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Islam
Le niqab n'est pas une obligation
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[QUOTE="daoudilyas, post: 2645303, member: 126772"] rere salam, maintenant on va passer aux arguments prophétiques 2. Arguments Prohetiques Le voile du visage de la femme est mentionné, dans les sources musulmanes (il n'est donc évidement pas une innovation, bid'a). En effet, les recueils de Hadîths mentionnent le port de ce voile du visage (appelé parfois niqâb par des musulmanes à l'époque du Prophète (Paix sur lui) : 1° ARGUMENT : Le Prophète Muhammad (P.s.l.) a dit : « Si lun dentre vous demande une femme en mariage, nul grief à lui de la regarder si cest en vue de demande en mariage, même à son insu. » [Ahmad, al-Musnad, t. III, p. 334, 360; t. V, p.424; Authentifié par Al-Albani, Sahih al-Jami, n°507.] Largument tiré de ce hadith est que le Prophète (P.s.l.) a disculpé lhomme qui regarde la femme pour la demander en mariage. Mais en dehors de cela, il nest pas permis de regarder une femme. 2° ARGUMENT : Lorsquun homme informa le Prophète (P.s.l.) quil avait demandé la main dune certaine fille, le Prophète (P.s.l.) dit : « Las-tu regardée ? » Il dit : « Non ». Il dit alors : « Regarde-la. Cela est certes plus propice à ce que cela persiste entre vous ». Alors, cet homme se cachait delle pour la voir. [Sahih Sunan al-Tirmidhi , t. I, p. 682; Sahih Sunan Al-Nasai, t. II, p. 682; Sahih Sunan Ibn Maja, t. I, p. 313 ; Sahih Abi Dawud, t. II, p. 392-393 daprès al-Mughira B. Shuba.] Nous pouvons déduire de ce hadith que, si à lorigine, il était permis de montrer le visage, pour quelle raison lhomme se cacherait pour la regarder lorsque le Prophète (P.s.l.) lui a ordonné ? Le Prophète (P.s.l.) demanda sans aucun doute à lhomme de regarder le visage de la fille. 3° ARGUMENT : Le Prophète (P.s.l.) a dit : « Gare à ceux qui entrent chez les femmes ». Alors, un homme dit : « O Messager dAllah ! Quen est-il du proche du mari (al-Hamw) [comme loncle ou le frère du mari.] ? ». Le Prophète (P.s.l.) répondit : « Le proche du mari, cest la mort ! » [Sahih al-Bukhari, al-Nikah; Sahih muslim, al-Salam, 20.] Nous pouvons tirer de ce hadith que la femme doit se voiler à lhomme et quil est permis quun homme étranger entre chez elle alors que son visage est découvert. Car il est inconcevable quil ait voulu dire de ne pas entrer chez elle lorsquelle est dévêtue. Ce qui appuie cette conception, cest que lhomme a dit : « Quen est-il du proche du mari ? » Evidemment, lhomme dans le hadith ne poserait pas cette question sil était question de la femme dévêtue, mais il voulait savoir quen était-il si le visage de la femme était dévoilé. De plus , ce hadith ne fait pas allusion au fait dêtre seul avec la femme puisquil nexiste quun autre hadith interdisant clairement le fait de rester seul avec une femme : « Un homme ne se trouve seul avec une femme sans quil ny ait pour troisième le Diable. » [Sahih Sunan al-Tirmidhi, t.II, p. 232 ; Ahmad, al-Musnad, t.I, p.18, 26 ; t. III, p. 339, 446.] Donc, le hadith qui nous concerne porte sur le fait dentrer chez une femme dont le visage est dévoilé, même si elle nest pas seule. Et si elle est seule, ce serait encore plus grave. 4° ARGUMENT : Lorsque le Prophète Muhammad (P.s.l.) fut questionné au sujet de lhabit de la femme en état de sacralisation (Ihrâm) [Cest-à-dire qui accomplis la Umra ou le Hajj], il dit : « La femme en état dIhrâm ne doit pas porter de Niqab ni de gants » [Sahih Al-Boukhari, Sayd, 13 ; Sahih Sunan Abi Dawud, t. I, p. 343 ; Sahih Sunan At-Tirmidhi, t. I, p. 250-251 ; Sahih Sunan Al-Nasai, t. II, p. 567.] Le Port du grand voile (hidjab) était une pratique connue des musulmanes, tandis que le pèlerinage figurait parmi les obligations décrétées tardivement. Ainsi, rien ne fut révélé pour abroger le port du grand voile. 