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Le ministre iranien des affaires étrangères arrive à Nouakchott
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[QUOTE="Saheli, post: 5490836, member: 98076"] Ghazouany au Maroc pour reparer les dégats causés par la visite de Mottaki à Nouakchott 31-03-2009 Le Général Mohamed Ould Ghazouany, numéro deux de la junte au pouvoir en Mauritanie, se trouve au Maroc, afin de tenter d'atténuer l'effet, sur les relations mauritano-marocaines, de la visite, à Nouakchott, du ministre iranien des affaires étrangères Manouchehr Mottaki. Des sources évoquent, en effet, le mécontentement du Royaume suite à cette visite. Le vendredi 6 mars 2009, le Maroc a décidé la rupture des relations diplomatiques d’avec la République islamique d'Iran, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le 25 février dernier, Rabat avait temporairement rappelé son chargé d’affaires à Téhéran pour protester contre des expressions inopportunes, par l’Iran, à propos du soutien de Rabat au Bahreïn, dans le cadre du contentieux entre les deux pays voisins. Mi-février un haut responsable iranien qualifie le royaume du Golfe de "quatorzième province iranienne". Réaction immédiate du Maroc : le 20 février, le roi Mohamed VI adresse un message de soutien musclé à cet Etat et réaffirme le principe de souveraineté du Bahreïn. Cette fois, c’est l’Iran qui réagit. Une dépêche de l’agence de presse officielle proteste contre l’attitude du Maroc. Son chargé d’affaires est convoqué pour s’expliquer, à Téhéran. Le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères évoque aussi une autre raison, plus religieuse, pour justifier cette rupture. Le texte parle de tentative, par l’Iran, de menacer l’unicité du culte musulman au Maroc. L’Iran est de tradition chiite. Or ce courant s’implante peu à peu au Maghreb et en Afrique noire ; il est perçu comme une menace au Maroc, puisqu’il concurrence le rite sunnite, pratiqué depuis toujours au royaume chérifien. source: taqadoumy [/QUOTE]
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