le Mali, le Burkina et le Niger quittent officiellement la CEDEAO

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution négociée» après l'annonce de retrait de l'organisation du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Ces trois pays sont «des membres importants de la Communauté» qui «reste engagée à trouver une solution négociée à l'impasse politique» créée par l'annonce de leur retrait dimanche dans un communiqué commun. La Cedeao dit attendre encore «la notification formelle et directe» de cette décision.

 
Pour info, le Maroc a formulé le souhait d' intégrer la CEDEAO il y a un petit moment déjà


Adhésion du Maroc à la Cedeao : pourquoi ça coince​

Alors que le royaume a résolument choisi de se tourner vers le Sud, sa demande d’adhésion à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est en stand-by. Explications.

Plus de quatre ans après le dépôt de sa demande d’adhésion à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le Maroc attend encore. La visite en février d’une délégation du Parlement de la Cedeao à Laâyoune et la signature à cette occasion d’une déclaration conjointe seraient-elles le signe d’un prochain feu vert ?

Lors d’une visite le 21 février dans le sud du Maroc, le président du Parlement de la Cedeao, le Sierra-Léonais Sidie Mohamed Tunis, et le président de la Chambre des conseillers marocaine, Naama Mayara, ont en effet signé « La Déclaration de Laâyoune ».

Cette rencontre a été pour le représentant de la Cedeao l’occasion de « saluer les efforts » du royaume pour améliorer le « niveau de vie déjà élevé » des habitants des provinces du Sud et assurer la stabilité de la région. Si elle n’engage à rien, cette déclaration n’en marque pas moins un changement de ton des instances de la Cedeao sur le statut du Sahara.

Changement de ton sur le Sahara​

« Impressionné » par les projets réalisés à Dakhla et Laâyoune, Sidie Mohamed Tunis s’est encore réjoui de « l’élan de développement socio-économique » dans la région. Difficile de ne pas aussi y voir un signal positif pour le Maroc, tant la question du Sahara a pu jouer en sa défaveur auprès de certains États membres de la Cedeao.
 
« Pourquoi le Maroc ne doit pas adhérer à la Cedeao »

L’entrée du Maroc dans la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) risque de coûter cher aux membres de la communauté. Moustapha Kassé, professeur agrégé d’économie et doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) n’est pas emballé
. Invité de l’émission du dimanche Objection de Sud Fm repris dans Sud Quotidien, le professeur pense que le royaume chérifien avec son Produit intérieur brut (Pib) estimé à 100 milliards va poser un handicap aux 15 autres états de la communauté au niveau macro économique. « Le Pib du Maroc est la somme des Pib de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Ghana à la fois.

Mais, le plus important, c’est la manière dont le Maroc est géré ; la place octroyé à ses entreprises ; les taux de financements ; les politiques sectorielles. Si vous interrogez individuellement ces différents points, vous verrez que le Sénégal ne gagne rien dans l’entrée du Maroc dans l’espace Cedeao. Pis, nous perdons même », alerte le professeur.

Le Maroc a déposé sa candidature pour une adhésion à la Cédéao. Celle-ci a donné son accord de principe à son entrée en juin dernier. Le chef de l’Etat Macky Sall a annoncé, en marge du 13e Conseil présidentiel de l’investissement, que cette question sera débattue le 16 décembre prochain à Lomé lors du prochain sommet de la communauté régionale.


 

Adhésion du Maroc à la CEDEAO: les raisons d’un retard​


Le retard du traitement de la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO soulève plusieurs questions sur cette initiative qui fait face à plusieurs entraves. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Opinion.​


Cela fera bientôt sept ans que le Maroc attend une réponse de la part de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à laquelle il veut adhérer. Le 24 février 2017, le Royaume a déposé une demande d’adhésion. Bien qu’il ait eu un accord de principe, annoncé en 2018, qui fut salué avec enthousiasme lors de son annonce, la réponse semble tarder au point qu’on croit de plus en plus que le sujet n’est plus à l’ordre du jour, relève le quotidien L’Opinion dans son édition du 11 janvier.

