L’atlantic council démontre les faiblesses du rapport du département d’etat u.s sur le maroc

thitrite

Contributeur
Contributeur
Le think tank américain Atlantic Council a publié vendredi 20 mai une brève mais sévère analyse du dernier rapport du département américain sur les droits de l’homme au Maroc.
L’Atlantic Council par la plume de J. Peter Pham, dans un article intitulé « l’ami de l’Amérique au Maghreb mérite mieux », relève plusieurs points sur lesquels les rédacteurs et analystes du ministère des AE américain se sont révélés « peu professionnels ». En voici trois :
1.Dossier Hamid El Mehdaoui. Le rapport parle d’une affaire qui s’est déroulé en mai 2014 et cite comme responsable impliqué le patron de la DGSN Abdellatif Hammouchi. Pourtant, ce dernier n’a été nommé à son poste qu’en mai 2015. Cette fin de semaine, l’ambassade des Etats-Unis à Rabat a fini par présenter ses excuses pour cette bourde.
2.Copier-Coller. L’article de l’Atlantic Council enfonce le clou en notant que « sur les 355 mots du résumé du rapport 2015, 272 sont directement copiés-collés du rapport 2014-et 213 mots de ce dernier sont repris du texte de 2013 ». Le rédacteur de l’article ironise : « Cela pour fournir aux responsables de la commission des Affaires étrangères du sénat une mise à jour complète sur la situation des droits de l’homme ».

3.Oubli. L’Atlantic Council souligne que « plus scandaleuses sont les omissions ». « Les diplomates responsables du Maroc n’ont pas jugé utile de noter que le 1er juillet 2015, une loi votée au parlement à Rabat et promulguée par le Roi a banni le jugement de civils par les tribunaux militaires ».
L’ambassadeur US Dwight Bush convoqué

J. Peter Pham conclut son article en rapportant des extraits d’un échange datant du 19 mai 2016 avec le ministre-délégué aux AE Nasser Bourita qui affirme : «La raison pour laquelle nous sommes en colère n’est pas liée au fait que nous refusons la critique, mais parce que celle-ci doit être basée sur des faits. Nous ne contestons pas votre droit à évaluer, même si nous ne sommes pas d’accord sur l’évaluation. Le rapport est fait de telle manière qu’il semble que les conclusions ont été écrites d’abord puis les « faits » ont été rajoutés pour « prouver » ses conclusions ». Conclusion de Nasser Bourita : « Notre gouvernement ne pouvait ignorer ce rapport car notre réputation et notre travail de recherche de stabilité à travers les réformes est tout ce que nous possédons ».

http://www.medias24.com/MAROC/NATIO...xfs&st_refDomain=t.co&st_refQuery=/uGShyxGpKj
 

thitrite

Contributeur
Contributeur
article d'origine :America's Friend in North Africa Deserves Better
by J. Peter Pham
New Atlanticist

"A true friend will tell another unpleasant truths, conveying things the other may not want to hear, but doing so for the sake of the other's own good, which is valued more than even the friendship itself. However, this wisdom is predicated on the assumption that what is communicated is itself objectively true and not based on bias, much less animus. The furor that has erupted in Morocco over its entry in the U.S. State Department's Country Reports on Human Rights Practices for 2015, published in April, raises the question of whether the document falls into the latter, rather than the former, category."

http://www.atlanticcouncil.org/blog....com&utm_campaign=buffer#.Vz8sbnusAns.twitter
 

thitrite

Contributeur
Contributeur
MAROC-USA : A SON TOUR FOREIGN POLICY CRITIQUE LE DÉPARTEMENT D'ETAT

How the State Department’s Human Rights Report Treats Friends — and Adversaries

"at should be made of the flare-up between Morocco and Washington over the State Department’s latest human rightsreport?
It devotes more pages to Moroccan violations than Iranian ones, and Morocco gets a third more pages than Cuba does. Moreover, the document generally cites sources other than the U.S. government’s own findings. No wonder the Moroccans are furious."

http://foreignpolicy.com/2016/05/20...rights-report-treats-friends-and-adversaries/
 
Haut