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Actualités marocaines
Le Maroc sur une poudrière
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[QUOTE="enaifuos, post: 5690327, member: 173485"] SUPPRESSION DEMPLOIS, BAISSE DES RECETTES ET BLOCAGE DANS LOCTROI DES CRÉDITS Le Maroc sur une poudrière 16 Mai 2009 - Page : 3 Lu 1154 fois La rue marocaine est en ébullition 150.000 postes demploi supprimés, baisse de 25% des recettes touristiques, baisse des exportations de 18% au 1er trimestre et des transferts MRE, textile et équipement automobile dans la tourmente. Débarquée de lAtlantique, la crise économique sinstalle au Maghreb. Léconomie marocaine est au rouge. Suppression de poste demploi, baisse des recettes touristiques, décroissance des chiffres dinvestissements directs étrangers, baisse des exportations et déstabilisation des secteurs de léquipement et de lautomobile, la fermeture des agences bancaires ainsi que le blocage dans loctroi des crédits, de consommation notamment, sont les premières retombées de la crise économique mondiale sur léconomie marocaine durant le premier trimestre de lannée en cours. Des sources font état de 150.000 emplois supprimés dans le seul secteur du textile. Le tourisme peine à son tour. Une baisse de 25% des recettes touristiques a été enregistrée. Idem pour les transferts des MRE (Marocains résidants à létranger). En outre, le secteur du tourisme souffre dun grand retard dinvestissements des projets dédiés à doter le pays de zones touristiques. Pour léquipement, le Maroc risque dannuler son projet de TGV (train à grande vitesse). Idem pour le secteur de lautomobile, car le constructeur automobile français, Renault, narrive toujours pas à installer son usine de Tanger. Dautres sources rapportent que les banques accordent peu de crédits pour la création dentreprises à caractère industriel. Les mêmes sources soulignent que les banques traitent de moins en moins les dossiers de crédits à la consommation et ceux pour lacquisition dun bien immobilier. A ce sujet, on vient dannoncer la fermeture de plus de 200 agences bancaires à travers le territoire marocain. La Bourse marocaine a diminué de son activité. Zouhaïr Chorfi, directeur du Trésor et des finances extérieures marocaines, a expliqué que la crise au Maroc sinstalle à travers les données évoquées plus haut. Et le même responsable de révéler que le déficit se chiffre à -5,8% du PIB. «Ce compte courant de la balance des paiements est constitué des transferts des MRE, des recettes de tourisme. Deux postes qui ont marqué le pas en 2008 avec des reculs respectifs de 4 et 5%. En outre, il y a également laggravation du déficit commercial qui est passé à 166 milliards de DH en partie à cause de la hausse de la facture énergétique (50 milliards de DH en 5 ans). De plus, les exportations marocaines, hors OCP, ralentissent leur rythme de croissance à 2%.» M.Chorfi relève dautres signaux de la propagation de la crise au Maroc. «La ponction de 11 milliards de DH des avoirs extérieurs à cause de la revue à la baisse de la prévision dimportation de biens et services à 6,5 mois (au lieu de 8 mois auparavant). Autre impact, la baisse des transferts de MRE qui se traduit par un recul sensible de 15% à pas plus de 3 milliards de DH durant les trois premiers mois de lannée. Idem pour les recettes touristiques qui se replient de 20% au cours du 1er trimestre». Le même responsable avance, également, que le rythme des exportations sest replié de 18% au 1er trimestre. Les avoirs équipementiers automobiles se sont repliés de 40 à 50%. Conscients du grand danger que constitue la crise sur léconomie nationale, les pouvoirs publics marocains tentent de «camoufler», selon la presse locale, les conséquences directes de la crise sur la vie quotidienne du citoyen marocain. Dailleurs, les journaux marocains annoncent la tenue de «plusieurs» sommets interministériels. Lobjectif est de trouver les mécanismes nécessaires pour freiner la crise de sorte que ses retombées ne soient pas ressenties sur limmédiat par les citoyens. Dans le cas contraire, ce serait une véritable tragédie pour un pays déjà déstabilisé sur le plan social et fragilisé sur le plan économique mais qui entame une course effrénée vers larmement. En effet, le Marocs a alloué pour lannée 2009 une enveloppe budgétaire de 10,2 milliards de dirhams (1 milliard de dollars) pour lacquisition de divers armements. Cette enveloppe représente 4,6% du PIB et 10% du budget global réservé aux fonctionnements et aux équipements. Tandis que la masse salariale des fonctionnaires de larmée avoisine les 14,944 milliards de dirhams, soit le deuxième budget du Royaume après celui des fonctionnaires de lEducation. Tahar FATTANI [url]http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-05-16/63762.html[/url] Ils prennent leur rêve pour la réalité, ces petits "journaliste" à la solde de la junte algérienne [/QUOTE]
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