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Le 20 février marque une rupture avec la langue de bois au Maroc
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[QUOTE="nancy3ajram, post: 8234601, member: 64337"] N’est-ce pas tout simplement une Monarchie parlementaire ? Dans leur majorité, les Marocains n’iront pas vers un système parlementaire dans sa définition classique si on ne les convainc pas d’abord de comment on compte débarrasser la vie partisane et l’institution parlementaire de leurs tares actuelles qui sont l’inefficacité et l’opportunisme. Les marocains savent ce qu'ils ne veulent pas mais ne savent pas encore ce qu'ils veulent. Le rôle des élites, si elles veulent bien l'assumer avec humilité et modestie, est de les aider à accoucher de leur propre projet plutôt que de chercher à leur imposer des schémas standards. Au moment où la démocratie représentative traverse une crise existentielle dans les pays même ou elle est née, chercher à la plaquer sans nuances chez nous serait une grave erreur. Cela nécessite un très long débat démocratique qui pourrait être celui qui présiderait à une réforme constitutionnelle. Faut-il, pour cela, attendre l’échéance de 2012 ? Je crois qu’un remaniement gouvernemental serait un signal bienvenu. Si Abbas el Fassi a passé toute une vie au service de son parti et de son pays, il a été trop souvent l'objet de campagnes de haine qui ne font pas honneur à ce pays. Je crois qu'il mérite aujourd'hui de faire valoir ses droits à une retraite avec les honneurs. Son remplacement par un jeune en charge d'une formation gouvernementale ramassée et débarrassée des symboles de l'opportunisme et de l'amateurisme politique serait bien accueilli par le pays. Vous avez déjà appelé à une neutralité politique et économique de la monarchie. Qu’entendez-vous par là exactement ? La neutralité politique suppose que la monarchie n’ait pas de préférences vis-à-vis d’une formation politique donnée. Le roi doit toujours rester le rassembleur, le garant et le protecteur de tous les marocains. Hélas l’institution monarchique a été entachée par plusieurs mésaventures dont la plus calamiteuses est sans aucun doute celle du PAM. En ne proposant aux marocains aucun autre projet que la diabolisation du PJD et l’excitation de rancœurs régionalistes illustrées par le lynchage des Fassi qu’ils soient Fihri ou non. Ce parti a associé l'image du souverain à une œuvre de dévastation de la vie politique locale et nationale qui est responsable de l’atmosphère délétère qui règne aujourd’hui dans le pays. Concernant la neutralité économique, je constate que les commentaires déchaînés sur les fortunes de Ben Ali et de Moubarak ont fait que le tabou est tombé au Maroc. Il faut donc qu'on en parle sereinement. Je n’ai pas de problème avec la fortune personnelle du roi à condition que la transparence préside à ses modes d'accumulation et de gestion. Au même titre que la majorité de Marocains je préfère qu’elle reste investie dans l'économie nationale. La solution à mon avis est d'éviter toutes les situations ou le Roi se retrouverait en position de concurrence avec ces propres citoyens. Je préfère par exemple le savoir actionnaire des trois opérateurs téléphoniques que totalement engagé dans un seul. Cette position d’actionnaire passif aurait l'avantage de le rendre solidaire des épargnants marocains et la vigilance avec laquelle ses managers défendront ses intérêts d'actionnaire passif profitera à tous les épargnants marocains grands ou petits. [/QUOTE]
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