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Le 20 février marque une rupture avec la langue de bois au Maroc
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[QUOTE="nancy3ajram, post: 8234597, member: 64337"] Un exemple de cette rupture avec la langue de bois; un entretien avec Karim Tazi, homme d'affaire, militant associatif et fondateur de la banque alimentaire au Maroc Vous avez activement participé au mouvement puis à la marche du 20 février. Que faut-il garder de cette initiative finalement ? Je crois qu’il faut d’abord faire un constat historique. Des dizaines de milliers de Marocains ont répondu présent à un appel à manifester le même jour et la même heure dans 53 villes et provinces différentes. Évidemment, il est impossible de dissocier cet évènement de ce qui se passe dans le monde arabe mais on ne peut pas non plus nier sa spécificité marocaine. Je constate avec amertume que ce mouvement a été mal perçu par les pouvoirs publics. Ces derniers ont d’abord fait passer les manifestants pour des mercenaires et des traitres à la solde du Polisario ou de l’Algérie. Puis, la veille, nous avons assisté à une campagne de désinformation, annonçant non sans un certain succès, l’annulation de la marche du 20 février, ce qui constitue, à mon sens, un dévoiement dangereux de l’organe de presse officiel de l’Etat. Ceci sans oublier les propos enflammés de certains ministres concernant cette marche et qui constituent de véritables actes de « Baltajia ». Comment expliquer cette « fébrilité officielle » ? Nos officiels mais aussi nos élites politiques et économiques n’ont pas cru en leur jeunesse. Ils n’ont pas cru en sa maturité et en son sens de la responsabilité. Cela montre, à mon avis, le degré de déconnexion important qui existe aujourd’hui entre les dirigeants et les jeunes de ce pays. Tout en exigeant le changement les jeunes ont été exemplaires en manifestant pacifiquement et en rappelant, dans toutes leurs sorties, leur attachement aux institutions. Une marche est-elle suffisante pour obtenir cela justement ? Si la première ne suffit pas alors il faut craindre que d’autres marches suivent, car encore une fois, nous ne pouvons pas détacher ce qui se passe au Maroc du Tsunami qui touche la région et qui est caractérisé par la détermination des manifestants. La popularité du Souverain est due à son action de réformateur et le maintien de cette popularité est conditionné par la poursuite de ces réformes. Ce que le Mouvement du 20 février, et l’opinion publique en général, demande c’est la reprise de ces réformes. Pourquoi se sont-elles arrêtées à votre avis ? Il a fallu un temps avant que le triptyque « régner, gouverner, faire des affaires » ne se mette complètement en place, mais une fois mis en place, les impératifs de sa préservation ont prévalu, le glissement vers l’absolutisme a commencé et les valeurs du règne ont été bouleversées. [/QUOTE]
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