et de Moubarak – a donné l’illusion que les transformations allaient être simples. Je pense qu’on n’a pas vu, aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, que c’est le chef de l’Etat qui était tombé et non le pouvoir. On s’est débarrassé de la tête, mais l’ancien régime reste en place. Ici, en Egypte en particulier, le Conseil suprême des forces armées joue un rôle important et veut contrôler le processus. Il veut empêcher, au final, l’émergence d’un pouvoir démocratique. On le voit bien avec la dissolution du Parlement et avec une élection présidentielle dont ont sait bien que les pouvoirs du Président sont fixés par l’armée. Et que même si le candidat des Frères musulmans arrive au pouvoir, c’est l’armée qui va lui dicter ce qu’il peut ou ne peut pas faire. C’est un véritable blocage.

Mais cela ne veut pas dire que ça va s’arrêter. Il y a un refus de la grande majorité d’un retour en arrière, à ce type de régime, aussi bien dans son autoritarisme que dans sa manière de faire fonctionner le pays, à savoir la corruption, la bureaucratie… Il ne faut pas oublier que le régime, ici, est profondément corrompu, que ses élites sont toujours présentes dans la gestion de l’économie et qu’elles bloquent le développement du pays. Ce qu’on peut dire, c’est que cette élection présidentielle est une étape d’un processus qui risque d’être encore assez long.



- Comment expliquer que le candidat Ahmed Chafik, le symbole même de l’ancien régime, arrive au second tour et risque même de remporter l’élection ?

Je crois que, là aussi, les élections législatives ont créé une illusion dans le sens où il n’y avait pas l’ancien parti qui représentait le régime étant donné que le PND avait été dissous. Avec l’arrivée de la candidature de Chafik, une candidature poussée par l’armée, tout l’appareil traditionnel, administratif et policier, qui n’a pas été détruit par la révolution, s’est mis au service de Chafik. Et c’est comme cela qu’il a pu obtenir 25% des voix. Les gens ont voté pour lui, en partie, parce qu’ils veulent de l’ordre et trouvent que la transition a trop duré. Il ne faut pas oublier que l’ancien régime a toujours ses supporters.

Par ailleurs, le pouvoir continue à utiliser l’épouvantail des Frères musulmans pour dire qu’ils vont instaurer une dictature islamiste comme en Iran. Cela effraye une partie des élites urbaines, une partie des Coptes, etc., donc, il y a une tentative de regrouper toutes ces forces autour de Chafik. Mais ce qui m’a frappé chez les gens, y compris ceux qui disent voter Chafik, c’est qu’ils expriment une volonté de ne plus revenir en arrière

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La suite sur El Watan
 

Drianke

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Contributeur
En Egypte, les candidats à la présidentielle revendiquent la victoire

En Egypte, à l’issue du second tour de la présidentielle, dimanche 17 juin, le candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, revendique la victoire, alors que dans le même temps, l’armée s'est octroyée de vastes prérogatives. Les militaires ont réitéré ce lundi leur message : ils remettront avant le 30 juin le pouvoir au nouveau chef de l'Etat. Mais à qui ? Le candidat Ahmed Chafik, le dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, assure en effet à son tour que des résultats encore provisoires le placent en tête du scrutin. C’est la guerre des communiqués.


Il faut dire que Mohamed Morsi a, dès 3 heures du matin, annoncé ses résultats. Il a promis immédiatement de servir tous les Egyptiens pour un avenir meilleur, pour la liberté, la démocratie, la paix. Il s’est, depuis le début, posé comme défenseur de la révolution, mais l’autre candidat, Ahmed Chafik, a contesté ces résultats. Pour ce dernier, Morsi lui a volé la victoire. Il l’accuse d’avoir commis des fraudes et devrait d’ailleurs déposer plainte auprès de la Commission électorale. C’est elle qui annoncera les résultats officiels, mais pas avant plusieurs jours.

