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[QUOTE="rifain1923, post: 9961364, member: 274264"] Zerhouni peut compter également sur son ami d’enfance, Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu’il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l’équipe dirigeante des Marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l’armée, avant d’être radié des effectifs pour délit d’homosexualité. Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d’Ali Tounsi. Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n’a pas permis aux journalistes ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les Algériens et les Algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d’officiers de la SM ont fait des enquêtes d’habilitation sur les cadres de la nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n’étaient pas Algériens. On citera à titre d’exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, « né en 1938 à l’Ouest ». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de directeur des Relations extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du Malg », le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le « mensonge officiel » fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud, en raison de son bronzage prononcé. On finira ce tableau par le plus illustre des Marocains, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l’ONU, lorsqu’il fut élu président de l’Assemblée générale en 1974. Ce n’est que récemment que l’imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d’Aïn-Temouchent. L’aura de l’immense chef d’État charismatique et populaire qu’était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d’espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l’art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du Malg ont connu des flottements dans l’ombre du président Chadli Bendjedid, avant d’occuper en force le devant de la scène depuis l’élection de Bouteflika en 1999. [/QUOTE]
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