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Le général Richoufftz transformera les africains en français par la magie de l'école et la langue!
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[QUOTE="David39, post: 18113578, member: 315454"] [HEADING=2]Un tabouret à trois pieds[/HEADING] Pour relever ces divers défis, j’ai imaginé un dispositif que je compare à un tabouret à trois pieds, toujours en équilibre précaire : si un des pieds fait défaut, le tabouret tombe. [HEADING=2]La langue[/HEADING] Le premier pied du tabouret est la maîtrise de la langue. Les jeunes qui baragouinent un argot de 200 mots sont incapables de se faire comprendre et de comprendre l’autre, ce qui est indispensable pour vivre en collectivité. Pour pouvoir s’insérer dans une entreprise, il faut qu’ils parviennent à maîtriser environ 2 000 mots. Or, ces jeunes qui ont souffert de l’échec scolaire ne veulent plus retourner en classe. Pour qu’ils acceptent d’apprendre la langue, je leur propose donc une “carotte”, le fait de passer le permis de conduire. Les cours de code sont une excellente occasion d’élargir leur vocabulaire, de leur apprendre à exprimer des choses complexes et précises. [HEADING=2]L’entreprise[/HEADING] Le deuxième pied du tabouret, c’est l’entreprise. Avec la fin du service militaire, l’entreprise est aujourd’hui la dernière institution qui apprenne aux gens à vivre ensemble et qui leur offre la possibilité d’une promotion sociale. Il faut donc trouver à ces jeunes des emplois qui leur donneront accès non pas à l’ascenseur social, formule que je trouve impropre, mais à l’“escalier social”. Selon le mot de Napoléon : « [I]Chaque soldat a dans sa musette son bâton de maréchal[/I] », mais un jeune qui sort de l’école avec un niveau “bac –5” ne peut pas espérer se faire une situation en se contentant d’appuyer sur un bouton d’ascenseur. Il devra commencer au bas de l’échelle et travailler dur pour progresser. [HEADING=2]La citoyenneté[/HEADING] Se contenter d’offrir un emploi aux jeunes en déshérence n’est pas suffisant, d’abord parce qu’ils ne sauront pas forcément le conserver s’ils ne savent pas s’exprimer et se faire comprendre, ensuite parce qu’il faut aussi leur apporter une part de rêve. Et pour moi, ce rêve, c’est la citoyenneté, qui passe par l’apprentissage de l’histoire. Dans les écoles, la période de 1941 à 1970 a été en quelque sorte mise entre parenthèses : les jeunes des banlieues ignorent que leurs parents et leurs grands-parents ont participé à une incroyable épopée au service de la France, à travers l’armée des Indigènes, puis l’armée d’Afrique, puis le corps expéditionnaire français qui a libéré Toulon et Marseille et s’est battu à Monte Cassino, jusqu’à ce que le drapeau français soit accroché par des spahis marocains à la flèche de la cathédrale de Strasbourg… Quand je leur raconte cette histoire, ils me disent : « [I]Mon général, tu es le premier à nous parler comme ça ! Personne ne nous avait expliqué tout ça.[/I] » [HEADING=2]Un cheminement de vie[/HEADING] Ce que je leur propose, c’est de poursuivre ces trois objectifs à la fois. S’ils participent à l’opération uniquement pour avoir leur permis, cela ne fonctionnera pas. Même chose, s’ils ne cherchent qu’à obtenir un emploi sans faire l’apprentissage de la langue et de l’histoire. Je leur propose un cheminement de vie qui va les transformer en profondeur. [HEADING=2]Coordonner le dispositif[/HEADING] Pour que mon tabouret tienne debout, je dois mobiliser trois types d’acteurs : les institutions d’insertion, pour assurer le recrutement et la formation ; les entreprises, pour proposer des emplois ; les institutions représentant l’État ou la nation, pour donner du sens et de la crédibilité à toute la démarche. [URL unfurl="true"]https://www.cairn.info/revue-le-journal-de-l-ecole-de-paris-du-management-2009-3-page-31.htm[/URL] Ouh le vilain! :rolleyes: [/QUOTE]
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