Les partisans des Frères musulmans, eux, sont descendus dans la rue. Sur la place Tahrir, 200 personnes tout au plus agitent des drapeaux, klaxonnent. On entend les youyous des femmes. Pour eux, tout va changer maintenant. Morsi va réaliser les souhaits de la révolution. Mais pour l’instant, c’est plutôt l’attente avec un peu de tension, évidemment, entre les deux camps.

Les militaires n’ont pas réagi directement

L’armée, qui détient le pouvoir aujourd’hui en Egypte, n’a pas réagi directement à la victoire annoncée de Mohamed Morsi. Elle s’est juste félicitée du bon déroulement du scrutin et a promis à plusieurs reprises lors d’une conférence de presse de rendre le pouvoir aux civils le 30 juin, comme prévu.

Pour autant, il y a beaucoup de motifs d’inquiétude. L’armée a annoncé qu’elle s’octroyait le pouvoir législatif, comme le Parlement a été dissous il y a quelques jours, et que le président aura déjà le pouvoir exécutif. Ce sont donc les militaires qui feront les lois, même si elles devront être validées ensuite par le président. Tout cela jusqu’à ce qu’un nouveau Parlement soit élu. Mais au préalable, il faudra rédiger une Constitution et organiser un référendum pour la valider.

L’Egypte est donc en pleine reconstruction. Les Egyptiens attendent, résignés, désabusés, le résultat de tout cela. Ils ont très peu voté ce week-end et veulent avant tout retrouver la stabilité pour améliorer leur quotidien.

Les Frères musulmans appellent à une grande manifestation de contestation

Le bras de fer entre les Frères musulmans et l’armée a connu une nouvelle escalade ce lundi 18 juin. La confrérie forte de la très probable victoire de son candidat à la présidentielle a décidé de défier le Conseil suprême des forces armées (CSFA) sur la dissolution de l’Assemblée du peuple.

Les Frères ont contesté l’amendement constitutionnel confiant le pouvoir législatif au Conseil militaire suprême Les députés de la confrérie ont indiqué qu’ils entreront, de force s’il le faut, à l’Assemblée qu’ils contrôlaient pour y tenir une séance......................

Source: RFI
http://www.pressafrik.com/En-Egypte...entielle-revendiquent-la-victoire_a84518.html
 

Drianke

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L'annonce des résultats de la présidentielle égyptienne reportée


La commission électorale devait initialement dire ce jeudi qui de Ahmad Chafiq ou Mohammed Morsi a remporté le second tour.
L’annonce des résultats de la première élection présidentielle en Egypte depuis le départ en février 2011 de l’ancien président Hosni Moubarak, initialement prévue jeudi, a été reportée à une date non précisée, a indiqué l’agence officielle MENA.

Selon l’agence, «la commission électorale, dirigée par le juge Farouk Sultan (...) a décidé de reporter l’annonce des résultats du second tour», qui a opposé les 16 et 17 juin l’ultime Premier ministre de Hosni Moubarak, le général à la retraite Ahmad Chafiq, au Frère musulman Mohammed Morsi, qui ont tous deux clamé leur victoire.

La commission électorale examinait mercredi des recours déposés par des avocats des deux candidats concernant des violations des règles encadrant la campagne et le décompte des votes. Elle a indiqué dans un communiqué qu’elle «poursuivait l’examen des recours» et que cela «nécessitait plus de temps avant l’annonce des résultats définitifs».

Les Egyptiens attendent les résultats dans un contexte de vives tensions politiques, notamment entre les Frères musulmans et l’armée au pouvoir qui s’est attribué de larges pouvoirs.

Une «déclaration constitutionnelle complémentaire» promulguée dimanche par le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis seize mois, donne en effet à l’armée de vastes prérogatives, qui réduisent considérablement la marge de manoeuvre du futur président.

Liberation
 

Drianke

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Contributeur
Égypte. Les islamistes haussent le ton

En Égypte, l'incertitude nourrit les tensions. Les Frères musulmans ont menacé hier le pouvoir militaire de « confrontation avec le peuple » si leur candidat Mohammed Morsi n'était pas reconnu vainqueur de l'élection présidentielle, dont les résultats ont été reportés par la commission électorale à une date indéterminée.

