Des soldats français ont été contraints de laisser sur le terrain deux missiles antichar Milan lors de combats avec des insurgés afghans samedi à l'est de Kaboul. L'accrochage s'est produit dans la province de Kapisa, où avait eu lieu l'embuscade qui a tué dix soldats français près de Kaboul le 18 août.
Une unité française a été «cernée par des tireurs, il fallait faire reculer ce groupe», et «un poste de tir et deux missiles n'ont pas pu être récupérés» lors du désengagement des militaires français, a expliqué le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées à Paris, interrogé par «LCI».
Selon la chaîne de télévision, qui a d'abord rapporté l'information, aucun soldat français n'a été tué ou blessé lors des combats, alors que 14 insurgés talibans ont perdu la vie.
Des missiles «efficaces»
Le porte-parole a reconnu que de tels missiles pouvaient «être efficaces» tout en soulignant que «pour autant ce n'est pas une arme très facile d'emploi».
«C'est une arme particulière dont la mise en oeuvre nécessite une formation particulière et un entraînement particulier, donc ça nous laisse penser que ce ne sera pas si facile que ça de s'en servir avec efficacité», a déclaré de son côté le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole des forces françaises en Afghanistan, interrogé par «TF1».
Utilisé par l'infanterie et les forces spéciales, le Milan est tiré à partir d'un tube servant aussi à le stocker et à le transporter. D'une portée d'environ 2.000 à 3.000 mètres selon les versions, il peut être utilisé par des fantassins ou à partir d'un véhicule.
Avec agence
Une unité française a été «cernée par des tireurs, il fallait faire reculer ce groupe», et «un poste de tir et deux missiles n'ont pas pu être récupérés» lors du désengagement des militaires français, a expliqué le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées à Paris, interrogé par «LCI».
Selon la chaîne de télévision, qui a d'abord rapporté l'information, aucun soldat français n'a été tué ou blessé lors des combats, alors que 14 insurgés talibans ont perdu la vie.
Des missiles «efficaces»
Le porte-parole a reconnu que de tels missiles pouvaient «être efficaces» tout en soulignant que «pour autant ce n'est pas une arme très facile d'emploi».
«C'est une arme particulière dont la mise en oeuvre nécessite une formation particulière et un entraînement particulier, donc ça nous laisse penser que ce ne sera pas si facile que ça de s'en servir avec efficacité», a déclaré de son côté le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole des forces françaises en Afghanistan, interrogé par «TF1».
Utilisé par l'infanterie et les forces spéciales, le Milan est tiré à partir d'un tube servant aussi à le stocker et à le transporter. D'une portée d'environ 2.000 à 3.000 mètres selon les versions, il peut être utilisé par des fantassins ou à partir d'un véhicule.
Avec agence