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Le cornoavirus en arabie saoudite
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[QUOTE="mam80, post: 12838223, member: 228134"] Au Moyen-Orient et en Afrique, la presque totalité des cheptels de camélidés ont été en contact avec le virus responsable du MERS, qui a fait 180 morts. Le coronavirus MERS (MERS-CoV) a provoqué à ce jour plus de 180 décès, dont 173 en Arabie saoudite. Si le virus semble aujourd'hui s'installer au Moyen-Orient, il y a peut-être une bonne raison à cela: il y est déjà présent depuis plus de vingt ans, du moins chez les dromadaires. Deux études internationales publiées dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseasemontrent que lorsqu'on fait des prélèvements systématiques de sang chez ces animaux, une forte proportion d'entre eux a des traces d'infection (séropositivité) par le MERS-CoV. «Globalement, la séropositivité (au MERS-CoV) est de 94 % des dromadaires adultes au Nigeria et respectivement de 93 % et 97 % pour les animaux jeunes et les adultes en Éthiopie, estiment les chercheurs, toutes les provinces de ces deux pays dans lesquelles des échantillons ont été prélevés montraient des taux élevés de séropositivité.» Une situation différente de celle du Kenya où la proportion la plus forte d'animaux ayant des anticorps contre le MERS-CoV se trouve dans l'est du pays, là où les concentrations d'animaux sont les plus fortes. En Tunisie, 30 % des dromadaires de moins de 2 ans et 54 % des adultes ont été en contact avec le virus. En Égypte, la présence d'anticorps concerne 82 à 98 % des échantillons prélevés, selon les études. Oman, la Jordanie, le Qatar, le Soudan, l'Éthiopie flirtent avec les 100 %. Contrairement à l'homme, le virus n'est pas mortel pour les camélidés. Un mécanisme mystérieux «On oublie souvent que sur cette planète c'est nous qui sommes les intrus, les micro-organismes étaient là bien avant nous. Si l'histoire de notre Terre tenait en douze heures, les bactéries et les virus apparaîtraient dans les deux premières heures et l'homme, dans les dernières secondes», s'amuse le Pr Norbert Gualde, On ne sait toujours pas pourquoi un micro-organisme émerge soudain au point de répandre la terreur dans le monde. Souvent, les activités humaines jouent un rôle critique. Ce fut le cas pour le virus du sida, niché au début du XXe siècle chez les chimpanzés, au cœur de l'Afrique, dans une zone de 200 km² dans le sud-est du Cameroun, jusqu'à ce que les échanges entre l'homme et l'animal ne s'intensifient. Le plus souvent, heureusement, les émergences avortent. «L'épidémie, c'est l'homme, insiste le Pr Gualde. Même si, dans la vie intime d'un micro-organisme, la survenue de certaines mutations peut le rendre plus délétère, ce qui fera l'épidémie, c'est le comportement humain, par exemple les voyages, le commerce.» Pour le MERS-CoV, les études qui viennent d'être publiées sur les dromadaires confirment qu'il était déjà présent en 1992 . Il sera peut-être identifié dans des échantillons de sang antérieurs au premier cas humain repéré en 2012 en Arabie saoudite. le figaro mam [/QUOTE]
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