Dans son élan de diversification de ses marchés, le Maroc vient de réaliser une belle opération en Russie. Mais au moment où le souverain illustrait cette tendance à Moscou, notre pays ratait une belle occasion de percer en Inde. En effet, cette dernière organisait la 11e édition du «Conclave Inde-Afrique» à New Delhi, pour lequel aucun responsable marocain n'a daigné faire le déplacement !
Ni ministre, ni investisseur, ni patronat… tous étaient aux abonnés absents dans un méga-forum où il y avait une trentaine de pays africains et autant de ministres et chefs de gouvernements, venus exposer leurs projets aux investisseurs indiens. Si le Maroc a fait l'impasse sur l’événement pour une quelconque raison, il a tort et la politique de la chaise vide nous a longuement desservis.
Sur un autre registre, on ne peut prétendre faire office de locomotive africaine en matière d’investissements et être un hub continental sur le plan des marchés de capitaux et en même temps «snober» les meilleures opportunités d’affaires. L’ouverture du Maroc vers les pays dits BRICS demeure la meilleure alternative à la quasi dépendance aux marchés européens, qui commencent à montrer leur limite économique et à agacer, diplomatiquement parlant. L’étape de la Russie est très importante ; il reste à compléter ce fameux pas par une main tendue à la Chine, sans oublier le Brésil.
Même l’Afrique du Sud, un adversaire sur le plan politico-diplomatique, devrait nous intéresser économiquement car elle pourrait être une porte d’entrée vers de grands marchés comme le Nigeria.
Leseco.ma
Ni ministre, ni investisseur, ni patronat… tous étaient aux abonnés absents dans un méga-forum où il y avait une trentaine de pays africains et autant de ministres et chefs de gouvernements, venus exposer leurs projets aux investisseurs indiens. Si le Maroc a fait l'impasse sur l’événement pour une quelconque raison, il a tort et la politique de la chaise vide nous a longuement desservis.
Sur un autre registre, on ne peut prétendre faire office de locomotive africaine en matière d’investissements et être un hub continental sur le plan des marchés de capitaux et en même temps «snober» les meilleures opportunités d’affaires. L’ouverture du Maroc vers les pays dits BRICS demeure la meilleure alternative à la quasi dépendance aux marchés européens, qui commencent à montrer leur limite économique et à agacer, diplomatiquement parlant. L’étape de la Russie est très importante ; il reste à compléter ce fameux pas par une main tendue à la Chine, sans oublier le Brésil.
Même l’Afrique du Sud, un adversaire sur le plan politico-diplomatique, devrait nous intéresser économiquement car elle pourrait être une porte d’entrée vers de grands marchés comme le Nigeria.
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