Depuis la fin du scrutin dimanche, Mohammed Morsi et son adversaire Ahmed Chafik, ancien Premier ministre de Moubarak, affirment chacun sans relâche avoir remporté cette première présidentielle depuis la chute du régime en février 2011. « Nous insistons sur le fait que nous allons rester sur la place Tahrir pour réaliser les objectifs de la révolution » affirme un haut responsable islamiste, tout en dénonçant les « mauvaises intentions » de l'armée au pouvoir.

La Dépêche du Midi
 

Drianke

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Contributeur
Égypte. Tahrir se remplit et veut son président

Alors que les résultats de la présidentielle devaient être annoncés hier, la Commission électorale les a reportés jusqu'à nouvel ordre. C'est pour beaucoup d'Égyptiens une «énième supercherie» de l'armée.

De notre envoyée spéciale. Sur le terre-plein central de la Place Tahrir - qui se remplit à vue d'oeil et où l'Égypte entière semble converger -, Ahmed s'est assoupi avec le drapeau vert des frères Musulmans dans sa main. Il est arrivé hier soir du Mont Sinaï. «On restera ici jusqu'à ce que l'armée parte et nous donne notre président Morsi élu par le peuple. L'armée a reporté l'annonce des résultats pour faire pression sur nous. Mais ça ne marchera pas. Non seulement on veut qu'elle reconnaisse la victoire de Morsi mais on veut un président avec des pouvoirs, pas une marionnette de l'armée», dit-il. «Le Parlement, sorti des urnes doit être restauré, et on ne se laissera pas voler notre Révolution» ajoute sur un ton vindicatif son ami qui monte la tente.

«On n'est pas dupes!»

Les deux camps se disputent la victoire. Le candidat des Frères Musulmans devrait remporter les élections, mais rien n'est joué ? son rival Chafik étant donné favori auCaire. Pour beaucoup d'Égyptiens, ce «feloul» de l'ancien régime de Moubarak, ne veut pas accepter sa défaite. «L'armée refuse de perdre ces élections et va trouver n'importe quel prétexte pour truquer les résultats. C'est une énième supercherie et coup d'Etat institutionnel. On n'est pas dupes!» s'énerve Mukti, professeur de sociologie. Le report sine die des résultats alimente les spéculations sur une manipulation de l'armée, surtout après la dissolution du Parlement et l'annonce subite de la dégradation de l'état de santé de Moubarak. «Tout arrive en même temps! C'est très clair qu'il s'agit d'un jeu de l'armée», lance à son tour Chadil, un activiste libéral encore étudiant. Avis que l'on entend sur toutes les lèvres ici à Tahrir.


«Si Chafik gagne ce sera le chaos»

Comme l'explique le Dr Mohammed Kadri Said du centre d'études stratégiques Al Ahram duCaire: «les deux camps s'accusent mutuellement de fraudes. Mauvais décompte de voix, électeurs soudoyés, falsification de bulletins... La commission examine actuellement 400 irrégularités. Le résultat devrait être annoncé dans quatre jours.». Il entrevoit deux scénarios: «Si Morsi gagne, l'armée acceptera sa défaite. Mais si Chafik gagne, ce sera le chaos. Les Frères ont juré qu'ils mèneront une bataille terrible contre l'armée s'ils perdent». Embrasement à craindre en cas de victoire de Chafik? «L'armée mise sur le pourrissement de la situation et la démobilisation des révolutionnaires. Elle est convaincue que les Frères n'oseront pas passer à l'acte et jouer la carte de la rue. Mais le moment décisif pourrait bien être la manifestation d'aujourd'hui à l'appel des Frères après la prière», prédit cet expert.

http://www.letelegramme.com/ig/gene...-et-veut-son-president-22-06-2012-1747124.php
 
Je vois pas pourquoi, l'Algerie et l'Egypte devraient etre comparées, il y a des elements qui peuvent sembler identitque, mais le contexte est tout aussi different.
 
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