«Nous pensons que l’arrivée du Maroc doit être suffisamment étudiée pour déboucher sur un partenariat réciproquement bénéfique. En attendant, les milieux d’affaires de tous les pays de la communauté doivent se préparer à leur tour», lâche un diplomate d’un Etat ouest-africain cité par le quotidien. La compétitivité est l’un des arguments qui ressortent le plus sur la liste des réserves. On craint les décalages entre l’économie marocaine et celles d’une partie importante des pays de la région, qui pourraient, dans l’hypothèse d’un marché unique, aboutir à des déséquilibres commerciaux à leur désavantage.

«Les projecteurs sont braqués sur la balance commerciale qui reste excédentaire en faveur du Maroc. En plus, le fait que le Royaume soit signataire de plusieurs accords de libre-échange pousse les Etats membres à revoir leurs cartes. Mais l’étude d’impact réalisée en 2017 dit clairement que l’adhésion du Maroc pourrait potentiellement renforcer le commerce au sein de la CEDEAo», écrit L’Opinion.
 
L’arrivée du Maroc est jugée bénéfique dans certains secteurs, tels que l’agriculture, dans lesquels les pays de la communauté peuvent bénéficier plus des produits du Royaume grâce au démantèlement des tarifs. Aussi, la capacité d’investissement du Maroc par ses champions nationaux dans plusieurs secteurs, tels que la banque, l’assurance et le transport aérien, est-elle perçue comme un facteur de réserve.

On a tort de remettre en question la demande du Maroc, pense Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre des Affaires étrangères du Sénégal. «On ne peut pas reprocher au Maroc ses succès en Afrique et son volontarisme économique. A nous de faire de même et pourquoi pas aller vers le marché marocain, rien ne nous empêche de le faire», explique-t-il au quotidien ajoutant que cette façon de voir les choses signifie qu’on cherche toujours le problème au lieu de voir les opportunités.

Mouhamed Koudo, ex-diplomate au Parlement de la CEDEAO, lui, explique que «le retard est dû à la complexité inhérente à l’intégration d’un pays dans une organisation régionale». En effet, la convergence des politiques économiques et la libre circulation des biens et des personnes demeurent complexes à examiner tant les défis sont nombreux. Sur ce point, le Maroc respecte tous les critères de convergence, selon l’étude d’impact. Mais la question de la monnaie unique pose quelques difficultés sur le plan technique, sachant que même la CEDEAO n’a pas encore tranché la question du passage vers la nouvelle monnaie «eco». Le sort du dirham et la cohabitation avec la monnaie commune posent aussi une sérieuse équation.
 
L’adhésion du Royaume au bloc ouest-africain entraînerait également des défis géopolitiques. Dans une note publiée par l’Institut Amadeus, Boussou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, voit que des pays comme le Nigeria craignent pour leur leadership économique régional. Force est de constater que les milieux d’affaires de ce pays se sont déclarés défavorables à l’arrivée du Maroc.

 

Brexit à l’africaine: la Cédéao ébranlée par le départ des pays sahéliens​


L'Afrique de l’Ouest est sous le choc après la sortie des pays sahéliens de la Cédéao, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest. Les putschistes maliens, nigériens et burkinabè ont annoncé simultanément hier, dimanche 28 janvier, leur retrait unilatéral d’une organisation créée pour promouvoir l’intégration économique de la région.

La Cédéao a été fondée au lendemain des indépendances en 1975. Jusqu’à hier, elle englobait quinze pays aux profils très disparates. En termes de PIB, le bloc est largement dominé par le Nigeria : il pèse à lui tout seul 450 milliards d’euros de PIB. Les trois partants réunis, c'est seulement 50 milliards d’euros. Sans la paix et la stabilité politique, difficile de promouvoir plus d'intégration dans ce vaste espace de libre-échange. La Cédéao va donc effectuer de plus en plus d'opérations de sécurité. Au lendemain du coup d’État au Niger, elle envisage d’intervenir militairement pour restaurer le président Bazoum.

