Sommes nous à l'aube d'une ww3 ?

Selon moi oui ! et j'espères me tromper...
Tout est dans le titre

Personne ne peut le prévoir à l'avance avec certitude, grosso modo ce qui est sûr c'est que si l'Iran s'entête à vouloir vendre son pétrole en or, les américains et les pétrodollars de l'Arabie Saoudite ont tout intérêt à faire la guerre donc tôt ou tard ce scénario final guette, la syrie sera-t-elle le détonateur ou pas là est la question .
La Syrie en est en tout cas une phase préparatoire, le final target étant l'Iran.
 
Personne ne peut le prévoir à l'avance avec certitude, grosso modo ce qui est sûr c'est que si l'Iran s'entête à vouloir vendre son pétrole en or, les américains et les pétrodollars de l'Arabie Saoudite ont tout intérêt à faire la guerre donc tôt ou tard ce scénario final guette, la syrie sera-t-elle le détonateur ou pas là est la question .
La Syrie en est en tout cas une phase préparatoire, le final target étant l'Iran.

pense tu que l'objetif final des États-Unis s'arrete sur l'Iran ou bien la Chine est aussi un objectif pour eux ?
 
pense tu que l'objetif final des États-Unis s'arrete sur l'Iran ou bien la Chine est aussi un objectif pour eux ?

Je ne sais pas tout évidemment, mais dans le même contexte, je vois mal la Chine pragmatique que je connais se retourner contre son partenaire commercial privilégié, ils sont énigmatiques on ne sait pas on ne sait jamais ce qu'ils pensent, sauf qu'ils penseront "sage" et "intérêts". A mon avis.
 

Jelis

VIB
pense tu que l'objetif final des États-Unis s'arrete sur l'Iran ou bien la Chine est aussi un objectif pour eux ?

L'enjeu pour chaque ex-puissance est de retarder sa perte d'influence dans des régions jusqu'ici sous contrôle. Maîtriser le présent politique d'un pays ou d'une zone, que ce soit par la gestion ou le chaos, c'est repousser à demain la menace de l'émergence d'un contre-pouvoir sur la scène internationale. Ce qui crée cette conflictualité de plus en plus frontale est d'une part le déplacement du centre de gravité économique vers l'Asie et d'autre part le basculement du rapport de force entre ces ex-puissances et les nouvelles puissances-continents en faveur de ces dernières.

Dans ce cadre, partout où des concurrents à l'hégémonie des ex-puissances s'affirment des foyers de tension naissent. C'est le cas du bras de fer engagé entre le Japon (allié stratégique des USA en Asie) et la Chine autour de l'archipel des Senkaku qui rend palpable l'irrépressible pouvoir d'attraction de cette dernière dans la région. L'Iran, dans son rapport concurrentiel à l'Arabie Saoudite et au Qatar (également alliés US) et ses prétentions dans la région est évidemment une cible des opérations menées au cours des décennies précédentes et plus que jamais une force d'opposition émergée à la politique étrangère des USA, pour en prendre la mesure il suffit de considérer l'âpreté des tractations sur le développement du nucléaire dans le pays. Plus que "la Chine", "l'Iran" ou "la Russie" c'est la convergence régionale qui remet en cause l'ordre états-unien lequel doit désormais composer avec des puissances continentales aux économies plus dynamiques que jadis. Il est donc logique que ces nouveaux acteurs centraux souhaitent faire valoir leurs intérêts et leurs visions géopolitiques et cela passera nécessairement par l'adaptation des institutions internationales à cette réalité: Ni l'OTAN, ni l'ONU, ni l'AIEA, pas plus que le FMI ou l'OMC ne sont en mesure de traduire le rapport de force actuel. Notez que cette séquence médiatico-politique sur une intervention militaire en Syrie survient à une semaine du G20 de saint Pétersbourg, le premier de l'histoire à se tenir hors de la zone d'influence du camp américain.
 
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