Pirouettete
杜妮娅
C'est l'histoire d'une belle colombienne qui s'appelle Doris et qui n'aime pas les caméras. Son talent, son génie, c'est la matière. Elle transforme les objets en symboles. Elle aime travailler le bois parce qu'il est fragile, comme l'être humain. Son oeuvre crie la douleur des gens. Son oeuvre parle. Son oeuvre n'est pas esthétique. Son oeuvre a du sens.
Ainsi, la 'casa viuda', la maison veuve, représente des chaises en bois enfoncées dans du ciment et transpercées par des barres de fer. Des armoires où surgissent des vêtements merveilleux pris dans du ciment.
C'est la douleur de l'absent. Celui qui n'est plus. La douleur de la femme ou de l'homme, qui, tous les jours, à l'heure du repas, regarde la chaise de l'être aimé, vide, douloureuse, transperçante. La douleur de la veuve ou du veuf qui ouvre le placard pour découvrir ces tissus qui recouvraient la chair qu'elle ou il a aimé, vides et pendouillants. La cruauté de ces objets... signée Doris.
Ainsi, la 'casa viuda', la maison veuve, représente des chaises en bois enfoncées dans du ciment et transpercées par des barres de fer. Des armoires où surgissent des vêtements merveilleux pris dans du ciment.
C'est la douleur de l'absent. Celui qui n'est plus. La douleur de la femme ou de l'homme, qui, tous les jours, à l'heure du repas, regarde la chaise de l'être aimé, vide, douloureuse, transperçante. La douleur de la veuve ou du veuf qui ouvre le placard pour découvrir ces tissus qui recouvraient la chair qu'elle ou il a aimé, vides et pendouillants. La cruauté de ces objets... signée Doris.