Les conséquences économiques de ce Brexit à l’africaine​

L’économie de toute la région a déjà été affaiblie par les sanctions de la Cédéao contre le Niger et le Mali. Les Nigériens pâtissent de la fermeture des frontières, de la suspension des transactions financières et du gel des avoirs déposés dans d’autres États membres. Les ménages des autres pays de la Cédéao ont vu le prix des denrées importées du Sahel s’envoler, c’est le cas de l’oignon principalement expédié par le Niger. Les pays sahéliens fournissent aussi du bétail dans toute la région. Les tensions sur les prix alimentaires sont une des conséquences les plus redoutées par les experts. Ce divorce fera des perdants à travers toute la communauté, estime un économiste observateur du continent.

Les conditions du divorce​

Dans les statuts de la Cédéao, une période d'une année est prévue pour négocier les termes du divorce. L'organisation sous-régionale s'est dit ouverte à la discussion. Cela prendra du temps et selon le résultat, l’effet sur l'économie sera plus ou moins négatif. L'une des questions les plus préoccupantes pour la population est celle du maintien ou pas du passeport qui permet aux 300 millions d’habitants de circuler librement. Sera-t-il retiré aux Sahéliens ? Le Nigérien Hamma Hamadou, consultant en finances, est convaincu que les effets négatifs seront atténués par les accords bilatéraux qui seront négociés entre voisins une fois le retrait officiellement acté, une nécessité d’après lui entre des pays frères qui échangent depuis la nuit des temps.

La Cédéao ébranlée par ces trois départs simultanés​

Ce n'est pas le premier départ, la Mauritanie est partie en 2000 sans grande conséquence pour le bloc. Mais l'économie des trois partants d'aujourd'hui est beaucoup plus imbriquée dans celle de la région.

Et les trois pays pourraient aller plus loin dans la rupture. En quittant ensuite l’Union économique et monétaire ouest-africaine, et en renonçant donc au franc CFA, la monnaie des huit pays membres de l'UEMOA. Une décision « logique », selon Hamma Hamadou. Un avis partagé par plusieurs observateurs. Ce serait alors toute la structure de l'économie régionale qui serait ébranlée.

 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
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Et Semmar ce jour

la naïveté des dirigeants algériens à l'égard de la Russie et de la Turquie porte un énorme préjudice aux intérêts suprêmes de notre pays. Ces deux pays supposément amis alimentent directement les crises qui opposent notre pays aux nouveaux régimes qui monopolisent le pouvoir au pays du Sahel. Que ce soit au Mali ou au Niger, la Turquie et la Russie fournissent des armes, des mercenaires et des financements aux militaires putschistes dans ces deux importants voisins de l'Algérie pour conduire une politique de guerre, de militarisation accrue et de neutralisation de toutes les mouvements armés qui se trouvent sur leurs territoires excluant ainsi la politique de dialogue et d'apaisement proposée par l'Algérie pour éviter que la guerre ne plonge tout le Sahel dans un cycle de violences inarrêtables avec des conséquences néfastes à long-terme pour la sécurité régionale et la stabilité même de l'Algérie encerclée aujourd'hui par des foyers de tensions très violents. Les soi-disant amis de l'Algérie, à savoir la Turquie et la Russie, sont les premiers qui profitent du recul de l'influence de notre pays au Sahel pour imposer leurs agendas, faire du business et instaurer leur hégémonie au détriment de la sécurité nationale d'une Algérie dont les dirigeants naïfs et faibles sont considérés comme des "pantins" inoffensifs par la Russie et la Turquie.


La phrase en gras est extraordinaire, tellement éloquente --> La sécurité de l'Algérie ne peut se traduire que par le morcellement du Mali.
Quelle dinguerie !
 
un commentaire sous la vidéo

La Junte militaire doit commencer à paniquer car il y a dorénavant une alliance objective entre la Russie le Maroc les Emirats et les pays enclavés du Sahel depuis la proposition du Maroc pour les désenclaver en leur fournissant un accès à l'océan atlantique, depuis le port de Dakhla dans le Sahara Marocain, Poutine a également déclaré dans l'un de ses discours en russe (disponible sur Internet) qu'il supportait cette initiative. La Russie a aussi fait plusieurs appels du pied au Maroc en montrant à plusieurs reprise sa carte complète non tronquée du Sahara marocain., Je pense que les choses s'accélèrent surtout avec l'entrée des Emirats et de l'Arabie Séoudite dans les Brics et la nouvelle alliance avec la Russie et je ne serais pas très étonné que la Russie reconnaisse la marocanité du Sahara, ce sera le clou final dans le cercueil dans l'affaire de ce problème dans laquel la junte au pouvoir a tout investi.
 
