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Le 20 février marque une rupture avec la langue de bois au Maroc
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[QUOTE="nancy3ajram, post: 8234607, member: 64337"] Avec le recul, pensez-vous qu’on assiste réellement à un réveil de la jeunesse marocaine ? Le génie est sorti de la bouteille. Les gens ont découvert que le débat politique pouvait s’organiser sur Facebook. Que des leaderships et des mouvements pouvaient naître sur ces réseaux sociaux. Nous sommes aujourd’hui face à l’émergence d’une nouvelle jeunesse citoyenne. Cela peut paraître surréaliste aux dinosaures apparatchiks, mais le Maroc de demain se construira aussi sur Facebook. Nos acteurs politiques ont intérêt à passer par ces nouveaux canaux pour discuter et murir la réflexion autour des réformes à mener. Et si demain, le pouvoir décidait de rester sourd à toutes ces revendications ? Le niveau des tensions va augmenter. La cocotte minute est sur le feu et soit on baisse la flamme soit on ouvre des soupapes, mais si on ne ne fait ni l’un ni l’autre elle explosera et fera voler en éclat le mythe de l’exception marocaine. Pour ma part je refuse d’envisager la thèse de l’autisme face à ce mouvement. Hassan Aourid (ancien historiographe du royaume, ndlr) a récemment affirmé que « la monarchie a toujours su s’adapter aux évolutions de son peuple » et je crois qu’il a raison. Le mouvement du 20 février a presque autant de supporters que de détracteurs, y compris au sein de l’opinion publique. Cette division est-elle salutaire ou dangereuse ? Je crois qu’au fond, tous sont d’accord sur la pertinence et l’urgence de grandes réformes dans des domaines vitaux comme l’éducation, la santé, la justice ou la lutte contre la corruption. L’exercice du pouvoir ressemble à la conduite d’une bicyclette. Si on n’avance pas, on tombe. Ceux qui sont sortis semblaient dire : « attention, notre rythme a ralenti et nous allons tomber ». Les anti-20 février répondaient presque : « nous avons peut-être ralenti, mais nous avançons quand même ». En plus, le timing de la marche leur faisait peur. Mais l’essentiel est ailleurs. On sait maintenant qu’on peut museler et domestiques tous les contrepouvoirs le peuple trouvera toujours un moyen d’exprimer ses frustrations sur You Tube sur FaceBook et si ça ne suffit pas à descendre dans la rue. Dernière question, plus personnelle : ne prenez-vous pas trop de risques en vous exposant sur des thématiques aussi glissantes ? Je ne parle pas en tant que patron, mais en tant que militant démocratique. De plus j’ose espérer que certaines pratiques d’intimidation et de représailles sont aujourd’hui révolues. [/QUOTE]
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