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Le Goncourt pour Atiq Rahimi
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[QUOTE="FPP75, post: 5012218, member: 143861"] JEAN-CHRISTOPHE BUISSON 14/11/2008 | Mise à jour : 14:06 | . On sait désormais à quoi servent les grands prix littéraires : honorer les grands sentiments. Qui ne font pas forcément de la grande littérature. Voir le prix Goncourt 2008, Syngué sabour, d'Atiq Rahimi. Dans ce roman à thèse, une femme se désole de l'oppression conjugale et religieuse. La belle affaire ! La noble cause ! Et universelle, avec ça, l'écrivain afghan prenant soin de préciser que l'action se déroule « quelque part en Afghanistan ou ailleurs »... Cela justifie-t-il un style pénible, des paragraphes d'une ligne et des phrases aussi ridicules que « Perdue, elle grommelle : "Je n'en peux plus" » ou « Les pas de la femme se suspendent sur le sol mouillé » ? Lundi dernier, devant Drouant, un défenseur de Michel Le Bris, finaliste malheureux, voulait voir dans ce résultat un aveu de faiblesse du Goncourt : « Ils sont moins prescripteurs qu'avant, alors ils font un coup, et un coup double : médiatique, grâce à la personnalité exotique de l'auteur ; commercial, grâce au sujet. Les femmes lisent beaucoup plus que les hommes, n'est-ce pas... » « Faire un coup » pour que l'on parle du prix, fût-ce au détriment de la qualité de l'œuvre récompensée. Il y a soixante ans, Julien Gracq dénonçait déjà cette pente détestable dans son pamphlet La Littérature à l'estomac. Il en existe une autre, depuis : profiter du succès d'un livre pour y associer son nom (sa « marque » ?). Ainsi du Femina accordé à Jean-Louis Fournier - auteur, tiens, tiens, d'un autre livre attrape-cœurs (l'histoire d'un père et de ses deux enfants handicapés) -, après Daniel Pennac, prix Renaudot 2007. Le Renaudot, justement : cette année, il va au Roi de Kahel, du Guinéen Tierno Monénembo. Pour le coup, un excellent roman. Difficile, pour autant, de ne pas y voir un clin d'œil à l'élection d'Obama. Le politiquement correct, une fatalité des prix littéraires français ? Si le prix Interallié est donné mardi à Dominique Jamet pour Un traître, qui narre le destin d'un collabo, on saura que non. On peut toujours rêver. [/QUOTE]
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