5° ARGUMENT : Aïcha raconte à ce sujet : "Il arrivait que de gens passent près de nous alors que nous étions en état de sacralisation en compagnie du Prophète. Lorsqu'ils arrivaient à hauteur de l'endroit où nous nous trouvions, nous suspendions (sadl) notre voile par devant notre visage. Et lorsqu'ils s'éloignaient, nous le relevions." [Aboû Dâoûd, hassan bish-shawâhid d'après Al-Albânî] Il ne faut pas oublier que le Prophète (P.s.l.) était présent à ce moment-là et quil approuva ce geste. Alors que sil nétait pas obligatoire de couvrir le visage, elles ne lauraient pas fait car dévoiler le visage en état de sacralisation est obligatoire, avec comme exception le cas où la femme rencontre des hommes étrangers. En effet, cette attitude de la part de Aïcha (r.a.) nétait pas le fruit dune déduction juridique ou par zèle comme le disent certains juristes. Parce que sil nétait pas obligatoire de couvrir le visage (en dehors de létat de sacralisation), elles ne lauraient certainement pas fait en état de sacralisation (Ihram). Et Allah Azawajal est le plus Connaisseur. 6° ARGUMENT : Asmâ bint Abî Bakr (r.a.) raconte pour sa part : "Nous cachions nos visages des hommes [autres que mari et parents proches] " [Al-Hâkim, et il la jugé authentique daprès les conditions des deux Cheikhs (cest-à-dire Boukhari et Muslim) ; Authentifié par Ibn Khuzayma, Sahih Khuzayma, t. IV, p. 203. Al albani la accepté comme tel, voir Irwa al-ghalil, n°. 1023.] Ce texte est formel sur lobligation de couvrir le visage de la femme. Elle a dit pendant létat de sacralisation. Nous devons donc lexpliquer de la même façon que le hadith de Aïcha. 7° ARGUMENT : Fatima bint al-Moundhir (r.a.) a dit : « Nous cachions nos visages en état de sacralisation (Ihram) avec Asma, fille dAbu Bakr Al-Siddiq » [Malik, al-Mawatta, t.I, p.328. Voir Al-Albany, Irwa al-Ghalil, n°1023.] Cette pratique était répandue parmi les musulmanes et nétait pas une simple déduction faite par quelques-unes dentre elles ; ce qui prouve que cétait une pratique propagée parmi les femmes des compagnons du Prophète (P.s.l.). 8° ARGUMENT : Ainsi, Aïcha, épouse du Prophète, raconte lors du récit de la calomnie : "Alors que j'étais ainsi assise, je fus gagnée par le sommeil et m'endormis. Pendant ce temps, Safwân ibn Al-Mu'attal, qui restait en retrait par rapport à l'armée, s'était mis en route dans la dernière partie de la nuit. Il arriva près de l'endroit où je me trouvais au petit matin. Il vit une forme humaine allongée et s'approcha. Il me reconnut car il avait vu mon visage avant l'obligation du voile sur celui-ci. Il prononça alors la formule de l'istirjâ' [formule que l'on dit en cas de malheur]. Je fus réveillée au son de cette formule. Je cachai alors immédiatement mon visage par le moyen de mon voile". Hadith sans commentaire. 9° ARGUMENT : Le Messager dAllah (P.s.l.) a dit : « La femme est nudité (Awra)» [Sahih Sounan At-Tirmidhi, t.I, p.343, Awra : toute partie du corps qui doit être couverte.] Il faut comprendre par ce hadith que toute la femme sans exception est considérée comme une nudité (Awra). Et la seule exception est ce qui a est précisé par un argument, mais il ny a dans ce sens quun seul hadith faible dont nous allons parler plus loin. 10° ARGUMENT : Le Prophète (P.s.l.) a dit : « Si lun dentre vous a un esclave, qui sest engagé à racheter sa liberté en ayant de quoi payer, quelle se voile à lui » [Les cinq sauf al-Nasai ; authentifié par At-Tirmidhi, mais Al-Albani juge ce hadith faible voir Irwa al-Ghalil, n°1800 et Daif al-Jami, n°650] Ce hadith indique que la femme peut montrer son visage à ses esclaves tant quils sont en sa possession, chose dailleurs bien connue. Mais dès quun esclave sort de son autorité, il devient un étranger et elle doit se voiler à lui. Cest pourquoi il dit : « en ayant de quoi payer », cest-à-dire ayant la somme nécessaire pour saffranchir. A ce moment-là, il devient un homme étranger devant qui la femme doit se voiler. 11° ARGUMENT : Aïcha (r.a) dit : « Sawda sortit, est sortie, après le décret du voile [pour satisfaire un besoin naturel]. Elle fut une femme corpulente, facilement reconnaissable. `Umar l'ayant vu, s'écria: "O Sawda, par Dieu, tu ne passe pas inaperçue. » [Sahih al-Bukhari, al-Nikah, 115 ; Ahmad, al-Musnad, t. VI, p. 56. ] Ce Hadith fait allusion au voile de plusieurs manières : - Aïcha dit : « Après le décret du voile ». Elle cita une nouvelle règle à leur égard qui est lopposé de leur situation antérieure. - Uma ne la pas reconnue par son visage mais par sa carrure, ce qui indique que son visage était voilé. [/QUOTE]
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