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L'Art du Araar thuya
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[QUOTE="3roubi, post: 17201017, member: 351269"] [FONT=times new roman][COLOR=#000000]Mais, dés que la crise cessa, cette manufacture s’évanouit aussi promptement qu’elle était apparue, et chaque artisan retrouva son autonomie. Ainsi, si le bazariste peut contrôler durablement le circuit commercial, il ne peut en faire autant pour la production, puisque l’artisan tend à être soudé à ses moyens de production comme l’escargot à sa coquille. Lorsque l’artisan vendait lui-même son propre ouvrage, il savait que sa réputation tenait à la qualité de ce qu’il produisait. Mais lorsqu’il fut obligé de passer par le bazariste, sa créativité s’émoussa, car ce dernier pouvait transmettre son modèle à d’autres artisans qui alors en faisaient des contre-façons. Par ailleurs la transmission intergénérationnelle du savoir artisanal devient de plus en plus défaillante : la pression des besoins fait que l’apprenti se détache le plutôt possible de son maître alors qu’il n’a pas encore accompli tout le cycle d’apprentissage. C’est ainsi qu’on trouve actuellement des ateliers qui produisent exclusivement un seul article. Le jeune artisan complètement dépendant du bazariste est souvent condamné à vivre dans la marginalité et le célibat, comme le vieil artisan est condamné à mourir sur son outil de travail, à moins que sa descendance ne lui assure sa retraite. [ATTACH type="full"]282872[/ATTACH] [ATTACH type="full"]282873[/ATTACH] [COLOR=#000000][B][FONT=times new roman]L'intérieur de l'atelier de mon père: au 18 ème siècle ,ces ateliers servaient aux canonniers (tabjia) à y entreposer leurs boulets et canons. En face de chaque atelier, existait un anneau de fer où on attachait les chevaux qui tiraient ces canons en haut de la rampe de la Scala de la mer.[/FONT][/B][/COLOR] [FONT=times new roman][COLOR=#000000]Les corporations d’artisans constituaient une très forte communauté unie dans le travail, la fête et, plus encore, l’épreuve. Ces membres se retrouvaient dans le cadre de confréries religieuses et cette communion spirituelle renforçait la cohésion professionnelle. Pour leurs loisirs ils organisaient des [I]Nzaha[/I], sorte de piques – niques rituels, à l’ombre des mimosas de Diabet, aux environs immédiats d’Essaouira. C’est dire que la société traditionnelle maintenait l’équilibre entre les lieux du [I]Maâkoul[/I] (honnêteté, sérieux) qu’étaient l’Atelier et la Mosquée et les lieux du [I]Mzah[/I] (ludique), qu’était par exemple à Essaouira, [I]Derb Laâzara[/I] (le quartier des célibataires). Avant l’avènement des moyens de transport moderne, ils se tenaient campagnie pour se rendre à Marrakech, souvent leur ville d’origine, comme le montre cette qasida du malhun de Ben Sghir intitulée [I]« Bent el Ârâar »[/I] (la sculpture de thuya).[/COLOR][/FONT] [/COLOR][/FONT] [/QUOTE]
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