L'armée israélienne attaque deux écoles élémentaires à salfit

Salfit - 13 avril 2014

Le matin du 6 avril dernier, deux centres d'enseignement ont été attaquées par l'armée israélienne, qui a tiré des grenades incapacitantes et des gaz lacrymogènes dans l'enceinte des écoles. Une dizaine d'écolières a eu besoin de soins médicaux après avoir inhalé des gaz en grande quantité. A midi et demie, l'école des filles est restée vide. Seuls quelques membres du personnel étaient occupés à nettoyer les murs après les tirs de grenades incapacitantes et de gaz lacrymogènes par les soldats israéliens, tirés lors de l'attaque perpétrée plus tôt dans la matinée.

Selon la directrice de l'école, l'attaque a eu lieu vers 9h30. A cette heure-là, les classes étaient pleines de jeunes écolières dont l'âge varie entre 6 à 12 ans. Les grenades de gaz lacrymogènes tirées depuis la rue par les soldats ont terminé leur course dans la cour de l'école, laissant échapper leur contenu directement dans les classes.

Le personnel de l'école a rapporté que 10 jeunes élèves ont du être soignées directement sur place, deux d'entre elles ayant brièvement perdu connaissance à cause de l'inhalation des gaz lacrymogènes. Lorsque la directrice a eu l'assurance que l'armée israélienne avait bien quitté Salfit, aux environs de 11h30, elle a procédé à l'évacuation des fillettes. Le psychologue scolaire et la directrice s'accordent tous deux à dire que les petites filles se trouvaient en état de choc, nombre d'entre elles ayant fondu en larmes dés le début de l'attaque et par la suite, ayant peur de quitter l'école pour rentrer seules chez elles. Le psychologue scolaire a indiqué qu'il s'attendait à ce que la moitié des écolières ne viennent pas en classe le lendemain après cette expérience d'attaque de l'armée d'occupation.

Un collège pour filles se trouve juste à côté de l'école élémentaire. Heureusement, personne n'a été blessé dans cette institution en dépit d'une exposition aux mêmes gaz ; il s'avère qu'il avait fermé plus tôt par précaution.

Des témoins ont rapporté que les forces israéliennes s'en sont également pris à des personnes du voisinage de l'école qui prenaient des photos de la scène. C'est le cas de Ahmed Zubuydi, 21 ans, qui travaille dans un magasin situé à proximité. Une jeep militaire s'est arrêtée à sa hauteur et il a été interrogé pendant une vingtaine de minutes. Les soldats lui ont demandé de montrer ses papiers et il a été entièrement fouillé. Le chef des soldats présents a commencé par des questions personnelles relatives à son lieu de travail, son lieu d'études et à la façon dont il dépense l'argent qu'il gagne. Ahmed a ajouté que ce n'est pas la première fois qu'il est interrogé ainsi par l'armée israélienne.

La directrice de l'école primaire pour filles a indiqué que c'est la seconde fois depuis le début de l'année qu'une attaque de ce genre se produit, la première ayant eu lieu en janvier. A l'école, dans la crainte que ce type d'attaque ne devienne systématique, un soutien sous forme d'entraînement sera demandé au pompiers avec l'objectif de mieux gérer de tels futurs incidents.

Source : Palsolidarity

Traduction : CR pour ISM France

Pourquoi ces injustices énormes et personne ne veux en parler? les sionistes vous fond peur à ce point?
 
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