Lauren wasser, le mannequin qui a perdu sa jambe à cause... d'un tampon hygiénique

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Cette jeune top model a vu sa vie basculer lorsqu'elle a été victime d'un syndrome de choc toxique après avoir utilisé un tampon. L'infection s'est aggravée et elle a dû être amputée de la jambe droite. Aujourd'hui, Lauren Wasser se bat pour que les marques de protections hygiéniques indiquent plus clairement les risques liés à l'utilisation de leurs produits. A 24 ans, Lauren Wasser avait tout pour elle.



Fille de deux mannequins, elle a hérité d'un patrimoine génétique que beaucoup envieraient aujourd'hui. Grande, élancée, blonde aux yeux bleus et dotée d'une visage aux traits fins ainsi que d'une morphologie plutôt androgyne, elle aurait sans mal pu conquérir les podiums et les plus grandes marques après s'être naturellement tournée vers le mannequinat, ou bien devenir la nouvelle coqueluche des terrains de basket, son autre passion nourrie à un haut niveau. Mais un jour, comme elle le raconte au site Vice qui a dévoilé son histoire, elle a vu ses rêves et aspirations s'effondrer à cause d'un produit que des millions de femmes utilisent chaque mois à travers le monde : un simple tampon.

En effet, alors que l'utilisation de cette protection hygiénique en période de règles était devenue habituelle pour cette américaine de la côté Ouest, un jour, elle a été victime d'un syndrome de choc toxique (SCT), une maladie infectieuse rare pouvant être mortelle et liée depuis les années 80 à l'usage des tampons super absorbants qui favorisent le développement d'une bactérie (Staphylococcus aureus ou staphylocoque doré) déjà présente chez certaines femmes. C'était le cas de Lauren Wasser et ce qu'elle pensait n'être qu'une simple grippe s'est avérée être bien plus grave. Inquiète, sa mère s'est rendue chez elle un matin et l'a découverte inconsciente dans sa salle de bains. Emmenée d'urgence à l'hôpital, la jeune femme souffre d'une très forte fièvre et frôle la mort, ses organes s'arrêtant de fonctionner les uns après les autres. Les médecins découvrent que l'infection s'est étendue et transformée en gangrène. Ses deux jambes sont touchées et particulièrement la droite. "C'est la douleur la plus atroce que j'ai jamais ressentie, se souvient-elle. Je ne saurais même pas décrire." Il est trop tard pour espérer améliorer les choses et seule l'amputation, sous le genoux, peut la sauver.

Sa bataille pour une meilleure prévention

Aujourd'hui, 3 ans après ce terrible épisode, Lauren Wasser porte une prothèse et continue de poser face à l'objectif, notamment celui de son amie Jennifer Rovero qui l'a aidée à surmonter cette épreuve à travers la photographie. Alors qu'elle était à l'hôpital, sa mère a porté plainte contre la marque de tampons qu'elle a utilisée, et elle poursuit désormais ce combat. Elle reproche au fabricant de ne pas avoir mentionné de manière assez claire les risques et les règles à suivre pour éviter ce syndrome. Sur la notice, il était simplement écrit "changer le tampon toutes les quatre à 8 heures, y compris la nuit", nuit qui peut facilement durer plus de 8h parfois.

Comme elle l'explique, elle ne milite pas pour que cesse la commercialisation des tampons mais pour que sur les boîtes dans lesquelles ils sont vendus soient indiqués très visiblement les risques, comme sur les paquets de cigarettes. "Vous savez que la cigarette peut vous tuer alors si vous en consommez, c'est votre choix. Si j'avais su que je risquais un syndrome de choc toxique, jamais je n'aurais utilisé de tampons... Ce produit a détruit ma vie." Cet automne, Lauren Wasser espère pouvoir se présenter au Congrès aux côtés de la députée new-yorkaise Carolyn Maloney qui défend son projet de loi "Robin Danielson Act" (en référence à cette femme décédée après un SCT en 1998) prévoyant un programme de recherche autour des risques posés par la présence de dioxine, de fibres synthétiques, de fragrances chimiques et autres composants dans les protections hygiéniques.




Source : aufeminin.com
 
Le SCT est une variante très grave du choc septique, ( l'article de Wiki dessus est pas trop mal, pour une fois...https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_du_choc_toxique), qui est connu depuis les années 80 . Il n'y a pas que les tampons qui sont une porte d'entrée, mais c'est la plus fréquente ( disons la moins rare...parce que c'est très rare quand même.)
Un site en anglais assez bien fichu sur le sujet ; http://www.toxicshock.com/
Tout le monde est susceptible d'en développer un, femmes, hommes, enfants.
Mais c'est bien que toutes les femmes le connaissent, même si encore une fois la probabilité qu'on en ait un en mettant un tampon est des milliers de fois moins élevée que celle d'avoir un accident mortel de la circulation, et pourtant cette idée n'empêche personne de circuler. Donc pas d'affolement. ;)
 

mam80

la rose et le réséda
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Tampons hygiéniques: des traces de dioxines et de pesticides mis en évidence

Selon le magazine 60 millions de consommateurs, des niveaux "faibles" de substances toxiques ont été relevés dans des tampons et protections féminines. Dans certains cas, il pourrait s'agir de perturbateurs endocriniens.

Faut-il arrêter de porter des tampons hygiéniques?

60 millions de consommateurs pointe ce mardi, dans son numéro de mars, la présence de résidus "potentiellement toxiques" -dioxines, glyphosate et autres pesticides- dans plusieurs types de protections féminines. Certes, admet la revue de l'Institut national de la consommation (INC), "les niveaux relevés sont faibles". Mais certaines de ces substances sont soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens. Et les données scientifiques manqueraient pour évaluer le risque pour les femmes.

La présence de résidus de substances potentiellement toxiques a ainsi été détectée dans 5 des 11 protections féminines analysées par 60 Millions de consommateurs. Le magazine fait notamment état de "traces de dioxines dans deux tampons périodiques de grandes marques, sur trois testés". Aucune marque n'est citée explicitement.

Des traces chimiques dans des produits "bio"Par ailleurs, indique le magazine, des "résidus de glyphosate", ingrédient chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, "ont été trouvés dans des protège-slips d'une marque qui se revendique pourtant bio".
Au vu de ces résultats, l'INC "alerte les pouvoirs publics et demande la mise en place d'une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu'un étiquetage de la composition".

Une pétition lancée sur InternetEn août dernier, une étudiante française de 19 ans avait lancé une pétition pour obliger la marque Tampax à dévoiler la composition de ses produits sur ses emballages. Elle a été signée par plus de 183 000 personnes à ce jour.
LIRE AUSSI >> Amputée à cause d'un choc toxique: est-ce risqué de porter des tampons?
L'initiative de la jeune femme est née en réaction à une triste histoire aux Etats-Unis: une mannequin américaine a dû être amputée d'une jambe après avoir contracté un syndrome de choc toxique (SCT). Cette infection, rare, aurait été provoquée en partie par le port de tampon hygiénique.

http://www.lexpress.fr/actualite/so...icides-relevees-dans-les-tampons_1766691.html

mam
 
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