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Le 20 février marque une rupture avec la langue de bois au Maroc
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[QUOTE="nancy3ajram, post: 8234599, member: 64337"] A quoi faites-vous référence exactement ? Au début du règne du roi Mohammed VI, les valeurs dominantes étaient celles de l’audace, de l’intégrité, de la modernité, de la compétence, de la frugalité, de la simplicité et de la liberté. Puis il y a eu une longue régression. Aujourd’hui, les valeurs dominantes sont celles de l’opportunisme, de l’obéissance servile, du bling de l’ostentation et de l’avidité. Cela, les échelons subalternes et intermédiaires de l’administration l’ont très bien capté et l’ont interprété comme un feu vert au racket de la population et des investisseurs. C’est ça qui est à l’origine du sentiment de hogra et d’humiliation ressentis par le peuple. Comment expliquer ce glissement ? Je ne suis ni politologue ni sociologue, je constate seulement qu’il y a une forte corrélation entre ce glissement et la recomposition de l’entourage royal et des véritables centres de décision. Progressivement, nous avons assisté à une sortie de scène de grands commis de l’Etat et leur remplacement par les courtisans et par des hommes porteurs de ces nouvelles valeurs dominantes. Quels sont à votre avis les plus grands dérapages qui illustrent cette dérive? Le dérives qui portent atteinte à l'image de la monarchie ont connu leurs paroxysmes lorsque, sur le plan économique, une loi de finances a comporté un amendement rédigé sur mesure pour rendre l'opération de fusion SNI/ONA moins coûteuse sur le plan fiscal. Sur le plan politique, et au moment des élections communales, une tentative d'application de l'article 5 de la loi sur les partis a été avortée pour permettre au PAM de profiter de la transhumance. Ce dernier incident était certainement le plus grave de tous puisqu'il s'est accompagné de l'éviction de commis de l'Etat intègres, de l'instrumentalisation de la justice et a consacré le triomphe de l'opportunisme incarné par les notables transhumants. La farce de la composition des conseils communaux, le putsch légal au RNI, la montée en puissance de notre actuel ministre de la marchandisation du sport n'ont été que quelques étapes parmi d'autres dans ce pourrissement de notre scène politique qui était déjà bien malade. Comment dépasser cela, et renouer avec les valeurs du début de règne ? Les premiers signaux doivent venir du chef de l’état lui-même et je n’aurai pas l’outrecuidance de lui donner des conseils. Ceci dit, il faut affirmer clairement que la personnalisation excessive du pouvoir est responsable de tous ces dérapages, puisqu’elle a permis à des acteurs ne justifiant d’aucun rôle institutionnel d’exercer une influence sur les sphères politiques, économiques et sur les institutions de l’Etat. La vraie réponse se situe donc dans le renforcement de l’architecture institutionnelle du pays, ce qui peut se faire sans remettre en cause le leadership du souverain à condition que celui-ci soit d’abord moral. Un transfert de prérogatives vers l’exécutif et vers la Primature est indispensable. Je suis convaincu qu’une Primature responsable devant le roi et devant le peuple est l’institution clé des années à venir. [/QUOTE]
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