un autre commentaire

Tout ça s'est bien beau, mais la russie agit en fonction de ses intérêts propres avec le consentement du mali; à priori les russes ne se sont pas installés au mali et ailleurs à la demande des pays cités. DZ; la coopération de la turquie avec ces mêmes pays n'(est pas une coopération imposée, mais une coopération acceptée. Pourquoi voulez-vous que les intérêts de ces pays doivent tenir compte des intérêts de DZ au détriment des leurs. DZ a bien profité des pbs des européens avec l'histoire du gaz russe, DZ, a cherché ses propres intérêts en ignorant ceux des autres. les politiques disent toujours: que les états n'ont pas d'amis mais que des interêts. pourquoi faire tout un plat de cette"amitié russo-algérienne" qui ne reposent que sur des intérets que chacun défend à sa façon. Naifs? absolument pas; realistes!! surement. le poids de la russie et de DZ n'est pas le même. idem pour la turquie. le choix ou la préférence de certains pays du sahel dépend de ce que l'on peut leur offrir. la russie ou la turquie leur offre davantage à leurs yeux que DZ. c'est aussi simple que ça. (il ne faut pas oublier que les intérêts des occidentaux autrement plus "armés" que DZ ont et sont aussi bousculés. Alors pas la peine de crier au loup et de faire tout un plat d'une situation ou les autorités DZ en connaissent plus que semmar.
 
un autre commentaire, d'après le pseudonyme on devine que c'est un Malien

@boubakeita1570


Non c pas vraie on dirais vous les algeriens non toujourd pas compris la politic de vos dirigent traitre et hyppocrit. L'algerie veux la main mise et son unfluence sur le sahel et le sahara IL n"aime pas un autre pays puissant ou forte ds le sahel ses L'algerie et la france qui fabric heberge armes les terrorists. Si l'algerie est d bonne foi ton voisin ne peux pas signé 5 different accord chez toi et que cet conflict contunu. L'algerie voles les ressources maliens plus de 10ans.l'algerie n"est pas conttent parceque le mali achète les armes avec la russie l'algerie a choisi son coté en aidant les 200 rebels terrorists au profits des 22millions des maliens. Parceque avec les terrorists IL profits de voler piller et annexee une parti du mali .exemple kidal est appeller 46e prefecture de l'algerie donc si l'algerie est de bonne foi le problem maliens ne depasse pas un mois.mais IL prefere les terrorists et contunu son double jeux hyppocrit. L'algerie un voisin accombrant. Le mali na jamais ingeré au problem kabilis. Donc le mali na pas autres choix que d'ouvrir un dialogue avec les kabilis et reconnaitre le sahara occidental marocains comme Israel et les etats unis .Chacun defent ses interest comme l'algerie.
 
Lui il a tout résumé en une phrase

Quelle logique de ce pseudo journaliste Vous les maliens, ne combattez pas les terroristes chez vous pour qu'ils ne viennent pas chez nous en Algérie
 

mielle

Tamaghrabit ô bekhire 3liya
VIB
Salam

Le plus juste aurait été de dire le Mali n'appartient pas à la France .....
La France a fait appel en coulisse a la Russie afin qu'elle soutienne la demande faite par l'Algérie auprès d'eux ....la réponse a été niet ^^
La Russie soutiendra le Mali dans ses efforts d'émancipation et de souveraineté et appuie le plan de sa majesté Mohamed 6 d'accès a l'Atlantique via Dakhla pour les pays subsaharien.
La sortie de la CEDEAO va mettre un terme définitif au CFA les monnaies vont changer , ce qui va changer le court de certaines "bourses" un nouveau comité autre que la CEDEAO va voir son apparition et on sait qui en sera a sa tête via ses réseaux économiques et bancaire .
 
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