Dans un pays ou le relief est tres accidenté,la terre reste un patrimoine sacro-saint tant que pour sa valeur materielle et que sa valeur emotionnelle.A part quelques rares plaines,la totalité du Rif est composée de montagnes et d'escarpements rocheux ou seule une agriculture rudimentaire est possible.Pour les Rifains la terre est un symbole de l'honneur et de l'identité;la majorité des conflits inter et intratribaux ont pour origine le partage de la terre,sans oublier pour autant la guerre du Rif et la guerre d'independance.Jamous(1981:6°) nous revele que chez les Iqua'iyens,la terre revet un interet capital aux yeux de la communauté:
''Mais la terre comme bien economique ne suffit pas a faire vivre les hommes,elle est d'un point de vue social le bien le plus valorisé car elle est la source d'identité pour les hommes et les groupes iquar'iyen.Il en reste de meme du territoire comme espace social.L'analyse de la structire segmentaire montre qu'a l'inverse de ce qui se passe chez les Nuer,la terrotorialité est chez les Iquar'iyans est le principe dominant qui englobe la parenté.Cette valorisation de la terre et du territoire est au centre du systeme de l'honneur.''
Dans le Rif,vu le caractere sacré de la terre,elle ne peut etre vendue sauf dans des situations tres extremes ou l'usage de l'hypotheque(rhen)n'est pas possible,parce qu'elle fait partie des domaines de l'interdit.Mais ceux qui,sans raison apparente ou contrainte materielle de grande urgence arrive a comettre un tel sacrilege sont considerées par la communauté comme des hommes sans honneur: des ims'an (Jamous,1981:66-67).Loin de vendre leur terre,la majorité des Rifains aspire a en acheter d'autres meme si celles-ci n'ont aucune valeur agricole,l'acte en soi-meme est un signe de richesse et de sagesse extreme.Un homme n'est consideré comme un homme a part entiere (Aryaz) que s'il possede des terres et cela est vrai dans tout le Rif.Jamous (1981:66) atteste ce phenomene chez Iquar'iyans.
Pour tout Rifain,la terre est un bien culturel sacré parce que c'est son lieu de naissance et le cadre de sa culture,de ses croyances et de tout ce qui lui est cher.Une fois en dehors de sa terre natale,il se considere comme un etranger,aghrib,meme s'il se trouve dans son propre pays.Dans la poesie rifaine,on trouve toujours des couplets qui vantent la beauté du pays.
Une autre façon de venerer son pays s'exprime par des offrandes(Zyath) qui sont faites au saint de sa propre localité ou tribu.Pour beaucoup,la terre (dhammoth) revet un aspect de sainteté (Westmarck,1932) et lui rendre visite periodiquement est un devoir quasi religieux.
''Mais la terre comme bien economique ne suffit pas a faire vivre les hommes,elle est d'un point de vue social le bien le plus valorisé car elle est la source d'identité pour les hommes et les groupes iquar'iyen.Il en reste de meme du territoire comme espace social.L'analyse de la structire segmentaire montre qu'a l'inverse de ce qui se passe chez les Nuer,la terrotorialité est chez les Iquar'iyans est le principe dominant qui englobe la parenté.Cette valorisation de la terre et du territoire est au centre du systeme de l'honneur.''
Dans le Rif,vu le caractere sacré de la terre,elle ne peut etre vendue sauf dans des situations tres extremes ou l'usage de l'hypotheque(rhen)n'est pas possible,parce qu'elle fait partie des domaines de l'interdit.Mais ceux qui,sans raison apparente ou contrainte materielle de grande urgence arrive a comettre un tel sacrilege sont considerées par la communauté comme des hommes sans honneur: des ims'an (Jamous,1981:66-67).Loin de vendre leur terre,la majorité des Rifains aspire a en acheter d'autres meme si celles-ci n'ont aucune valeur agricole,l'acte en soi-meme est un signe de richesse et de sagesse extreme.Un homme n'est consideré comme un homme a part entiere (Aryaz) que s'il possede des terres et cela est vrai dans tout le Rif.Jamous (1981:66) atteste ce phenomene chez Iquar'iyans.
Pour tout Rifain,la terre est un bien culturel sacré parce que c'est son lieu de naissance et le cadre de sa culture,de ses croyances et de tout ce qui lui est cher.Une fois en dehors de sa terre natale,il se considere comme un etranger,aghrib,meme s'il se trouve dans son propre pays.Dans la poesie rifaine,on trouve toujours des couplets qui vantent la beauté du pays.
Une autre façon de venerer son pays s'exprime par des offrandes(Zyath) qui sont faites au saint de sa propre localité ou tribu.Pour beaucoup,la terre (dhammoth) revet un aspect de sainteté (Westmarck,1932) et lui rendre visite periodiquement est un devoir quasi religieux.
